L'équipe national d'Angleterre.

Hodgson fera peut-être des changements, "s'il en a envie"

L'Angleterre jouera un match important contre la Slovaquie cette semaine. Roy Hodgson a pu constater que les joueurs montés au jeu avaient leur importance. De quoi en titulariser quelques uns?
Jamie Vardy et Daniel Sturridge ont fait la différence en jaillissant du banc face au Pays de Galles. Avant leur montée au jeu, Harry Kane et Raheem Sterling décevaient pour la deuxième fois dans ce tournoi. Les remplaçants vont-ils prendre le pouvoir en Angleterre?
"Nous n'avons pas besoin de changements. Mais j'ai des joueurs qui frappent à la porte du onze, qui s'entraînent bien. S'il y a des changements, ce ne sera pas par besoin mais par envie", a nuancé Roy Hodgson en conférence de presse.

walfoot

Un étranger à la tête de l'Angleterre ?

Si jamais l'actuel sélectionneur Roy Hodgson ne devait pas poursuivre sa mission après l'Euro, la Fédération anglaise pourrait se tourner vers un technicien étranger.

Dans l'hypothèse où la FA ne prolonge pas le contrat de Roy Hodgson à la tête de la sélection anglaise, Greg Dyke son président à laissé entendre ce matin que «soit en 2016 soit en 2018 la FA pourrait à nouveau faire appel à un sélectionneur étranger». Ils sont deux à avoir déjà occupé ce poste. Le Suédois Sven Goran Erikssson (2001-2006), et l'Italien Fabio Capello (2007-2012).

Avec cette restriction détaillée par Dyke qui quittera ses fonctions dans quelques semaines : «Que ce soit en 2016 ou en 2018, même si ce ne sera pas à moi de décider, j'estime que l'entraîneur choisi devra comprendre et adhérer à la culture du football dans notre pays. Cela ne veut pas dire qu'il sera forcément Anglais. Ce pourrait être un entraîneur qui a ou qui exerce en Angleterre.» Un appel du pied à Arsène Wenger ?

LES BAGARRES CONTINUENT À L'EURO 2016: DES HOOLIGANS FRANÇAIS S'ATTAQUENT À DES SUPPORTERS ANGLAIS À LYON (VIDÉO)

http://www.lanouvellegazette.be/1603447/article/2016-06-20/les-bagarres-continuent-a-l-euro-2016-des-hooligans-francais-s-attaquent-a-des-s

Âmes sensibles s'abstenir : Le nez en sang de Pekarik

http://www.rtbf.be/sport/football/euro/detail_ames-sensibles-s-abstenir-le-nez-en-sang-de-pekarik?id=9332137

EURO 2016: LE PAYS DE GALLES (VICTOIRE 0-3 CONTRE LA RUSSIE) ET L'ANGLETERRE (0-0 CONTRE LA SLOVAQUIE) SE QUALIFIENT POUR LES HUITIÈMES DE FINALE

http://www.lanouvellegazette.be/1604001/article/2016-06-20/euro-2016-le-pays-de-galles-victoire-0-3-contre-la-russie-et-l-angleterre-0-0-co

LE PRINCE WILLIAM PARMI LES 14.000 SUPPORTERS ANGLAIS À SAINT-ETIENNE

Le Prince William, duc de Cambridge, figurera parmi les 14.000 supporters anglais présents lundi soir au stade Geoffroy-Guichard de Saint-Etienne pour le match du Groupe B de l’Euro 2016 de football entre l’Angleterre et la Slovaquie, a-t-on appris de source diplomatique.

Arrivé à l’aéroport Saint-Exupéry de Lyon lundi après-midi par un vol commercial, le petit-fils de la Reine Elizabeth doit quitter la France aussitôt après la rencontre entre l’Angleterre et la Slovaquie. L’Angleterre, première du groupe B avec quatre points, est quasiment d’ores et déjà qualifiée pour les huitièmes de finale.

Le Prince William, qui fêtera mardi son 34e anniversaire, occupe depuis 2006 la fonction de président d’honneur de la Fédération anglaise de football.

La NG

Roy Hodgson (Angleterre): «Quelqu'un va bientôt payer pour ça»

Après le nul de l'Angleterre contre la Slovaquie (0-0), Roy Hodgson a estimé que son équipe avait manqué de réussite mais allait dans le bon sens. «Un jour les buts viendront», a-t-il lâché.

Roy Hodgson (entraîneur de l'Angleterre, tenu en échec par la Slovaquie): «On ne peut pas faire beaucoup plus. Lors de nos trois matches, cela a été attaque-défense et même si je ne pensais pas qu'on dominerait autant, c'est un peu gênant. Quelqu'un va bientôt payer pour ça, un jour les buts viendront. On ne peut pas dominer plus, on a mis la pression dès la 1re minute. Mais on n'a pas transformé nos occasions. C'est un 0-0 très frustrant. Mais en continuant à bosser comme ça, on deviendra encore plus dangereux. Les gens me disaient que je devais sortir Sterling et Kane. Vous pensez que Rooney les aurait mis ces occasions?

Il y a eu quatre changements par rapport à la fin du match contre les Gallois. Si certains essaient de cibler un joueur en particulier, c'est dommage et moi je pense que Wilshere a été bon. Si on avait gagné tout le monde aurait dit que les absents n'avaient pas manqué et quand on n'y arrive pas, on dit que les titulaires étaient faibles. Je suis habitué. Depuis quand l'Angleterre n'a-t-elle pas dominé autant trois matches en tournoi? Tôt ou tard, la récompense viendra et un adversaire pourrait se retrouver du mauvais côté d'un score lourd.

C'est une déception de finir 2e alors que je pense qu'on méritait d'être 1er mais vu ce que l'on montre je ne redoute personne. (Sur l'éventualité d'un quart contre la France) Avant tout, pensons à gagner notre 8e. Mais si on les rencontre ce sera intéressant car ils nous poseront d'autres questions et joueront pas comme nos précédents adversaires. Ils essaieront de nous mettre la pression devant et on pourra alors voir qu'on est aussi capable de bien contre-attaquer. Que notre 8e ait lieu à Paris ou à Nice, c'est pareil. C'est une heure de transport, soit en bus soit en avion.»

Un huitième face à l'Angleterre, "un rêve pour tout Islandais"

Une qualification historique de l'Islande pour les huitièmes de finale, face possiblement à une grande puissance du foot mondial, l'Angleterre, serait "un rêve pour tout Islandais", a reconnu le capitaine de la sélection nordique Aron Gunnarsson mardi avant d'affronter mercredi (16h00 GMT) l'Autriche au Stade de France.

Vous êtes sorti après une grosse heure de jeu face à la Hongrie, qu'en est-il de votre état de santé?

"J'essaie de travailler sur mon corps pour être prêt, le staff médical qui est présent ici nous aide beaucoup et je serai prêt à 100% pour le match de demain."

En cas de qualification, vous pourriez affronter en huitièmes de finale l'Angleterre. Qu'est-ce que cela vous inspire?

"Je pense que c'est un rêve pour tout Islandais, en tant que pays, on apprécie l'Angleterre et le championnat anglais est le plus populaire en Islande. Ce serait évidemment spécial de jouer contre eux, ce serait même mémorable et peu importe la manière, on fera vraiment tout ce qu'on peut pour y arriver. (...) Attirer l'attention de ce public comme ça, c'est une super expérience, on espère rester quelques semaines supplémentaires pour nos fans. Les gens aiment les 'underdogs' et c'est quelque chose de spécial de faire partie de tout ça."

Diriez-vous que disputerez demain le plus grand match de votre carrière?

"Les matches qu'on vient de jouer étaient déjà de très grands matches, les matches de toute une vie. Il y a beaucoup de pression mais la seule question qu'on doit se poser et de savoir comment on gère le match. Je suis très fier quels que soient les résultats des matches précédents, je pense que toute la nation est fière de nous et j'espère qu'ils le seront encore davantage après le match de demain. Et j'espère aussi qu'on continuera comme ça dans les années à venir."

Après vos deux premiers matches, pensez-vous avoir la capacité de faire davantage offensivement?

"Nous savons que nous pouvons faire plus, on doit être plus calme avec le ballon. On court trop après pour essayer de le récupérer, et ensuite on est peut-être un peu trop fatigué au moment de le récupérer. On a encore des choses à montrer."

Commencez-vous à souffrir de l'éloignement de vos familles?

"On se sent à la maison ici, l'hôtel est génial, les personnes qui s'occupent de nous sont très sympas et on a toutes les activités qu'il faut pour ne pas tomber dans la routine. On se sent très bien!"

Vous avez été photographié avec un maillot de Cristiano Ronaldo, qui ne vous avait pas donné le sien après le match contre le Portugal. Vous avez finalement réussi à en obtenir un?

"Je pensais que ce dossier était classé! Mes coéquipiers ont décidé de m'acheter un maillot de lui pour qu'on continue à rigoler avec cette histoire, mais je ne donnerai pas de noms!"

Propos recueillis en conférence de presse.

"Faites l'amour, pas la guerre", la nouvelle campagne choc d'AIDES pour l'Euro 2016



Trois messages réunis en une seule campagne, un joli pied de nez aux hooligans qui entachent l'Euro de football en ce moment par leurs violences.

Cette initiative toute colorée, au nom de "Colors of love", est lancée par l'association de lutte et de prévention contre le sida (AIDES) à l'occasion de l'Euro 2016. Les photos mettent en scène plusieurs couples hétérosexuels et homosexuels nus et entièrement recouverts d'un body-painting à l'effigie de plusieurs drapeaux, comme la Belgique. "Ainsi la Roumanie étreint le Portugal, l'Allemagne visite la Suède, la Belgique déclare sa flamme à l'Islande et dans un ultime pied de nez à l'actualité, l'Angleterre fond pour la Russie. Avec le consentement mutuel et éclairé de chacun, ça va sans dire", peut-on lire sur le site de l'association. "A certains endroits judicieusement choisis, les couleurs se mélangent, suggérant un rapport charnel entre les deux êtres", ajoute AIDES.

Le slogan : "Faites l'amour, pas la guerre"

Ce message universel prend tout son sens en cette période. Il s'agit de rappeler l'importance de se protéger contre les maladies sexuellement transmissibles, mais aussi de s'opposer à l'intolérance et de célébrer l'amour. "Visiblement, certains confondent compétition sportive et fièvre nationaliste: cette campagne, fidèle à l'esprit décalé et provocateur de AIDES, est la meilleure façon de leur répondre", affirme Aurélien Beaucamp, le président de l'association, au Parisien. AIDES "invite ainsi les populations européennes à prendre soin de soi et des autres". La campagne photographiée par Eric Traoré était prévue de longue date, mais le slogan a été changé à la dernière minute suite aux violences à Marseille entre supporters russes et anglais.







La DH

Cahill: "Nous avons essayé, encore et encore"

Malgré une nette domination, l'Angleterre n'a pas été capable de percer le mur de la Slovaquie lors du dernier match du groupe B. Conséquence, la sélection anglaise termine deuxième de sa poule.
"Nous avons essayé, encore et encore. Ils ont fermé la porte et défendu en bloc. C'est encore un résultat décevant", a expliqué Gary Cahill au site de l'UEFA.
Il poursuit: "Dans ce genre de match, parfois vous avez besoin d'un truc un peu spécial, quelqu'un qui tire de loin ou qui réalise un exploit individuel, ce qui est presque arrivé."
Le défenseur anglais sait que la route sera plus compliquée désormais: "Nous savons qu'un gros match nous attend en huitièmes. Avec les changements effectués ce soir, nous sommes frais, nous sommes bien physiquement et nous gagnerons, cette fois."

walfoot

EURO-2016 : LES DEUX ANGLAIS GRAVEMENT BLESSÉS À MARSEILLE TOUJOURS DANS LE COMA

Ils ont été blessés durant les incidents qui ont éclaté à Marseille en marge du match Angleterre-Russie, le 11 juin.

Les deux Anglais grièvement blessés dans les violents incidents qui avaient éclaté à Marseille le 11 juin, sont toujours dans le coma, «dans un état stable», a-t-on appris mardi de source proche du dossier.

Au total, les violences qui ont débuté dans la nuit du jeudi au vendredi 10 juin, puis se sont poursuivies le vendredi avant de culminer le samedi du match, avaient fait 35 blessés, en grande majorité britanniques.

«Nous recherchons toujours les auteurs de ces faits qualifiés de tentatives d’assassinat», avait précisé la semaine dernière le procureur de Marseille Brice Robin, ajoutant qu’une information judiciaire serait ouverte au bout de deux semaines, si l’enquête de flagrance, menée par le parquet, ne permettait pas de les interpeller.

Les affrontements ont été «en grande partie provoqués par des supporters de nationalité russe, particulièrement violents, qui ont voulu démontrer leur suprématie sur les supporters anglais», avait assuré M. Robin.

La NG

Rooney reconnaît que l'Angleterre doit être plus efficace

Si Roy Hodgson ne s'avoue pas publiquement inquiet, l'Angleterre a tout de même un sacré souci d'efficacité. Et Wayne Rooney le sait.
Le bilan de l'Angleterre? Une domination quasi totale pendant deux matchs sur trois, mais pas de victoire dans ces deux mêmes rencontres. La faute à une absence assez inquiétante d'efficacité.
"Nous devons être sans pitié lorsque nous avons des occasions. Il faut les concrétiser, parce que nous avons pu voir lors du dernier match que ne pas être efficace peut nous coûter un résultat", déclare le capitaine de l'Angleterre, Wayne Rooney, en conférence de presse. Mais comme son sélectionneur, Rooney est confiant. "Nous avons dominé les rencontres, nous n'avons pas donné l'impression de pouvoir perdre, donc nous sommes confiants. Nous croyons êtres capables de faire le jeu contre n'importe quelle équipe, mais il faudra être plus efficaces dans les phases à élimination directe".

walfoot

Alan Shearer souligne le point faible de l'Angleterre: "Il faudra être plus efficace ou le pire va arriver"

L'Angleterre s'est qualifié pour les huitièmes de finale mais les Anglais n'ont vraiment pas convaincu. Alan Shearer est le premier à le dire.
Avant d'évoquer le gros problème de la nation des Three Lions, Alan Shearer a envoyé une petite pique au sélectionneur fédéral. "Hodgson dit qu’il ne craint personne en huitièmes de finale, ce qui est assez juste, mais je n’ai pas non plus vu d’équipe qui pourrait avoir peur de jouer contre nous" a-t-il déclaré à la BBC.
Ensuite, il explique qu'il faudra rectifier ce problème si l'Angleterre ne veut pas subir une nouvelle déconvenue. "Quel que soit l’adversaire, nous allons devoir faire mieux…. Nous allons devoir être plus efficaces devant le but ou le pire va arriver. Si nous parvenons à marquer, cela va tout changer, c’est pour cette raison que nous devons être plus précis."

walfoot

LES ISLANDAIS TAQUINENT LES ANGLAIS ET PRÉDISENT "UN DEUXIÈME BREXIT": VOICI QUELQUES TWEETS IRONIQUES...

http://www.lanouvellegazette.be/1607825/article/2016-06-24/les-islandais-taquinent-les-anglais-et-predisent-un-deuxieme-brexit-voici-quelqu

Pour Kane, l'Angleterre est « une des meilleures équipes » de l'Euro

Ce vendredi, en conférence presse, l'attaquant Harry Kane a affiché une certaine confiance à propos du niveau de son équipe, en opposition aux analyses critiques qui ont accompagné la dernière sortie des Trois Lions face à la Slovaquie (0-0).

Selon le buteur des Spurs, la sélection anglaise, qui affrontera lundi l’Islande en huitièmes de finale, est «une des meilleurs équipes du tournoi…». Puis il a précisé : «Ce match contre l’Islande, on doit pouvoir le gagner et ensuite on verra jusqu’où l'on peut aller dans cet Euro. On ne craint personne en tout cas». Kane a néanmoins reconnu que l’Angleterre rencontrait un problème d’efficacité offensive : «On fait ce que l’on peut pour mettre la balle au fond des filets... Il faut simplement qu’on soit un peu plus "clinique" dans notre approche du but adverse, plus précis aussi dans les centres et dans le dernier geste».

La minasse de Rooney en lucarne

https://www.walfoot.be/fra/news/lis/2016-06-24/la-minasse-de-rooney-en-lucarne

Harry Kane l'assure: "Je ne suis pas fatigué"

Harry Kane attend toujours de débloquer son compteur buts dans cet Euro. Après une saison bien remplie, le joueur serait-il fatigué? Il s'en défend.
Le peuple anglais attendait beaucoup du buteur de Tottenham, Harry Kane, censé porter l'attaque de son pays. Mais l'Angleterre a connu de sérieux problèmes d'efficacité pendant les trois matchs de poule, et Kane n'y a pas remédié. Jamie Vardy pourrait même lui être passé devant dans la hiérarchie des attaquants. L'attaquant est-il fatigué?
"Non, je ne le suis pas. J'ai déjà vécu ça. Lors de la campagne de l'année passée avec les U21, beaucoup disaient que j'étais fatigué... je me sens affûté, frais à 100% et prêt à donner même 110% de moi-même si on me le demande", a-t-il assuré en conférence de presse. L'Islande est a priori un adversaire à la portée de l'Angleterre, mais elle a déjà montré sa capacité à bien défendre dans cet Euro: "Il va falloir faire avec. Oui, c'est une équipe qui défend très bien et essaiera de faire mal en contre-attaque. Mais nous sommes confiants. Et si nous voulons aller loin dans ce tournoi nous devons être capables de gérer ce genre d'équipes".

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Sturridge défend Sterling: "C'est un des meilleurs du monde"

Raheem Sterling n'a pas convaincu pour le moment dans cet Euro, c'est le moins qu'on puisse dire. Mais son coéquipier à Liverpool Daniel Sturridge a tenu à le défendre.
Raheem Sterling a exaspéré tous les supporters anglais pendant ces matchs de poule. De quoi l'imaginer sortir du onze pour le huitième de finale à venir. Mais Sturridge a tenu à le défendre: "Ce n'est qu'une question de temps avant que vous ne le voyiez hausser son niveau de jeu, et je suis sûr que ce sera très bientôt", a-t-il affirmé à BBC Radio.
"Je trouve qu'on est trop durs avec lui, il n'a que 21 ans. Vous ne pouvez pas nommer un seul joueur de 21 ans ayant joué autant de matchs au top niveau. Il est l'un des plus talentueux du monde. Raheem est habitué aux critiques, il a la peau dure", a continué Sturridge. "Il a tous les outils en main pour grandir. Il n'a que 21 ans, vous n'êtes pas totalement accompli à cet âge".

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L’étonnante histoire d’Halldorsson, le gardien de l’Islande: avant de devenir pro, il était… cinéaste

Cinéaste, pupille de Roy Hodgson ou riche héritier, "Nos gars" (Strakarnir okkar, le surnom de l'équipe d'Islande) viennent de loin pour affronter l'Angleterre en 8e de finale de l'Euro-2016, lundi à Nice.

"C'est le charme de l'équipe d'Islande, nous avons tous des histoires différentes, notre bande est un vrai mélange", a raconté au magazine 442 (Four-four-two) le gardien Hannes Thor Halldorsson.

Lui-même est cinéaste. Si son bâton de maréchal footballistique reste pour l'instant son match contre Cristiano Ronaldo (Islande-Portugal: 1-1), le sommet de sa carrière artistique est la réalisation du clip vidéo des candidats islandais à l'Eurovision 2012.

Dans "Never forget" (N'oublie jamais), de Gréta Salom et Jonsi, Hannes a entremêlé des plans de violons, des paysages enneigés et de pleine lune. Le duo est arrivé 20e du concours, sur 42, le gardien a déjà fait mieux à l'Euro avec son équipe. "Pendant neuf ans, réalisateur a été mon principal job, je tournais surtout des films publicitaires", explique Halldorsson.

Depuis il est passé professionnel, joue désormais en Norvège à Bodo Glimt, à 32 ans. Mais l'ex-cinéaste a encore une chance de briller à quelques kilomètres de Cannes.
Le Dieu qui connaît Hodgson

Surnommé Thör, le grand dieu viking, Birkir Bjarnasson a été lancé dans le monde professionnel par... Roy Hodgson, son adversaire sur le banc de l'Angleterre.

Cheveux longs, look de viking, Birkir fait tout pour le cliché: il a débuté au Viking Stavanger, un club norvégien entraîné par Hodgson, c'était en 2005, il avait 17 ans.

"Birkir est très jeune, mais il a un grand potentiel", avait alors dit le coach anglais, qui annonçait: "Je suis sûr que sa carrière ira dans la bonne direction".

Désormais au FC Bâle, il a aussi joué en Italie, à Pescara et à la Sampdoria Gênes. A Pescara il a laissé un mauvais souvenir car il a manqué les play-offs pour monter en Serie A (1re div. italienne) pour disputer un match de qualification contre la République tchèque. Il a dû quitter le club des Abruzzes face au tollé.

Un des meilleurs joueurs de son équipe à l'Euro, Birkir est souvent décisif. Sa volée contre le Portugal est le premier but de l'Islande dans une grande compétition. Il a aussi provoqué le penalty de la victoire historique aux Pays-Bas en étant fauché par Gregory van der Wiel et a même déjà marqué contre la France, qu'il pourrait retrouver en quarts, c'était en match amical le 27 mai 2012 (défaite 3-2).

Le gamin devenu papy

D'abord connu comme "fils de", Eidur Smari Gudjohnsen est devenu à 37 ans le doyen du groupe. Il reste le joueur le plus connu, le seul Islandais vainqueur de la Ligue des champions, en 2009 avec le FC Barcelone.

Il a étrenné sa première sélection il y a 20 ans, en remplaçant... son père Arnor, un Islande-Estonie de 1996, à la mi-temps. Son paternel, aujourd'hui son agent, était un des premiers Islandais à s'expatrier.

La dynastie continue, car son fils Sveinn Aron Gudjohnsen a fréquenté La Masia, l'école du Barça, et joue actuellement à 18 ans en D2 islandaise, au HK Kopavogur et en équipe nationale U17.

Pendant sa meilleure période, Eidur Gudjohnsen s'impose à Chelsea (2000-2006) et tient un rôle de joker au grand Barça (2006-2009).

Il décline ensuite, ne s'impose pas à Monaco et enchaîne les clubs anglais moyens comme Bolton ou des destinations plus exotiques, du Cercle Bruges à l'AEK Athènes. Le globe-trotter islandais a en tout connu 16 clubs dans sa carrière

Pour ne pas rater ce grand évènement, il signe en janvier en Norvège à Molde, pour acquérir du temps de jeu. Il n'est entré qu'une fois en fin de match, contre la Hongrie, sans empêcher l'égalisation, mais il peut encore briller à l'Euro.

"On a écrit bien des fois que j'étais fini et je suis toujours revenu très fort", prévient-il.

RTL

Euro : Pour Roy Hodgson (Angleterre), «favoris ou pas, ça sera un match très difficile»

Roy Hodgson, le sélectionneur anglais, accepte logiquement l'étiquette de favori pour son huitième de finale face à l'Islande, mais prévient que le match sera «très difficile».

«Est-ce que votre avenir et la signature d’un nouveau contrat à la tête de la sélection dépend du match contre l’Islande ?

Chaque résultat est important, et le match de demain (lundi) est important avant tout pour notre équipe et pour le pays. On veut absolument rester dans le tournoi, on pense en avoir les moyens mais il va falloir faire un résultat car un match nul ne suffit plus.

Avez-vous réglé vos problèmes avec vos attaquants (l’Angleterre n’a pas marqué lors de son dernier match, contre la Slovaquie) ? A-t-il été difficile de choisir ceux qui vont débuter contre l’Islande ?

Je suis content depuis le début de mes attaquants. Dans le foot on ne sait jamais exactement comment un joueur va jouer dans un match, mais on sait qui on sélectionne parce qu’on les voit tous les jours, on les suit depuis des années. J’ai de la chance parce que si quelque chose ne se passe pas comme prévu au cours d’un match, j’ai beaucoup d’options sur le banc pour faire des changements.

«L'expérience et la sagesse de Lagerbäck sont très importantes»

Que pensez-vous du parcours de l’Islande pour en arriver jusqu’ici ?

Je crois qu’ils ont une grande dette envers Lars Lagerbäck. Je ne connais pas l’autre sélectionneur de l’Islande mais je suis sûr qu’il a joué un grand rôle également. L’expérience et la sagesse de Lagerbäck sont très importantes, ainsi que sa capacité à organiser son équipe, à tirer le meilleur de son groupe et à rendre ses joueurs très durs à battre. Je ne connais pas le peuple islandais aussi bien que d’autres peuples nordiques (il a longtemps travaillé en Suède, ndlr) mais je pense que leur détermination, qui vient du fait de survivre à des conditions difficiles, a été un facteur important dans leur progression. Il faut accepter le statut de favoris et eux seront le petit poucet. Mais favoris ou pas, ça sera un match très difficile».

Roy Hodgson, le vieil homme et l'amère patrie

Lundi, l'Angleterre joue son huitième de finale, avec à sa tête un sélectionneur baroudeur et old-school. S'il a révolutionné le foot suédois et fait grandir la sélection suisse, il n'est pas du tout prophète en son pays.

Qu’un entraîneur de football puisse comparer l’œuvre de Kandinsky à sa carrière personnelle pose un personnage. Le cheminement de Roy Hodgson comme le travail du peintre expressionniste russe, est fait de «pas sur le côté, de retours en arrière, puis de nouveau d’avancées». Avec son physique d’acteur de second rôle, son intellect de lettré et son polyglottisme à rendre baveux tout interprète – il maîtrise sept langues –, le sélectionneur un peu austère de l’équipe d’Angleterre détonne dans le milieu. Assez discret, on le connaît finalement peu, quand ses homologues à la tête des nations concurrentes – Deschamps, Conte, Del Bosque, etc. – sont autrement plus médiatiques.

Hodgson a pris la tête des Three Lions un mois avant le début de l’Euro 2012, à la suite de la démission de l’Italien Fabio Capello. Celui qui n’enchaîne pas trois mots d’anglais entretenait des relations exécrables avec une fédération réticente à laisser poursuivre un sélectionneur étranger. Hodgson apparaît alors comme le successeur d’idéal. Il a à offrir le meilleur de deux mondes : son côté anglais old school, et son expérience acquise au travers de l’Europe, et même un peu plus loin. Car le type a bourlingué : en quarante ans de coaching, cet itinérant a dirigé 16 équipes dans huit pays, en Suède, Suisse, Italie, Angleterre, Danemark, Emirats arabes unis et Finlande. S’il dirige la sélection de son pays, Hodgson a, en vrai, une identité quasi transnationale. Corollaire : son style de jeu est complexe à définir, résultat hybride d’une multitude d’influences, dans un sport qu’on tend à déterminer par des mouvances nationales.

Révolutionnaire en Suède
Dans une interview pour la revue The Blizzard, il conteste cette vision : «Les gens ont des idées préconçues, "le football anglais est ainsi", "le football allemand est comme ça". Pour moi, c’est juste absurde. Ce que Bobby [Houghton, qui entraînait Malmö quand Hodgson dirigeait Halmstad] et moi-même avons introduit en Suède n’était pas tant du "football anglais", avec des longs ballons et tout le tralala, mais bien plus un style différent de défense […] Les Suédois n’ont pas apprécié que leur jeu soit dominé par deux gars anglais. Bobby a gagné le championnat en 1974 et 1975, 1977, moi, en 1976 et 1979. Ça n’était franchement pas avec un "style suédois". C’est seulement quand Eriksson [qui fut plus tard le premier sélectionneur étranger de… l’Angleterre] est apparu dans les années 80 avec Göteborg que, soudainement, il a été possible de parler d’un "style suédois". En fait, je ne sais pas ce qu’Eriksson a fait pour "suédifier" le jeu, à part copier tout ce que nous avions fait.»

Si Hodgson parle ainsi du football suédois, c’est qu’à peine 30 ans, il l’a révolutionné. Né en 1947 à Croydon, ville de la banlieue sud de Londres, d’une mère boulangère et d’un père travailleur dans une usine de produits chimiques, il fait ses classes à Crystal Palace. Il n’a pas vraiment de talent, finit par se traîner sur les stades champêtres de clubs de cinquième ou sixième division, en plus d’être prof d’EPS. Il ira même faire une pige d’un an en 1973, en Afrique du Sud, à Pretoria. Autant dire une toute petite carrière de joueur. En 1976, il décide de se lancer dans le coaching. Parce qu’il faut bien commencer quelque part, il saisit l’opportunité que lui offre Halmstad : ce sera la première étape de son parcours de nomade.

Dans World Soccer, il rapporte : «Ils avaient une équipe qui venait seulement de survivre à la relégation à l’ultime journée de championnat. Ils avaient perdu six joueurs de l’effectif, même pas remplacés. Ça allait donc être l’équipe réserve d’Halmstad avec un nouveau coach, inconnu. Personne d’autre ne voulait de ce job, et tous les journaux nous prédisaient une place de bons derniers.» Le foot échappant heureusement à toute loi bien définie, l’histoire ne se passe pas ainsi : Halmstad gagne le titre. Hodgson, aussi inexpérimenté qu’il l’est, bouscule les conventions tactiques avec l’instauration d’une défense en zone, au lieu du système avec un libéro calqué sur le modèle allemand d’alors.

Dans le royaume nordique, il remporte avec différentes formations cinq titres de champion et deux coupes nationales. Ne cherchez pas plus loin : son palmarès se limite à ces quelques titres, et à un championnat de Norvège en 2001 (une ligue tout aussi mineure). Ce qui ne veut pas dire qu’Hodgson est un mauvais coach : ses succès à lui, ce sont plutôt des honneurs. Comme celui d’avoir ramené la Suisse parmi les bonnes nations européennes.

«La démocratie ne mène à rien»
En 1990, après 12 ans en Suède, entrecoupés d’un court intermède d’assistant à Bristol Rovers, il rejoint Neuchâtel Xamax. Il y reste deux années, plutôt réussies. Bon, la petite pique d’usage viendra de l’ancien coach, Gilbert Gress, dans So Foot, histoire, comme tant d’autres, de jouer dans le stéréotype : «En toute modestie, avec moi, Neuchâtel, c’était un peu Barcelone, alors qu’avec Roy, ça jouait à l’anglaise, des chiches devant.» Ça n’empêche pas la fédération suisse de lui passer un coup de fil pour occuper le poste vacant de sélectionneur de la Nati : «J’ai pensé, ça y est, c’est comme en Angleterre, tu gagnes deux matches et t’es un coach fantastique.»

Hodgson accepte la proposition. Révélation. Il mène la génération des Chapuisat et Sforza au Mondial américain, en 1994. 28 ans que le pays n’avait pas connu de compétition internationale. Il réitère la performance deux ans plus tard en qualifiant la Suisse pour le premier Euro de son histoire. Assez impressionnant pour en inspirer le sélectionneur des champions du monde, l’Allemand Joachim Löw : «Roy Hodgson est un coach fantastique. Je l’ai rencontré pour la première fois quand j’étais joueur en Suisse. C’est sous ses ordres que la Suisse a vraiment révolutionné son système de formation et d’entraînement.»

Finalement Hodgson ne dirige pas la Suisse à l’Euro 1996. Il s’engage à l’Inter de Milan, avec qui il atteindra une finale de Coupe de l’Uefa. Puis, en 1997, Blackburn s’offre à lui. L’Angleterre, enfin. Après une première année plutôt réussie, les espoirs s’affirment pour la seconde. On lui intime de jouer les premiers rôles, l’équipe s’englue dans les profondeurs du classement. L’expérience british tourne court, alors que les portes de la sélection s’entrouvraient, déjà. S’ensuit une traversée d’un désert, polaire. Il part se réfugier vers ses premières amours nordiques, quitte à passer pour pusillanime : Copenhague, le club norvégien au doux nom de Viking Fk, la sélection finlandaise après celle des Emirats arabes unis…

Si Roy Hodgson navigue partout, au gré de ses envies vagabondes, il est un homme de constantes. En surface, une gueule paterne, mais derrière, des idées plutôt figées. Dans The Independent : «Je ne crois pas en l’innovation» ou bien «(Dans le football) tu dois être un dictateur bienveillant. La démocratie ne mène à rien.» Ça se traduit par des séances d’entraînement où les mêmes exercices sont répétés quasi inlassablement, histoire que chaque joueur connaisse parfaitement son rôle, et très peu de changements dans ses compositions d’équipes.

Des tabloïds ironiques : «Le gars le plus gentil du football»
Son salut viendra de Fulham, qu’il prend en main, courant 2007. Là, selon les observateurs, il jouera un jeu supposément italien – une défense de fer, une mise en place tactique léchée. On lui rappelait son anglicité en Europe, l’Angleterre le prend pour un Européen. Quoi qu’il en soit, les résultats sont incroyables. Il sauve le club in extremis de la relégation la première année, réalise la meilleure saison de l’existence plus que centenaire des Cottagers la deuxième, arrive en finale de l’Europa League la troisième.

Mais l’histoire se répète. Si avec le club de la banlieue londonienne il peut, sans trop d’égard, s’inviter à la table des légendes du club, à Liverpool le plantage est total. Chez les mythiques Reds, il ne reste que quelques mois, miné par des résultats en deçà des objectifs, pris en grippe par les supporters. Avec cet échec, la même impression que le bonhomme est calibré pour des équipes qui ne sont pas top-class. Qu’il est bon, mais pas avec les très bons. Qu’il n’est jamais vraiment désiré dans les grosses cylindrées, aussi. Collée au veston, cette sensation du succédané, du choix par défaut, comme si on le cantonnait constamment à son image de coach suranné, à sa carrière périphérique.

A Liverpool, sa faute impardonnable est de ne pas être Kenny Dalglish, légende du club qui lorne alors sa place sur le banc. Lors de sa nomination à la tête de la sélection anglaise, les fans sont abasourdis, eux qui espéraient le bien plus haut en couleur Harry Redknapp. De leur côté, les tabloïds s’acharnent : on lui attribue le titre persifleur de «gars le plus gentil du football», on raille ses moues bouffonnes en y accolant des photos de chouettes moqueuses, le Sun titre un vaseux «Bwing on the Euwos» à l’aube de l’Euro 2012 pour se foutre de sa façon de bouffer les «r». Lui s’amuse du jeu médiatique : «Les médias utilisent des termes comme "sexy" en relation avec le football, et ça ne correspond pas vraiment à ma description…» (The Blizzard)

Pour l’instant, ses résultats purement comptables (à mettre en considération avec la mise en place d’une génération de jeunes pousses) à la tête de l’Angleterre sont loin d’être suffisants : quart de finale en 2012, phase de poule au mondial brésilien. Et la performance des Anglais en France s’inscrit dans cette continuité : en n’assurant pas la victoire contre la Slovaquie la semaine dernière, et donc la première place du groupe, ils ont hérité de la partie de tableau la plus tortueuse. Ce qui ne change pas fondamentalement les attentes de la fédération anglaise. Très simplement : l’équipe dépasse les quarts, ou Hodgson prend la porte. On se demande bien qui pourrait le remplacer, c’est le néant absolu chez les coachs anglais en ce moment.

Roy Hodgson ne va pas «supplier» pour rester

Le sélectionneur de l'Angleterre Roy Hodgson n'a pas l'intention de «supplier» pour conserver son poste au-delà de l'Euro après quatre ans d'un mandat qui arrive à expiration. «Je suis préparé pour continuer, a expliqué technicien de 68 ans à la presse dominicale anglaise. Je suis prêt, si la FA veut de moi. S'ils ne veulent pas, alors mon contrat s'arrête et c'est comme ça. Je ne vais pas supplier pour garder le job.»

EURO 2016: L'ISLANDE CRÉE LA SENSATION EN ÉLIMINANT L'ANGLETERRE (1-2), LE PETIT POUCET AFFRONTERA LA FRANCE EN QUARTS DE FINALE

http://www.lanouvellegazette.be/1610085/article/2016-06-27/euro-2016-l-islande-cree-la-sensation-en-eliminant-l-angleterre-1-2-le-petit-pou

Barton tacle Sterling

Auteur de performances assez mitigées, Raheem Sterling (21 ans) vit un Euro délicat sous les couleurs de l’Angleterre. Et à quelques heures de la rencontre des Anglais face à l’Islande en 8es de finale de la compétition continentale, Joey Barton n’a pas hésité à tacler l’ailier de Manchester City.
« Il est mauvais depuis deux ans maintenant. Si vous enlevez sa vitesse il est vraiment faible, très limité techniquement. Dans le dernier geste, il est imprécis ou maladroit. Sans sa vitesse, serait-il professionnel ? S’il n’était pas aussi rapide, il ne serait pas apte pour ce métier. Et dire qu’il a coûté 50 millions de livres ! », a déclaré l’Anglais dans les colonnes de L’Equipe. Sterling appréciera.

Gary Lineker dézingue les joueurs anglais

Après sa punchline sur Paul Pogba ce dimanche, Gary Lineker s’est attaqué aux joueurs anglais. Humiliés par l’Islande 2-1 en huitième de finale de l’Euro, les Three Lions ont subi la foudre de l’international aux 80 sélections et 48 buts, aujourd’hui reconverti en consultant star de la télévision britannique.
« C’est la pire défaite de notre histoire. L’Angleterre a été battue par un pays où il y a plus de volcans que de joueurs professionnels. Bravo à l’Islande » a envoyé l’ancien attaquant sur Twitter. L’Angleterre n’a plus rien remporté depuis le coupe du monde 1966.

Officiel, Angleterre : Hodgson démissionne

La défaite historique de l’Angleterre en huitième de finale de l’Euro face à l’Islande 2-1 a des conséquences immédiates puisque Roy Hodgson vient d’annoncer sa démission.
« Je sais que ce poste demande des résultats... Le moment est venu pour quelqu’un d’autre de diriger ce groupe jeune, affamé et talentueux » a-t-il déclaré de suite après le match. Hodgson était à la tête de la sélection anglaise depuis 2012.

l'Angleterre, parmi les plus gros fiascos du foot moderne

L'Angleterre, éliminée en 8e de finale de l'Euro-2016, le premier de l'histoire à 24 équipes, entre dans les plus gros fiascos du football moderne, où ont figuré des équipes comme la France et l'Italie.

"C'est la pire défaite dans notre histoire. L'Angleterre a été battue par un pays qui a plus de volcans que de footballeurs professionnels. Bien joué l'Islande", a tweeté l'ancien international anglais Gary Lineker.

Alan Shearer, ancien capitaine de l'Angleterre, n'a pas été plus tendre sur les réseaux sociaux: "Angleterre - Epouvantable. Pathétique. Inepte. Bien joué l'Islande, vous avez été excellents."

Rio Ferdinand, ex-international anglais, a aussi dégainé: "On a besoin d'une identité de jeu. Je l'ai dit de nombreuses fois. Je suis bouche bée."

. Les Bleus de 2002

Ils sont champions du monde 1998, champions d'Europe 2000. Ils ont Zinédine Zidane, les meilleurs buteurs des championnats d'Angleterre, d'Italie et de France, ils sont sur le toit du monde. Mais Zizou se blesse en préparation. La chute est terrible au Mondial-2002 au Japon et en Corée du Sud. Les Français sont battus sèchement pour leur premier match par le Sénégal (0-1), qui disputait sa première Coupe du monde. Un nul face à l'Uruguay (0-0) et un autre revers face au Danemark (2-0) suivent. Ils sortent au premier tour. Cette élimination sera suivie d'un gros scandale. A la table de la FFF, à Séoul, une bouteille de Romanée-Conti, meilleur vin de Bourgogne, hors de prix, est servie. La presse se déchaîne.

. La Nazionale et les Bleus en 2010

C'est au tour des Azzurri de succomber à cette malédiction du champion sortant. Les Italiens étaient champions du monde en 2006. En Afrique du Sud, ils tombent dans une poule facile, qui les laissent sur le carreau, derrière le Paraguay, la Slovaquie et la Nouvelle-Zélande.

Les Français font pire. Pas forcément sur le terrain. Ils sont eux aussi éliminés au premier tour. Mais avant le dernier match, Nicolas Anelka insulte Raymond Domenech à la mi-temps d'une rencontre. La presse le révèle. Anelka exclu, les autres joueurs font grève de l'entraînement à Knysna en mondiovision. Encore un scandale.

. L'Espagne et déjà l'Angleterre en 2014

Et encore un champion à terre! La "Roja", championne du monde et d'Europe en titre, est pulvérisée par les Pays-Bas 5-1 en ouverture du Mondial-2014 au Brésil. C'est la première nation championne du monde en titre à être éliminée avant même le troisième et dernier match de poule.

L'Angleterre est elle aussi expulsée au premier tour, en terminant dernière de sa poule.

. Angleterre en 2016

Comme un miroir, Espagnols et Anglais sortent en 8e de finale de l'Euro-2016. Les Espagnols ont été éliminés par l'Italie, qui a tout du grand favori désormais. Les Trois Lions tombent eux contre l'Islande, dont c'était le premier grand tournoi. Ce petit pays de 330.000 habitants fait donc tomber le pays qui a inventé le football. Roy Hodgson en a tiré les leçons et a tout de suite annoncé sa démission: logique. Wayne Rooney, repositionné en milieu de terrain, quitte la France par la petite porte.

rtl

L’immense détresse des fans et des joueurs anglais après la défaite face à l’Islande (photos)



Ce lundi soir, l’Angleterre a perdu en huitième de finale de l’Euro 2016 face à la surprenante équipe d’Islande. Dès le coup de sifflet final, les hommes de Roy Hodgson se sont effondrés sur la pelouse. Des images qui contrastent évidemment avec la joie des joueurs islandais.









Les supporters anglais aussi ont eu des difficultés à encaisser le choc.



RTL

ISLANDE, LAGERBÄCK REND HOMMAGE À HODGSON

Après Heimir Hallgrimsson, son compère Lars Lagerbäck n'a pas caché son immense joie suite à l'exploit de l'Islande contre l'Angleterre (2-1).
Lars Lagerbäck a été particulièrement élégant après l'immense exploit de l'Islande contre l'Angleterre, ce lundi, en huitièmes de finale de l'Euro.
Le technicien de 67 ans tenait à rendre hommage à son homologue anglais, Roy Hodgson, qui a présenté sa démission ce lundi . "Roy Hodgson est l'une des raisons pour lesquelles je suis ici. Je lui en suis très reconnaissant. Il a changé les méthodes de coaching en Suède et je dois le remercier pour cela. J'ai beaucoup de respect pour lui", a déclaré le Suédois.
"Ce fut une performance accomplie en équipe. Nous sommes bien organisés, tout le monde fait son travail. Tout est en place sur le terrain. Nous méritions notre victoire. Dans le football le but est de gagner, de ne pas encaisser de buts et d'en marquer. Cette équipe a montré ce qu'elle peut faire . Les joueurs étaient absolument géniaux. Nous avons essayé d'être tranquilles avec la possession du ballon. Nous franchissons de petites étapes. Mais nous devons continuons à nous améliorer. J'ai beaucoup de respect pour les joueurs quand ils prennent moins de risques pour défendre un résultat" , a également souligné Lagerbäck, au sujet de la philosophie de jeu de l'équipe.

SIGURDSSON, BUTEUR FACE À L'ANGLETERRE : «ILS PENSAIENT QUE CE SERAIT UN MATCH FACILE»

À l’issue du match, Sigurdsson, défenseur islandais et buteur face à l’Angleterre, a tenté d’expliquer les raisons de la victoire des siens.

Personne ne s’y attendait, ou presque. Les observateurs neutres prédisaient une défaite des Islandais face à l’Angleterre. Eux croyaient en leurs chances. « Ils pensaient que ce serait un match facile, mais nous avions confiance en nous. Ils ont très bien commencé, puis ils ont été secoués par l’égalisation et le second but juste après, je pense qu’ils ont paniqué », a commenté Sigurdsson.

«L’Angleterre ne s’est pas créé d’occasions à part une pour Harry Kane, après ils ont tiré de loin. Je n’étais pas si stressé, à part vers la fin du match quand c’était plus compliqué. Ils pensaient que ce serait un match facile mais nous avions confiance en nous. Ils ont très bien commencé, puis ils ont été secoués par l’égalisation et le second but juste après, je pense qu’ils ont un tout petit peu paniqué. C’est une très bonne équipe, mais comme vous le savez c’est difficile de marquer contre l’Islande. C’est le 2 ou 3e but qu’on marque à la suite d’une touche. La France? Je m’attends à rencontrer une très bonne équipe, un peu similaire à l’Angleterre peut-être. La France n’a pas encore joué son meilleur foot, l’Angleterre non plus d’ailleurs. Nous allons essayer d’être un peu plus dominateurs et d’attaquer plus», a conclu le défenseur islandais.

La NG

Joe Hart (Angleterre) : «C'est de notre faute»

Le gardien anglais, coupable d'une erreur de main sur le deuxième but Islandais, reconnait que les joueurs sont responsables de la déconvenue de l'équipe d'Angleterre (1-2).

Joe Hart (gardien de but de l'Angleterre éliminée de l'Euro par l'Islande) : «En tant que groupe, c'est de notre faute. Tous les plans sont mis en place, on savait tout de l'Islande mais finalement on n'a pas été bon. Personnellement, je ne l'ai pas été non plus. Ce n'est pas une question de volonté, il n'y avait rien qu'on ne voulait plus. Ce ne sont que des mots cependant. On était en bonne position, mais on ne l'a pas fait. On va se prendre des coups et on le mérite. On va apprendre et essayer de ramener le football anglais là où il doit être. On n'a tout simplement pas réussi à revenir dans le match. Le prochain sélectionneur a du boulot sur les bras. On a travaillé dur, mais sans succès. C'est ainsi que l'on se souviendra de cette équipe.»

Wayne Rooney (Angleterre) : «Difficile à encaisser»

Wayne Rooney, l'attaquant et capitaine de l'Angleterre, avait du mal à digérer cette élimination face à l'Islande (1-2), ce lundi.

Wayne Rooney (Angleterre) : «Comment expliquer la défaite ? C'est simple, ils ont marqué deux buts, et malgré toutes nos occasions et on est jamais parvenu à égaliser. Nous savions que nous avions une meilleure équipe sur le papier, mais nous ne sommes pas parvenus à le prouver sur le terrain. Je ne sais pas ce qu'il faut améliorer à l'avenir. Un nouveau manager va venir et ce sera son rôle de trouver des solutions, ou au moins d'essayer d'en trouver.
C’est difficile à encaisser, c’est sûr. On partage tous la responsabilité de cette défaite, c’est un moment difficile. On est tous déçus, on a essayé mais on n’a pas réussi à marquer ce deuxième but. On respectait l’Islande en tant qu’équipe, on savait ce qu’ils avaient fait, on savait qu’ils étaient bons sur les phases arrêtées mais on n’a pas su les empêcher de marquer comme ça. Cette soirée va endurcir les jeunes joueurs de l’effectif. Ça va prendre un peu de temps avant pour s’en remettre, mais on va rebondir, on n’a pas le choix. C’est difficile à voir maintenant, mais l’équipe d’Angleterre a un bel avenir devant elle.»

La FA va discuter «très rapidement» du remplacement de Hodgson

La fédération anglaise (FA) «discutera de la suite très rapidement» après la démission du sélectionneur Roy Hodgson consécutive à l'élimination de l'Angleterre par l'Islande lundi en 8e de finale de l'Euro.

«Nous soutenons la décision de Roy Hodgson de démissionner et nous discuterons de la suite très rapidement», a indiqué l'instance après le départ du technicien de 68 ans, en poste depuis mai 2012. Les bookmakers ont déjà lancé les paris sur le futur sélectionneur. Gareth Southgate arrive en tête, devant Gary Neville, Alan Pardew, Brendan Rodgers, Eddie Howe ou encore Claudio Ranieri.

L'ANGLETERRE DEVIENT LA RISÉE DE L'EUROPE, LES NOTES DES JOUEURS NE DÉPASSENT PAS LE... ZÉRO

http://www.lanouvellegazette.be/1610338/article/2016-06-28/euro-2016-l-angleterre-devient-la-risee-de-l-europe-les-notes-des-joueurs-ne-dep

SORTIE DE L'ANGLETERRE DE L'EURO 2016: ROONEY EN PERDRAIT-IL SES CHEVEUX? (PHOTO)

http://www.lanouvellegazette.be/1611447/article/2016-06-29/sortie-de-l-angleterre-de-l-euro-2016-rooney-en-perdrait-il-ses-cheveux-photo

La conférence de presse surréaliste d'Hodgson après l'humiliation de l'Angleterre: "Je ne sais pas ce que je fais ici"

"Dommages personnels", "fragile": d'abord touché, le sélectionneur démissionnaire de l'Angleterre Roy Hodgson a progressivement retrouvé mardi son agressivité pour expliquer l'échec anglais lors de l'Euro-2016, alors qu'à côté de lui, le directeur général de la Fédération (FA) Martin Glenn a préparé l'avenir. "Je ne sais pas ce que je fais ici, je pensais qu'hier c'était suffisant", a répondu l'Anglais de 68 ans, visiblement sur la défensive après l'humiliant revers contre l'Islande (2-1) en 8e de finale. "Quelqu'un doit prendre les coups. J'essaie de récupérer, mais je suis un peu fragile. Je n'ai pas bien dormi. Un match en particulier m'a causé beaucoup de dommages personnels. Je m'attends à des critiques féroces", a-t-il poursuivi.

Les yeux rougis, le visage marqué, l'ex-sélectionneur est monté au pupitre comme à l'échafaud, avec à ses côtés Martin Glenn, le directeur général de la FA au teint hâlé, dans le rôle du bourreau. "Roy a montré toute son intégrité, c'est un homme d'honneur", l'a défendu le dirigeant en lui donnant le baiser de Judas. "Sa façon de partir, c'est la marque de l'homme. L'Islande n'est ni notre héritage, ni notre épitaphe."

Pendant ce temps-là, les 23 joueurs, revenus de Nice dans la matinée au lendemain de l'un des plus retentissants fiascos du foot anglais, quittaient dans le silence et un certain anonymat leur camp de base à Chantilly dans un bus, direction l'aéroport du Bourget.

Soutien des joueurs

Logiquement, la presse britannique a déjà commencé à se défouler, assurant que Hodgson, critiqué depuis plusieurs semaines pour ses choix, n'avait plus la confiance de ses joueurs. "Je tiens à dire au nom des joueurs que c'est faux, a fait savoir le capitaine Wayne Rooney dans un communiqué. Nous avons soutenu le sélectionneur, mais comprenons les raisons de son départ."

"Si c'est vrai, ils l'ont bien caché", a répondu Hodgson, redevenu offensif. "Je suis convaincu que ces joueurs répondront un jour aux attentes, brilleront en tournoi et j'espère que ce sera dès 2018". "Ils n'ont pas mal joué parce qu'ils s'en moquaient, mais parce que parfois ça arrive", a-t-il soutenu.

Dans ses petits souliers, Martin Glenn s'est également lancé dans une diatribe sur des échecs anglais aussi prématurés que systématiques. "En tournoi, l'Angleterre est friable et il faut comprendre pourquoi", a-t-il lancé. "On doit avoir une consultation large. Il ne faut pas pointer une seule chose, en disant que si on règle ça, ça marchera", a-t-il expliqué, répétant trois fois que l'Angleterre "devait peser".

La recherche d'un successeur

Hogdson démissionnaire, la recherche d'un successeur a commencé. Elle sera supervisée par trois personnes: le directeur technique Dan Ashworth, le membre du comité directeur David Gill, et Martin Glenn. Une procédure de six semaines maximum, selon la télévision britannique Sky. "On va chercher la meilleure personne, homme ou femme, pour le boulot, pas nécessairement le meilleur Anglais. On n'écarte personne", a expliqué Glenn, sans donner de nom.

Glenn Hoddle, sélectionneur de 1996 à fin 1998, a le soutien du public, avec 13% de vote favorable selon un sondage réalisé par la BBC mais l'entraîneur des Espoirs Gareth Southgate reste le favori des parieurs.

Le nom du second "sonne comme une évidence" dans les possibilités qui s'offrent à la FA, a laissé entendre Glenn en assurant que la fédération avait "un plan en tête pour un intérim" si l'oiseau rare se fait désirer.

Sentant alors que sa présence devenait saugrenue, Hodgson s'est vu proposer une dernière question. "On ne m'a pas forcé à venir", a-t-il assuré alors que son silence jusque-là avait été jugé assourdissant. "J'étais désireux que personne ici ne pense que j'avais peur d'affronter les médias. Je n'ai jamais fui, rien ni personne"

"J'ai été bien traité, je n'ai pas à me plaindre de la presse", a-t-il poursuivi, ironique, avant de se lever pour mettre, définitivement, fin à son mandat. "J'espère que ça vous convient, et sinon je ne vais pas m'excuser. Je vous laisse à vos histoires, merci pour le temps accordé."

RTL

Le fils de Rooney en pleurs sur la Une du Sun : sa maman, choquée, réagit sur Twitter

http://www.rtl.be/sport/football/euro-2016/le-fils-de-rooney-en-pleurs-sur-la-une-du-sun-sa-maman-choquee-reagit-sur-twitter-830565.aspx

"Nous avons fabriqué des bébés": l'ex-international anglais Jamie Carragher dézingue les Three Lions

"Nous avons fabriqué des bébés."

L'ancien défenseur de Liverpool Jamie Carragher n'a pas été tendre avec l'équipe nationale anglaise. Battus 2-1 par l'Islande en 1/8 de finale de l'Euro, les Three Lions ont été la risée de tout un pays.

"Trop mou. plus je pense à l'humiliation de l'Angleterre contre l'Islande, plus ces deux mots prennent du sens", écrit Jamie Carragher dans une chronique publiée sur le site du Daily Mail. Il poursuit: "Ils ont la vie facile. Ils travaillent sur des terrains impeccables et tout est fait pour qu'ils n'aient qu'à se concentrer sur le football. Nous pensons former des hommes, mais en fait, nous créons des bébés."
Et de continuer: "Ils ont été choyés dès leur plus jeune âge, ils ont de l'argent, quand les choses se passent mal, on leur a dit que ce n'est jamais de leur faute. Certains joueurs de 12-13 ans ont déjà des agents. Pourquoi?"

Un constat d'échec pour l'ancien taulier des Reds qui voit en Jurgen Klinsmann l'homme idéal pour remettre les Anglais sur le droit chemin: "Je ne suis pas contre un sélectionneur étranger. Selon moi, Jurgen Klinsmann est tout trouvé pour reprendre le flambeau."

La DH

Les raisons de l’échec anglais

Éliminée par l’Islande, l’Angleterre a vécu l’un des pires matches de son histoire lundi. Les causes du désastre sont nombreuses.
Ils se sont crus en plein rêve. Ou plutôt en plein cauchemar. Mais en sé réveillant mardi matin, la réalité est venue frapper les Anglais en plein visage. Ils ont été éliminés par la plus petite nation de l’Euro : l’Islande et ses 330.000 habitants.

"Humiliation", "désastre", "honte". Ces mots ont afflué dans la presse britannique mardi. Comment l’équipe qui a terminé en tête de son groupe de qualification, avec 30 points sur 30, une attaque de feu et une défense solide a-t-elle pu tomber si bas ? Tentative d’explication.

Roy Hodgson n’a jamais trouvé son équipe type : il a été le premier à être pointé du doigt. Déjà avant l’affront islandais, le sélectionneur anglais divisait au sein de son propre pays. Depuis le début du tournoi, ses choix étaient tous discutés. "Il n’a jamais réussi à trouver son équipe type", expliquait Alan Shearer sur le plateau de la BBC. "On a l’impression que les joueurs qui étaient sur le terrain étaient là par défaut, et qu’il n’y avait aucune entente collective. Le 4-3-3 n’a jamais fonctionné", enchérissait Rio Ferdinand. "Tous ses choix ont été mauvais. Demander à Harry Kane de tirer les corners, titulariser un mauvais Sterling, sélectionner Wilshere qui n’a pas joué 180 minutes cette saison… Rien ne tenait la route", continuait Shearer, qui a même laissé sous-entendre qu’il aurait mieux fait que Roy Hodgson s’il avait été à sa place…

L’échec du repositionnement de Wayne Rooney : on ne va pas se mentir. De prime abord, le recul dans l’entrejeu du capitaine nous a séduits. Lors du premier match, face à la Russie, le joueur de Manchester United s’est montré plutôt bon dans une position plus reculée. Mais à partir de la rencontre contre le pays de Galles, cette impression a disparu. Waine Rooney semblait perdu, mal à l’aise et continuellement en recherche de possibilités. Et force est de constater qu’il ne les a jamais trouvées…

Une attaque qui a fait pschiiiit : sur papier, l’Angleterre démarrait l’Euro avec des atouts offensifs à faire pâlir bon nombre de sélections. Harry Kane et Jamie Vardy, deux des meilleurs buteurs de Premier League, avaient l’intention de continuer sur la lancée de leur formidable saison. Il n’en a rien été. Mis à part le but égalisateur de Vardy face au pays de Galles, les deux hommes ont globalement déçu. C’est surtout le cas de Harry Kane, transparent. Au total, la sélection des Three Lions n’a inscrit que quatre petits buts sur tout le tournoi européen. Dont un sur penalty et un par Eric Dier, un milieu de terrain. C’est beaucoup trop peu pour une équipe qui en avait marqué 31 lors des qualifications.

La défense et Hart ont énormément souffert : là aussi, le contraste avec les éliminatoires est saisissant. La défense anglaise n’avait encaissé que trois buts en dix matches. Elle en a concédé plus (4) en quatre rencontres à l’Euro. La paire Smalling-Cahill n’a jamais rassuré, même dans ce qui devait être son point fort : son jeu aérien. Joe Hart a, lui aussi, été (très) à la peine. Il a reconnu avoir encaissé deux buts évitables (le coup franc de Bale contre le pays de Galles et le deuxième but islandais).

Pourtant , malgré les points évoqués ci-dessus, tout n’était pas à jeter dans les prestations proposées par l’Angleterre. Certains joueurs ont réalisé de belles performances, comme Eric Dier et Kyle Walker en début de compétition ou Daniel Sturridge contre le pays de Galles. Mais c’est collectivement que le bât a blessé.

L’échec anglais pose également une autre question : celle du niveau réel de la Premier League. La quasi-entièreté du noyau de Three Lions provient du championnat anglais. Et jamais, ils n’ont semblé pouvoir prendre la mesure des Islandais. La fatigue engendrée par une longue saison a-t-elle pesé sur les organismes ? Ou y a-t-il un manque de qualité évident dans le noyau ? Alan Shearer a répondu, à demi-mot, à la question. Selon lui, le niveau du championnat n’est pas en cause mais "si la Premier League est si forte, ce n’est pas grâce aux joueurs anglais. C’est grâce à la plus-value qu’apportent les joueurs et les entraîneurs étrangers". Un constat rude, de la part d’un des plus grands joueurs ayant participé à ce championnat dans les dernières décennies. Et qui a ouvertement postulé, pour le poste, désormais vacant, de sélectionneur de l’Angleterre.

Gareth Southgate comme futur sélectionneur ?
Dès l’annonce de la démission de Roy Hodgson, la Fédération anglaise a réagi. "Nous soutenons sa décision et nous discuterons de la suite très rapidement", explique le communiqué de la FA. "Comme toute la nation, nous sommes déçus de perdre ce soir et que notre parcours dans l’ Euro 2016 s’achève de façon prématurée. Nous avions de grands espoirs pour progresser dans la compétition et nous acceptons de ne pas avoir réussi à satisfaire nos attentes, ou celle du pays. Enfin, nos remerciements sincères vont aux supporters qui ont voyagé et nous ont incroyablement soutenus ce soir. Félicitations à l’Islande pour son quart de finale et nous lui souhaitons bonne chance contre la France ce week-end", termine le communiqué.

Désormais, l’heure est aux discussions pour trouver le nom du futur sélectionneur. Si Alan Shearer a déposé sa candidature pour succéder à Roy Hodgson, il n’est pas le favori des bookmakers. Un homme se détache en effet déjà dans les sondages. Il s’agit de Gareth Southgate, 45 ans. Ancien joueur de Crystal Palace, Aston Villa ou Middlesbrough, l’ex-international (57 sélections, 2 buts) est actuellement l’entraîneur des Espoirs anglais. D’autres pistes ont été citées : celles menant à Allan Pardew, Gary Neville ou encore… Arsène Wenger. Les paris sont lancés.

La DH

du changement mais pour quoi faire?

"Humiliation", "honte", "traumatisme", "Brexit": l'Angleterre s'est réveillée mardi avec une nouvelle gueule de bois après le séisme de l'élimination de l'Euro-2016 par l'Islande (2-1), suivie de la démission du sélectionneur. Tout est à reconstruire et le pays qui a inventé le foot mesure le chantier.

Les chiffres font très mal à Roy Hodgson, qui compte seulement trois victoires sur onze matchs en trois phases finales.

Malgré leur dix sur dix en éliminatoires, les Trois Lions n'ont plus remporté un match à élimination directe depuis le 8e contre l'Equateur au Mondial-2006.

Fort de ce constat, le technicien de 68 ans n'avait d'autre choix que de se retirer. Cela ne résout malheureusement pas tous les problèmes.

"Il aurait dû partir en 2014", écrit le Daily Mail qui parle de "vague sismique" et de "gâchis". "Il n'était pas l'homme de la situation, pas plus qu'il ne l'est maintenant. On a parlé de progrès, de promesse, de culture de la responsabilité. Mais sous pression, tout ça s'est évaporé", poursuit le quotidien britannique.

Comme Raymond Domenech avec la France après 2008, Hodgson a pourtant été maintenu après le Mondial au Brésil.

"On parle de Gareth Southgate pour remplacer Roy, détaille l'ex-international Alan Smith. A long ou moyen terme je ne sais pas. Mais dans l'immédiat, personne ne fait l'affaire. Il n'y a aucune évidence et c'est un problème pour la fédération anglaise (FA)".

"C'est une calamité. Je ne pense pas qu'ils veuillent repartir avec un étranger. On a essayé, ça n'a pas marché et ça va à l'encontre du football international", poursuit-il.

Alan Pardew, entraîneur à Crystal Palace, et Gary Neville, l'un des adjoints d'Hodgson, sont les deux autres noms qui reviennent. Sans conviction.

"Je suis intéressé de voir qui sera le prochain sélectionneur et si je suis sélectionné, j'irai!", a immédiatement assuré le capitaine de 30 ans Wayne Rooney, comme pour couper court à toute spéculation sur une éventuelle retraite.

Si le Red Devil peut encore rendre service, vraisemblablement comme milieu et non plus comme attaquant, le gardien Joe Hart, auteur de deux boulettes, le défenseur Gary Cahill, quelconque, et le milieu James Milner, inutile, ne sont assurés de rien.

"Les cadres se sont désintégrés", constate l'ex-sélectionneur Steve McClaren, crucifié en 2008 pour n'avoir pas qualifié l'Angleterre pour l'Euro-2008. "Il y a un manque de leadership, d'expérience. Pas de confiance en soi ou collective. Il va y avoir une enquête sur les joueurs, la préparation, la Premier League. C'est l'occasion de s'asseoir tranquillement et de dire: bon, c'est quoi exactement notre problème?", espère McClaren.

L'élimination révèle effectivement un problème sportif. L'Angleterre avait l'une des plus jeunes équipes en phase finale et ce manque d'expérience offensive combiné à un manque de qualité défensive a brutalement explosé.

A court terme, avec la Slovaquie, Malte, la Slovénie et l'Ecosse à affronter dans les éliminatoires du Mondial-2018, elle peut rebondir. Mais elle ne pourra pas s'épargner une réflexion globale.

"Cette élimination survient à une époque où la Premier League est un business mondial", analyse le Daily Telegraph. En cause, cette fameuse toute puissance financière du prestigieux championnat d'Angleterre qui étouffe la formation anglaise.

Avec John Stones (Everton) ou Marcus Rashford (Manchester United), l'Angleterre a des éléments d'avenir mais ils doivent pouvoir jouer régulièrement au plus haut niveau.

Que compte ainsi faire Jose Mourinho de Rashford, 18 ans, lui qui n'a pas l'habitude de miser sur les jeunes?

Jusque-là, la Fédération anglaise s'est toujours cassé les dents sur la Premier League pour faire évoluer des règles très favorables aux joueurs étrangers.

Sur ce point, le Brexit, le vrai, pourrait avoir une conséquence positive en refermant le pays sur lui-même.

rtbf

Arsène Wenger possible sélectionneur de l'Angleterre selon la presse britannique

Depuis la démission de Roy Hodgson lundi suite à l'élimination de l'Angleterre à l'Euro contre l'Islande, Arsène Wenger fait partie des favoris à sa succession.

La presse britannique essaye de deviner le nom du prochain sélectionneur anglais depuis le départ de Roy Hodgson lundi consécutif à l'élimination des Three Lions lors de l'Euro contre l'Islande. Plusieurs noms ont été évoqués dès mardi, notamment celui de l'actuel entraîneur d'Arsenal, le Français Arsène Wenger.

Martin Glenn, le président de la Fédération anglaise de football, a précisé en conférence de presse qu'il n'écartait pas la possibilité de nommer un technicien étranger. Il a aussi admis qu'il était prêt à attendre plusieurs mois avec un sélectionneur par intérim si cela permettait d'engager le candidat idéal dans le but, selon le Daily Mail, de gagner une deuxième étoile lors de la Coupe du monde 2022 au Qatar.

Signature en 2017 ?

Arsène Wenger, dont le contrat avec Arsenal s'achève en 2017, pourrait donc rejoindre l'Angleterre à la fin de la saison prochaine. Gareth Southgate, actuel entraîneur des Espoirs, pourrait occuper le poste durant cette période. Le Guardian justifie cette hypothèse en rappelant une déclaration du DTN anglais Dan Ashworth : «Est-ce qu'Arsène a une formidable compréhension de la Premier League, des joueurs, des médias, et des attentes des Anglais ? Évidemment.»
Pour les bookmakers, la cote d'Arsène Wenger est montée en flèche ces dernières heures. Alors que mardi après-midi, le Français n'était même pas dans les dix favoris sur le site SkyBet, il est remonté au cinquième rang mercredi derrière Gareth Southgate, Glenn Hoddle, Eddie Howe et Harry Redknapp.

Raheem Sterling CHOQUE l'Angleterre en exposant ses objets de luxe "que les joueurs islandais ne peuvent se payer" (vidéo)

Raheem Sterling a posté une vidéo sur les réseaux sociaux quelques heures après la défaite humiliante de l'Angleterre face à l'Islande à l'Euro 2016. Une vidéo qualifiée de "choquante" par les médias britanniques et par une large partie du public.

En effet, l'attaquant de Manchester City se plait à exposer tous les objets qui font qu'il a une vie de luxe, tels qu'un évier orné de cristaux, des WC en argent, une Ferrari, une Range Rover et bien d'autres preuves qu'à seulement 21 ans, il est déjà millionnaire.

En plus de juger le contenu dérangeant, les observateurs estiment que le moment choisi, quelques jours après l'humiliation vécue par l'Angleterre contre l'Islande, n'est vraiment pas approprié. Et Sterling en rajoute, mettant en légende "My team winning" sous de nombreuses images. Une façon de dire que sur le plan matériel, en tant que joueur anglais évoluant en Premier League, il est largement gagnant face aux Islandais...



RTL

Les footballeurs gagnent bien trop d'argent et cela leur monte à la tête !!!!!!

Ce supporter anglais perd son sang froid contre l'Islande, mais on comprend mieux pourquoi désormais (vidéo)

http://www.rtl.be/sport/football/euro-2016/ce-supporter-anglais-perd-son-sang-froid-contre-l-islande-mais-on-comprend-mieux-pourquoi-desormais-video--831142.aspx

"Je suis ici pour la violence", "ce ne sont que de p****** de gitans": la vidéo des supporters anglais qui fait HONTE à tout leur pays

Je suis juste ici pour la violence", "Si vous aussi vous détestez tous les Musulmans, claquez dans vos mains", "Ce ne sont que de p...... de gitans". La chaîne britannique Channel 4 a publié un documentaire choquant qui dévoile le pire aspect des supporters anglais en France.

La violence a d'ailleurs jeté une ombre sur l'Euro en marge d'Angleterre-Russie, match à risques qui a eu lieu à Marseille samedi 11 juin. Le match était programmé au stade Vélodrome, mais les scènes de guérilla urbaine se sont succédées depuis jeudi soir sur le Vieux-Port, avec des hooligans fortement alcoolisés.

Un nouveau seuil a été franchi dans la violence peu avant la rencontre, avec une série de heurts entre supporters des deux camps et contre les forces de l'ordre.

Pour rappel, l'Islande, qui participe à son premier Euro, a stupéfait l'Europe et humilié l'Angleterre, sortant les hommes de Roy Hodgson en 1/8e de finale. Le sélectionneur n'a d'ailleurs eu d'autre choix que de démissionner sur le champ.



rtl

La piste Laurent Blanc prend de l'ampleur

L'Angleterre penserait à Laurent Blanc pour être son nouveau sélectionneur.

Libre de tout contrat depuis son départ du PSG, Laurent Blanc a le profil pour être le prochain sélectionneur de l'Angleterre. Selon The Independent, le manager français ferait partie des favoris pour succéder à Roy Hodgson notamment après le refus de Gareth Southgate. Parlant anglais pour avoir joué à Manchester United entre 2001 et 2003, Blanc est le favori de David Gill, vice-président de la fédération qui l'a connu à MU, quand il était directeur exécutif des Red Devils.

En quelques heures, sa cote chez les bookakers est passée de 22 contre 1 (10e favori) à 12 contre 1 (8e).

L'ANGLETERRE TACLÉE PAR SON ANCIEN ÉQUIPEMENTIER APRÈS SON ÉLIMINATION

Umbro n’a pas manqué d’humour pour commenter l’élimination de l’Angleterre à l’Euro 2016 par l’Islande.

L’élimination de l’Angleterre par l’Islande a été largement commentée sur Internet. Même Umbro, son ancien équipementier, y est allé d’un petit mot sur Twitter. «  L’Angleterre était bonne quand nous faisions les équipements  », a plaisanté Umbro. Pas sûr que cette touche d’humour réconforte les coéquipiers de Wayne Rooney.



La NG

GARETH SOUTHGATE NE VEUT PAS SUCCÉDER À HODGSON COMME SÉLECTIONNEUR DE L'ANGLETERRE

L’entraîneur des Espoirs anglais ne veut pas du poste laissé vacant par Roy Hodgson à la suite de l’Euro 2016.

Gareth Southgate ne veut pas succéder à Roy Hodgson au poste de sélectionneur de l’équipe Angleterre de football, selon la BBC.

L’entraîneur des Espoirs anglais depuis 2013, l’ancien international d’Aston Villa, 45 ans, a entraîné auparavant Middlesbrough entre 2006 et 2009.

Les Français Arsène Wenger, dont le contrat s’achève à Arsenal en fin de saison, et Laurent Blanc, ex-joueur de Manchester United qui vient d’être remercié par le PSG, sont évoqués comme candidats possibles.

L’Angleterre est à la recherche du 14e sélectionneur de son histoire (sans compter les 3 intérimaires qui n’ont dirigé qu’un match) après la démission de Roy Hodgson (68 ans), en poste depuis 4 ans, au soir de l’élimination en 1/8e de finale de l’Euro face à l’Islande (1-2).

La Fédération anglaise veut disposer d’un sélectionneur avant le 1er match des qualifications du Mondial 2018 contre la Slovaquie le 4 septembre.

La NG

Euro 2016 : la triste fin de Leo, la mascotte de l'équipe d'Angleterre

http://www.francetvinfo.fr/sports/foot/euro/euro-2016-la-triste-fin-de-leo-la-mascotte-de-l-equipe-d-angleterre_1523163.html

Wayne Rooney se console à Ibiza

Alors que l'Angleterre a été éliminée de l'Euro par l'Islande en 8es de finale, le capitaine Wayne Rooney a vite tourné la page. Le joueur de Manchester United a été pris en photo dans un avion menant à Ibiza.


Rooney a vite digéré l'élimination. (D.R)

Le mini séisme qui frappe le football anglais, après la piteuse élimination de la sélection contre l'Islande, en 8es de finale de l'Euro, n'a pas empêché Wayne Rooney de se tourner rapidement vers ses vacances. Le capitaine des Three Lions a été pris en photo dans un avion menant à Ibiza par un fan, en compagnie de sa femme Coleen. Pour la discrétion, c'est manqué.

Un Cantona survolté se propose comme nouveau coach anglais

http://www.rtbf.be/sport/insolites/detail_un-cantona-dejante-se-propose-comme-nouveau-coach-anglais?id=9342997