Wimbledon acf
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Wimbledon acf
Le Wimbledon Old Central Football Club est fondé en 1889. Renommé Wimbledon FC, il remporte la FA Cup Amateur en 1963. Devenu professionnel en 1965, il gravit les échelons du football anglais, au point de remporter la FA Cup en 1988.Mme Thatcher déclara; "si Wimbledon parvient a se maintenir en première league,diminuer la dette du pays est alors possible...."pfff quelle salope.....
Contraint d'abandonner son vétuste stade Plough Lane, le club entame une dégringolade sportive. Suite au déménagement de l'équipe à Milton Keynes, le Wimbledon FC devient Milton Keynes Dons FC.
Le club voit le jour en 2002 suite au transfert du club de Wimbledon FC à Milton Keynes. Les fans des Dons firent s'opposèrent à ce transfert. Malgré quelques soutiens affichés en Grande-Bretagne, le club déménagea en juillet 2003. Les fans des Dons décidèrent alors de fonder un club. Le transfert à Milton Keynes fut retardé d'une saison en raison de problème de stade à Milton Keynes, aussi, les MK Dons évoluèrent encore à Londres en 2002-2003... devant des tribunes vides ! Sans soutien populaire, le "Franchise FC" (surnom moqueur du Milton Keynes Dons FC) fut relégué en équivalent D3. Dans le même temps, AFC Wimbledon faisait le plein dans son stade de 4.500 places. Le club est un modèle pour beaucoup, et le FC United of Manchester fondé en 2005 suite à la prise de contrôle par la famille Glazer procède du même esprit : le refus des dérives purement financières.
L'AFC Wimbledon connaît quatre promotions en six saisons (2003-2009). En remportant la Blue Square South (équivalent de la D6) en 2009, il atteint la Blue Square Premier (D5), et se retrouve à une marche de la Football League.
Les fans et le site internet officiel du club revendiquent, assez logiquement, le passé du Wimbledon FC jusqu'en mai 2002.
Bref, un gros coup de coeur pour cette équipe.Mon 1er match a Upton Park. Voir Vinnie Jones c' était quelque chose....belle époque
Contraint d'abandonner son vétuste stade Plough Lane, le club entame une dégringolade sportive. Suite au déménagement de l'équipe à Milton Keynes, le Wimbledon FC devient Milton Keynes Dons FC.
Le club voit le jour en 2002 suite au transfert du club de Wimbledon FC à Milton Keynes. Les fans des Dons firent s'opposèrent à ce transfert. Malgré quelques soutiens affichés en Grande-Bretagne, le club déménagea en juillet 2003. Les fans des Dons décidèrent alors de fonder un club. Le transfert à Milton Keynes fut retardé d'une saison en raison de problème de stade à Milton Keynes, aussi, les MK Dons évoluèrent encore à Londres en 2002-2003... devant des tribunes vides ! Sans soutien populaire, le "Franchise FC" (surnom moqueur du Milton Keynes Dons FC) fut relégué en équivalent D3. Dans le même temps, AFC Wimbledon faisait le plein dans son stade de 4.500 places. Le club est un modèle pour beaucoup, et le FC United of Manchester fondé en 2005 suite à la prise de contrôle par la famille Glazer procède du même esprit : le refus des dérives purement financières.
L'AFC Wimbledon connaît quatre promotions en six saisons (2003-2009). En remportant la Blue Square South (équivalent de la D6) en 2009, il atteint la Blue Square Premier (D5), et se retrouve à une marche de la Football League.
Les fans et le site internet officiel du club revendiquent, assez logiquement, le passé du Wimbledon FC jusqu'en mai 2002.
Bref, un gros coup de coeur pour cette équipe.Mon 1er match a Upton Park. Voir Vinnie Jones c' était quelque chose....belle époque
Marado06- Administrateur Hammer
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Re: Wimbledon acf
bon reportage mon marado tu m'aura appris quelques chose tien ce jeudi matin je trouve également bien sympa la photo avec la mini tribune derrière le goal
Thure65x- Administrateur Hammer
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Re: Wimbledon acf
Putain Vinnie Jones : un vrai découpeur !!
Il joue les méchant dans des films de Tarantino maintenant
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Scotch- Super Hammer
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Re: Wimbledon acf
Wimblebon redevient professionnel en montant en league 2!!!!!
Belle saison ou ils terminent 2eme.....
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Marado06- Administrateur Hammer
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Re: Wimbledon acf
Je me souvient d'un match en coupe intertoto en 1995 entre Le sporting de charleroi et Wimbledon
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Re: Wimbledon acf
Ils ont battus Luton Town en finale de play offs.
Tant pis pour les Hatters qui essaient désespérément de remonter depuis quelques années !!
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Scotch- Super Hammer
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Re: Wimbledon acf
http://www.afcwimbledon.co.uk/matches.php?Psection_id=5
Une pensée pour mes petits poulains, qui affrontent nos voisins DAG AND RED derniers de la league2
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Marado06- Administrateur Hammer
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Re: Wimbledon acf
Les "bad boys/girls" du sport (5/10): Onze cinglés en short au Crazy Gang de Wimbledon
Le "Crazy Gang" de Wimbledon a affolé l’Angleterre à la fin des années 80.
Des fous, des brutes, des hooligans en short, des bouchers, des crapules… des génies. Nombreux sont les qualificatifs qui ont été utilisés pour évoquer Vinnie, Lawrie, John, Alan, Nigel, Dennis, Brian et les autres. Dans les années 80, ils ont semé la terreur mais enchaîné les succès sur toutes les pelouses d’Angleterre. Retour sur l’incroyable histoire du "Crazy Gang" de Wimbledon.
Les prémices en 1978
L’improbable aventure de cette bande d’insouciants footballeurs n’aurait jamais vu le jour sans un premier cinglé. Nous sommes en 1978. Le Wimbledon FC vient d’accéder à la D4 et se professionnalise. Steve Parsons, ailier fraîchement arrivé au club, lance officiellement le futur gang en transmettant sa folie à tout un groupe.
Lors d’une fête d’anniversaire, Parsons s’est par exemple amusé à reprendre de la tête des pots de terre lancés depuis le grenier… le tout en étant à cheval. Le jeune Wally Downes (18 ans en 1979) prend brillamment le relais pour mener cette joyeuse bande. Il suspend le kiné du club par-dessus bord lors d’une sortie en bateau, pour s’amuser… Il bizute le chauffeur de bus en claquant un poisson sur son crâne.
Dave Basset, l’huile sur le feu
Au début des années 80, le noyau du Wimbledon FC est très jeune et ne pense qu’à s’amuser et à faire des conneries. Dave Basset est alors adjoint du coach Dario Gradi, qui n’est jamais parvenu à imposer sa discipline dans cette équipe qui végète en Division 4. Puis tout bascule en 1981. L’homme d’affaires libanais Sam Hammam rachète le Wimbledon FC, son stade et même le pub juste à côté. Puis il place Dave Basset à la tête de l’équipe. L’ex-milieu de terrain des Dons (1974-1978) débarque avec sa philosophie…
"Pourquoi faire vingt-cinq passes pour aller de l’autre côté si l’important est d’aller de l’autre côté ?" s’amusait Bassett, aussi perché que son patron : "Nous n’arrosions pas la pelouse. Nous ne l’utilisions pas. Nous utilisions les airs."
Limpide et imparable. Le Wimbledon FC prône un jeu long pour envoyer le ballon le plus souvent dans le grand rectangle. Du classique à l’époque. Mais avec un ingrédient supplémentaire qui va faire toute la différence : intimider les adversaires. Créer la peur.
Jeu très (trop) physique, coups de coude sournois, tacles assassins, le style du jeu du Crazy Gang vient de naître.
De la D4 à la D1
Si le Crazy Gang, nom d’abord utilisé en interne par le staff, a atteint une notoriété mondiale à la fin des années 80, ce n’est évidemment pas depuis la D4. Le club a très vite grimpé les échelons en utilisant sa tactique particulière dès l’arrivée des adversaires au stade de Plough Lane.
Un vestiaire saccagé, des toilettes bouchées attendent les visiteurs, qui entendent à travers les murs les cris des membres du Crazy Gang qui tentent déjà de déstabiliser leurs invités. Durant l’échauffement, le coach Dave Basset met en place une première tactique : courir les bras en l’air et hurlant "power" pour perturber l’adversaire.
"Nous étions une bande d’espoirs formés au club avec des caractères très forts, nous avions grandi ensemble", a confié Glyn Hodges, membre du gang de 1981 à 1987, dans une interview relayée par So Foot. "Et Dave Bassett nous encourageait clairement à nous battre. Ça pouvait être dans un pub, en déplacement, à l’entraînement, n’importe où …" Histoire de faire monter la testostérone et d’être prêt pour le week-end.
Rapidement, l’équipe transforme sa méthode et son jeu kick and rush en résultats. De 1983 à 1984, le club enchaîne deux promotions puis débarque finalement au sein de l’élite en 1986. " Quand nous avons repris le train pour King’s Cross après le dernier match, nous avons fait une énorme bringue à l’intérieur, qui a continué ensuite. Pas seulement pour la soirée, mais pendant des jours", raconte Hodges.
La folie d’un groupe hors du temps arrive en D1. C’est toute l’Angleterre qui se met à trembler.
Les vrais gangsters débarquent
En cours de route, les Dons se renforcent en recrutant d’autres chiens fous. Nigel Winterburn arrive en 1983, Lawrie Sanchez en 1984, Dennis Wise en 1985 et surtout John Fashanu et Vinnie Jones en 1986. Les voilà prêts à terroriser la Football League First Division (nom de la D1 anglaise avant la naissance de la Premier League en 1992).
La première saison en D1 se solde par un premier exploit : une sixième place, devant notamment Manchester United et Chelsea. "Il y a un journaliste qui avait écrit que si Wimbledon n’était pas relégué à la fin de la saison, il nous enverrait une caisse de champagne", s’amuse Glyn Hodges. "Nous avons fini sixièmes, et nous avons bu son champagne pour fêter ça."
En 1987, Dave Basset s’en va à Watford et cède sa place à Bobby Gould. L’occasion de confirmer leur statut d’équipe la plus détestée du Royaume. Aux antipodes des valeurs prônées par les prestigieux clubs anglais du top, les joueurs de Wimbledon ne connaissent pas le mot fair-play. Tout ce qu’ils souhaitent, c’est s’amuser, cogner, faire peur, gagner et picoler après les matchs…
1988, l’apogée…
L’histoire se souviendra de l’attitude des joueurs mais aussi de cette fameuse saison 1987-1988. Le 14 mai 1988, Wimbledon dispute face à Liverpool la finale d’une FA Cup atteinte presque miraculeusement. Toute l’Angleterre soutient les Reds, déjà sacrés champions d’Angleterre quelques jours plus tôt.
Mais Wimbledon fait ce qu’il sait faire le mieux. Jouer avec envie… et avec les coudes et les crampons. Un but de Lawrie Gonzalez offre ensuite le titre au "Crazy Gang", le seul et unique de l’histoire du club. Sans la catastrophe du Heysel de 1985 et l’interdiction de compétition européenne aux clubs anglais, Vinnie Jones and co. auraient eu l’occasion d’aiguiser leurs crampons de l’autre côté de la Manche.
Puis le déclin…
Ce sacre de 1988 marque le début de la fin du "Crazy Gang". Déjà une saison plus tôt, le départ du coach Dave Basset avait amorcé ce déclin.
En 1989, Vinnie Jones part pour Leeds, Dennis Wise s’en va à Chelsea en 1990. Puis vient une terrible nouvelle en 1991 : les stades anglais doivent être rénovés pour davantage de sécurité suite au drame de Hillsborough en 1989. Le Wimbledon FC est obligé de quitter Plough Lane. L’âme du club s’évapore avec.
Le club coule peu à peu financièrement et descend en D2 en 2000. La même année, le boss Sam Hammam se retire. Le nouveau propriétaire fait disparaître les Dons en 2004 en faisant déménager le club du côté de Milton Keynes, à une centaine de kilomètres de Wimbledon. Loin des frasques du Crazy Gang.
"Je m’appelle Vinnie Jones et je vais t’arracher l’oreille"
Vinnie Jones, c’est le visage du "Crazy Gang". Et une reconversion à Hollywood.
Nous sommes le 6 février 1988, quelques semaines avant la finale de FA Cup. Wimbledon accueille Newcastle et sa pépite Paul Gascoigne, alors âgé de 20 ans. Vinnie Jones en fait la proie idéale. Une photo mythique en est ressortie (voir ci-dessous), mais surtout une phrase mémorable de Jones citée par Gascoigne lui-même.
"Il s’est approché de moi pour me dire : ‘Je m’appelle Vinnie Jones, je suis un gitan, je gagne beaucoup de fric et je vais t’arracher l’oreille avec les dents puis tout recracher dans l’herbe. Tu es seul, mon gros, tout seul avec moi !’ Je ne me suis jamais plaint d’être taclé, mais il s’agissait à chaque fois de pures agressions !", se souvient l’ex-international anglais.
Même lors de la finale de FA Cup de 1988, le Boucher des Dons n’a pas hésité à couper des jambes… "J’ai annoncé à Fashanu que j’allais démonter Steve McMahon (NdlR : milieu de Liverpool)" , se souvient Vinnie Jones dans un entretien sur RMC. "Je lui ai dit que j’allais le faire très tôt dans le match car, devant 100 000 personnes, ça m’étonnerait que l’arbitre ait les co*** de m’exclure."
C’est exactement ce qui s’est passé. De quoi affirmer sa réputation de joueur le plus violent de l’histoire du football. Au cours de sa carrière, il a été expulsé à 12 reprises et a reçu 104 cartes jaunes dont une après seulement 3 secondes de jeu. Un record…
La notoriété de Vinnie Jones, qui a quitté Wimbledon en 1989 pour voyager à Leeds, Sheffield et Chelsea avant de revenir à Plough Lane de 1992 à 1996, a encore gonflé après sa carrière. Sa réputation arrive jusqu’aux oreilles de plusieurs réalisateurs qui voient en lui le profil parfait pour jouer la crapule.
Evasion, 60 secondes chrono, X-Men, Irish Gangster… il enchaîne les films et s’exporte à Hollywood. Il multiplie aussi les apparitions dans plusieurs séries comme MacGyver, NCIS, Chuck et Arrow. Son personnage l’a même suivi hors des studios. Il a par exemple frappé l’un de ses voisins en 1997, ou encore giflé le passager d’un avion et menacé de mort le personnel de cabine en 2003. C’était ça, Vinnie Jones. Il poursuit aujourd’hui sa petite carrière d’acteur.
La DH
Le "Crazy Gang" de Wimbledon a affolé l’Angleterre à la fin des années 80.
Des fous, des brutes, des hooligans en short, des bouchers, des crapules… des génies. Nombreux sont les qualificatifs qui ont été utilisés pour évoquer Vinnie, Lawrie, John, Alan, Nigel, Dennis, Brian et les autres. Dans les années 80, ils ont semé la terreur mais enchaîné les succès sur toutes les pelouses d’Angleterre. Retour sur l’incroyable histoire du "Crazy Gang" de Wimbledon.
Les prémices en 1978
L’improbable aventure de cette bande d’insouciants footballeurs n’aurait jamais vu le jour sans un premier cinglé. Nous sommes en 1978. Le Wimbledon FC vient d’accéder à la D4 et se professionnalise. Steve Parsons, ailier fraîchement arrivé au club, lance officiellement le futur gang en transmettant sa folie à tout un groupe.
Lors d’une fête d’anniversaire, Parsons s’est par exemple amusé à reprendre de la tête des pots de terre lancés depuis le grenier… le tout en étant à cheval. Le jeune Wally Downes (18 ans en 1979) prend brillamment le relais pour mener cette joyeuse bande. Il suspend le kiné du club par-dessus bord lors d’une sortie en bateau, pour s’amuser… Il bizute le chauffeur de bus en claquant un poisson sur son crâne.
Dave Basset, l’huile sur le feu
Au début des années 80, le noyau du Wimbledon FC est très jeune et ne pense qu’à s’amuser et à faire des conneries. Dave Basset est alors adjoint du coach Dario Gradi, qui n’est jamais parvenu à imposer sa discipline dans cette équipe qui végète en Division 4. Puis tout bascule en 1981. L’homme d’affaires libanais Sam Hammam rachète le Wimbledon FC, son stade et même le pub juste à côté. Puis il place Dave Basset à la tête de l’équipe. L’ex-milieu de terrain des Dons (1974-1978) débarque avec sa philosophie…
"Pourquoi faire vingt-cinq passes pour aller de l’autre côté si l’important est d’aller de l’autre côté ?" s’amusait Bassett, aussi perché que son patron : "Nous n’arrosions pas la pelouse. Nous ne l’utilisions pas. Nous utilisions les airs."
Limpide et imparable. Le Wimbledon FC prône un jeu long pour envoyer le ballon le plus souvent dans le grand rectangle. Du classique à l’époque. Mais avec un ingrédient supplémentaire qui va faire toute la différence : intimider les adversaires. Créer la peur.
Jeu très (trop) physique, coups de coude sournois, tacles assassins, le style du jeu du Crazy Gang vient de naître.
De la D4 à la D1
Si le Crazy Gang, nom d’abord utilisé en interne par le staff, a atteint une notoriété mondiale à la fin des années 80, ce n’est évidemment pas depuis la D4. Le club a très vite grimpé les échelons en utilisant sa tactique particulière dès l’arrivée des adversaires au stade de Plough Lane.
Un vestiaire saccagé, des toilettes bouchées attendent les visiteurs, qui entendent à travers les murs les cris des membres du Crazy Gang qui tentent déjà de déstabiliser leurs invités. Durant l’échauffement, le coach Dave Basset met en place une première tactique : courir les bras en l’air et hurlant "power" pour perturber l’adversaire.
"Nous étions une bande d’espoirs formés au club avec des caractères très forts, nous avions grandi ensemble", a confié Glyn Hodges, membre du gang de 1981 à 1987, dans une interview relayée par So Foot. "Et Dave Bassett nous encourageait clairement à nous battre. Ça pouvait être dans un pub, en déplacement, à l’entraînement, n’importe où …" Histoire de faire monter la testostérone et d’être prêt pour le week-end.
Rapidement, l’équipe transforme sa méthode et son jeu kick and rush en résultats. De 1983 à 1984, le club enchaîne deux promotions puis débarque finalement au sein de l’élite en 1986. " Quand nous avons repris le train pour King’s Cross après le dernier match, nous avons fait une énorme bringue à l’intérieur, qui a continué ensuite. Pas seulement pour la soirée, mais pendant des jours", raconte Hodges.
La folie d’un groupe hors du temps arrive en D1. C’est toute l’Angleterre qui se met à trembler.
Les vrais gangsters débarquent
En cours de route, les Dons se renforcent en recrutant d’autres chiens fous. Nigel Winterburn arrive en 1983, Lawrie Sanchez en 1984, Dennis Wise en 1985 et surtout John Fashanu et Vinnie Jones en 1986. Les voilà prêts à terroriser la Football League First Division (nom de la D1 anglaise avant la naissance de la Premier League en 1992).
La première saison en D1 se solde par un premier exploit : une sixième place, devant notamment Manchester United et Chelsea. "Il y a un journaliste qui avait écrit que si Wimbledon n’était pas relégué à la fin de la saison, il nous enverrait une caisse de champagne", s’amuse Glyn Hodges. "Nous avons fini sixièmes, et nous avons bu son champagne pour fêter ça."
En 1987, Dave Basset s’en va à Watford et cède sa place à Bobby Gould. L’occasion de confirmer leur statut d’équipe la plus détestée du Royaume. Aux antipodes des valeurs prônées par les prestigieux clubs anglais du top, les joueurs de Wimbledon ne connaissent pas le mot fair-play. Tout ce qu’ils souhaitent, c’est s’amuser, cogner, faire peur, gagner et picoler après les matchs…
1988, l’apogée…
L’histoire se souviendra de l’attitude des joueurs mais aussi de cette fameuse saison 1987-1988. Le 14 mai 1988, Wimbledon dispute face à Liverpool la finale d’une FA Cup atteinte presque miraculeusement. Toute l’Angleterre soutient les Reds, déjà sacrés champions d’Angleterre quelques jours plus tôt.
Mais Wimbledon fait ce qu’il sait faire le mieux. Jouer avec envie… et avec les coudes et les crampons. Un but de Lawrie Gonzalez offre ensuite le titre au "Crazy Gang", le seul et unique de l’histoire du club. Sans la catastrophe du Heysel de 1985 et l’interdiction de compétition européenne aux clubs anglais, Vinnie Jones and co. auraient eu l’occasion d’aiguiser leurs crampons de l’autre côté de la Manche.
Puis le déclin…
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"Il s’est approché de moi pour me dire : ‘Je m’appelle Vinnie Jones, je suis un gitan, je gagne beaucoup de fric et je vais t’arracher l’oreille avec les dents puis tout recracher dans l’herbe. Tu es seul, mon gros, tout seul avec moi !’ Je ne me suis jamais plaint d’être taclé, mais il s’agissait à chaque fois de pures agressions !", se souvient l’ex-international anglais.
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C’est exactement ce qui s’est passé. De quoi affirmer sa réputation de joueur le plus violent de l’histoire du football. Au cours de sa carrière, il a été expulsé à 12 reprises et a reçu 104 cartes jaunes dont une après seulement 3 secondes de jeu. Un record…
La notoriété de Vinnie Jones, qui a quitté Wimbledon en 1989 pour voyager à Leeds, Sheffield et Chelsea avant de revenir à Plough Lane de 1992 à 1996, a encore gonflé après sa carrière. Sa réputation arrive jusqu’aux oreilles de plusieurs réalisateurs qui voient en lui le profil parfait pour jouer la crapule.
Evasion, 60 secondes chrono, X-Men, Irish Gangster… il enchaîne les films et s’exporte à Hollywood. Il multiplie aussi les apparitions dans plusieurs séries comme MacGyver, NCIS, Chuck et Arrow. Son personnage l’a même suivi hors des studios. Il a par exemple frappé l’un de ses voisins en 1997, ou encore giflé le passager d’un avion et menacé de mort le personnel de cabine en 2003. C’était ça, Vinnie Jones. Il poursuit aujourd’hui sa petite carrière d’acteur.
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