Hooliganisme
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Re: Hooliganisme
Euro 2016: un groupe de hooligans allemands provoque de nouvelles échauffourées à Lille, avant Allemagne-Ukraine (vidéos)
http://www.lanouvellegazette.be/1596672/article/2016-06-12/euro-2016-un-groupe-de-hooligans-allemands-provoque-de-nouvelles-echauffourees-a
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Re: Hooliganisme
ILS FONT PLUS PARLER D'EUX QUE LEUR SÉLECTION: MAIS QUI SONT CES HOOLIGANS RUSSES?
Depuis le début de l’Euro en France, les hooligans russes font plus parler d’eux que leur équipe nationale. Qui sont-ils ? Tour d’horizon en cinq points.
Les hooligans russes font énormément parler d’eux. Voici cinq points pour tout savoir sur eux.
Quand sont-ils apparus ?
Il faut attendre la chute de l’Union soviétique en 1991 pour voir apparaître les premiers groupes de hooligans en Russie. « Il n’y avait pas de groupes ici avant le début des années 1990, ils ont été entièrement inspirés par les hooligans de football anglais. Ils ont cherché à les imiter », résume Vladimir Kozlov, auteur d’un livre et d’un documentaire sur les hooligans tourné pour la télévision russe.
Le terme « firm », qui désigne en argot anglais ces groupes de hooligans, apparaît tel quel en russe. La hiérarchie de ces « firms » est secrète, mais le « Iaroslavka », le groupe des hooligans du CSKA Mosclou est l’un des plus connus.
Qui sont-ils ?
Les hooligans russes mènent des vies ordinaires, ont des familles. Et sont plus jeunes et en meilleure condition physique que leurs homologues anglais, estiment deux hooligans russes après avoir participé samedi aux affrontements à Marseille qui ont fait 35 blessés.
« Nous ne buvons pas et nous faisons de l’exercice, alors qu’ils boivent et ne font pas d’exercice », explique Denis, 32 ans. « Àun moment donné, nos chemins se croisent, et qu’est-ce qu’ils espèrent ? », ironise-t-il.
Vladimir, un autre hooligan de 30 ans, marié et père de deux enfants, situe à « 20 à 30 ans » l’âge de ses camarades de bagarres. « Laplupart sont des sportifs qui pratiquent la boxe ou un art martial », précise ce responsable des relations publiques.
Combien sont-ils ?
Peu, selon Vladimir Kozlov. « Je pense qu’il y en a peut-être quelques centaines ou quelques milliers au maximum », affirme-t-il.
Tous les Russes qui ont participé aux affrontements en France ne sont pas forcément membres d’un groupe organisé. Mais certains semblent l’être. Pour preuve, certains « portent des T-Shirts presque identiques et semblent pratiquer le même sport », estime M. Kozlov. En France, pendant l’Euro, des T-shirts des « Orel Butchers », groupe affilié au Lokomotiv Moscou, reviennent sur les photos à Marseille samedi et à Lille ce mardi lors d’escamourches. Ils ont été imprimés pour l’occasion, avec la mention « Tour de France », en français, et une insulte en anglais « Fuck Euro-2016 »
Se battre et pourquoi ?
Pour ces groupes, le plus important est de se battre contre les autres hooligans qu’ils considèrent comme leurs ennemis. « Les affrontements ont lieu en dehors des stades et très peu de personnes sont au courant », explique M. Kozlov.
Un point de vue partagé par Denis : « Le football, c’est secondaire. Je pense que ce sport n’est pas amusant et n’est pas intéressant ».
Lorsqu’il s’agit de se frotter à un autre pays, cela devient une « question d’honneur et un test de nos forces et de nos capacités à nous organiser et à nous battre », raconte-t-il.
Vladimir assure que ses camarades respectent un strict code de conduite, en n’utilisant que leurs poings. Mais, selon M. Kozlov, ces règles sont souvent violées. En pratique, ils « se servent de tout ce qu’ils peuvent trouver ».
Que font les autorités russes ?
Les bagarres dans les stades russes, les insultes racistes lancées à l’encontre des joueurs de couleur, n’aboutissent que rarement à des sanctions sévères pour leurs auteurs.
En 2012, la Russie a adopté une loi renforçant les sanctions contre les fauteurs de troubles, qui risquent désormais jusqu’à sept ans de détention. Mais les incidents impliquant des hooligans russes restent fréquents.
Alors que la Russie va accueillir le Mondial 2018, les autorités russes devraient « faire une forte pression sur les hooligans avant et, si nécessaire, pendant les finales », estime John Williams, maître de conférences en sociologie à l’Université de Leicester, qui étudie le hooliganisme dans le football.
Les hooligans qui ont sévi à Marseille ont reçu le soutien d’un député d’extrême-droite, Igor Lebedev. Celui qui est aussi un haut responsable de la fédération russe de football a tweeté : « Je ne vois pas ce qu’il y a de mal avec le fait que des supporteurs se battent. C’est même plutôt le contraire, bravo les gars. Continuez ! ».
La NG
Depuis le début de l’Euro en France, les hooligans russes font plus parler d’eux que leur équipe nationale. Qui sont-ils ? Tour d’horizon en cinq points.
Les hooligans russes font énormément parler d’eux. Voici cinq points pour tout savoir sur eux.
Quand sont-ils apparus ?
Il faut attendre la chute de l’Union soviétique en 1991 pour voir apparaître les premiers groupes de hooligans en Russie. « Il n’y avait pas de groupes ici avant le début des années 1990, ils ont été entièrement inspirés par les hooligans de football anglais. Ils ont cherché à les imiter », résume Vladimir Kozlov, auteur d’un livre et d’un documentaire sur les hooligans tourné pour la télévision russe.
Le terme « firm », qui désigne en argot anglais ces groupes de hooligans, apparaît tel quel en russe. La hiérarchie de ces « firms » est secrète, mais le « Iaroslavka », le groupe des hooligans du CSKA Mosclou est l’un des plus connus.
Qui sont-ils ?
Les hooligans russes mènent des vies ordinaires, ont des familles. Et sont plus jeunes et en meilleure condition physique que leurs homologues anglais, estiment deux hooligans russes après avoir participé samedi aux affrontements à Marseille qui ont fait 35 blessés.
« Nous ne buvons pas et nous faisons de l’exercice, alors qu’ils boivent et ne font pas d’exercice », explique Denis, 32 ans. « Àun moment donné, nos chemins se croisent, et qu’est-ce qu’ils espèrent ? », ironise-t-il.
Vladimir, un autre hooligan de 30 ans, marié et père de deux enfants, situe à « 20 à 30 ans » l’âge de ses camarades de bagarres. « Laplupart sont des sportifs qui pratiquent la boxe ou un art martial », précise ce responsable des relations publiques.
Combien sont-ils ?
Peu, selon Vladimir Kozlov. « Je pense qu’il y en a peut-être quelques centaines ou quelques milliers au maximum », affirme-t-il.
Tous les Russes qui ont participé aux affrontements en France ne sont pas forcément membres d’un groupe organisé. Mais certains semblent l’être. Pour preuve, certains « portent des T-Shirts presque identiques et semblent pratiquer le même sport », estime M. Kozlov. En France, pendant l’Euro, des T-shirts des « Orel Butchers », groupe affilié au Lokomotiv Moscou, reviennent sur les photos à Marseille samedi et à Lille ce mardi lors d’escamourches. Ils ont été imprimés pour l’occasion, avec la mention « Tour de France », en français, et une insulte en anglais « Fuck Euro-2016 »
Se battre et pourquoi ?
Pour ces groupes, le plus important est de se battre contre les autres hooligans qu’ils considèrent comme leurs ennemis. « Les affrontements ont lieu en dehors des stades et très peu de personnes sont au courant », explique M. Kozlov.
Un point de vue partagé par Denis : « Le football, c’est secondaire. Je pense que ce sport n’est pas amusant et n’est pas intéressant ».
Lorsqu’il s’agit de se frotter à un autre pays, cela devient une « question d’honneur et un test de nos forces et de nos capacités à nous organiser et à nous battre », raconte-t-il.
Vladimir assure que ses camarades respectent un strict code de conduite, en n’utilisant que leurs poings. Mais, selon M. Kozlov, ces règles sont souvent violées. En pratique, ils « se servent de tout ce qu’ils peuvent trouver ».
Que font les autorités russes ?
Les bagarres dans les stades russes, les insultes racistes lancées à l’encontre des joueurs de couleur, n’aboutissent que rarement à des sanctions sévères pour leurs auteurs.
En 2012, la Russie a adopté une loi renforçant les sanctions contre les fauteurs de troubles, qui risquent désormais jusqu’à sept ans de détention. Mais les incidents impliquant des hooligans russes restent fréquents.
Alors que la Russie va accueillir le Mondial 2018, les autorités russes devraient « faire une forte pression sur les hooligans avant et, si nécessaire, pendant les finales », estime John Williams, maître de conférences en sociologie à l’Université de Leicester, qui étudie le hooliganisme dans le football.
Les hooligans qui ont sévi à Marseille ont reçu le soutien d’un député d’extrême-droite, Igor Lebedev. Celui qui est aussi un haut responsable de la fédération russe de football a tweeté : « Je ne vois pas ce qu’il y a de mal avec le fait que des supporteurs se battent. C’est même plutôt le contraire, bravo les gars. Continuez ! ».
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Re: Hooliganisme
LA VIDÉO SCANDALEUSE DES HOOLIGANS RUSSES QUI ATTAQUENT DES SUPPORTERS ANGLAIS
Les hooligans russes présents en France font parler d’eux depuis vendredi. Une vidéo choquante les mettant en scène a été mise en ligne, hier.
L’UEFA a prévenu et menacé l’Angleterre et la Russie en agitant le bâton de la disqualification. Les prochains débordements des hooligans russes et anglais seront préjudiciables à leur nation. Cela n’a pas empêché un hooligan russe de mettre en ligne une vidéo montrant ses comparses s’attaquer à des supporters anglais...
La NG
Les hooligans russes présents en France font parler d’eux depuis vendredi. Une vidéo choquante les mettant en scène a été mise en ligne, hier.
L’UEFA a prévenu et menacé l’Angleterre et la Russie en agitant le bâton de la disqualification. Les prochains débordements des hooligans russes et anglais seront préjudiciables à leur nation. Cela n’a pas empêché un hooligan russe de mettre en ligne une vidéo montrant ses comparses s’attaquer à des supporters anglais...
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Re: Hooliganisme
trois Russes condamnés de 1 à 2 ans de prison ferme après les violences à Marseille
Trois Russes accusés d’avoir participé aux violences à Marseille en marge du match de l’Euro 2016 Angleterre-Russie ont été condamnés jeudi à 12, 18 et 24 mois de prison ferme avec mandat de dépôt et deux ans d’interdiction du territoire.
Des peines d’un an à 30 mois de prison ferme et deux ans d’interdiction du territoire avaient été requises contre les trois hommes, âgés de 28 à 33 ans. Ils avaient été interpellés mardi dans leur car, avec 40 compatriotes, dans le sud-est de la France. Vingt doivent être prochainement expulsés et les 20 derniers ont été remis en liberté.
La NG
Trois Russes accusés d’avoir participé aux violences à Marseille en marge du match de l’Euro 2016 Angleterre-Russie ont été condamnés jeudi à 12, 18 et 24 mois de prison ferme avec mandat de dépôt et deux ans d’interdiction du territoire.
Des peines d’un an à 30 mois de prison ferme et deux ans d’interdiction du territoire avaient été requises contre les trois hommes, âgés de 28 à 33 ans. Ils avaient été interpellés mardi dans leur car, avec 40 compatriotes, dans le sud-est de la France. Vingt doivent être prochainement expulsés et les 20 derniers ont été remis en liberté.
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Re: Hooliganisme
un championnat entaché et des arrestations qui ne cessent d'augmenter
Les forces de l’ordre ont effectué 323 interpellations pour des violences, vols ou dégradations de biens en marge de l’Euro 2016 depuis le début de la compétition en France le 10 juin, a annoncé le ministère français de l’Intérieur.
Pour un événement qui est sensé rassembler tous les supporters autour d’une même passion que peut être le football, il faut dire que ça commence plutôt mal... Et nous n’en sommes qu’à la première semaine !
Marseille, Lille, depuis le début du championnat européen, déjà 323 interpellations ont eu lieu. «Parmi elles, 196 ont été placées en garde à vue, 8 ont déjà été condamnées à des peines de prison ferme et 3 avec sursis», ajoute le ministère dans un communiqué, sans plus de précision. Vingt-quatre personnes ont par ailleurs fait l’objet d’un arrêté de reconduite à la frontière. Les débuts de la compétition ont été émaillés de violences entre hooligans, notamment samedi à Marseille en marge du match Russie-Angleterre.
Suite à ces violences russes, Alexandre Chpryguine, président de l’association des supporteurs russes et proche d’un député ultranationaliste, devrait être expulsé de France lundi, aux côtés d’autres Russes interpellés après les violences. Il a été transféré «dans un centre de rétention», a annoncé l’Association des supporters dans un communiqué à Moscou. «Il fait partie des Russes qui vont être expulsés», a confirmé localement à l’AFP une source proche du dossier. Contactée, la préfecture de région n’a pas souhaité s’exprimer.
Malgré les soucis de sécurité, les autorités ne restent donc pas indifférentes face à ce qu’il se passe même si elles ont du mal à pouvoir tout gérer et éviter tout débordement...
La NG
Les forces de l’ordre ont effectué 323 interpellations pour des violences, vols ou dégradations de biens en marge de l’Euro 2016 depuis le début de la compétition en France le 10 juin, a annoncé le ministère français de l’Intérieur.
Pour un événement qui est sensé rassembler tous les supporters autour d’une même passion que peut être le football, il faut dire que ça commence plutôt mal... Et nous n’en sommes qu’à la première semaine !
Marseille, Lille, depuis le début du championnat européen, déjà 323 interpellations ont eu lieu. «Parmi elles, 196 ont été placées en garde à vue, 8 ont déjà été condamnées à des peines de prison ferme et 3 avec sursis», ajoute le ministère dans un communiqué, sans plus de précision. Vingt-quatre personnes ont par ailleurs fait l’objet d’un arrêté de reconduite à la frontière. Les débuts de la compétition ont été émaillés de violences entre hooligans, notamment samedi à Marseille en marge du match Russie-Angleterre.
Suite à ces violences russes, Alexandre Chpryguine, président de l’association des supporteurs russes et proche d’un député ultranationaliste, devrait être expulsé de France lundi, aux côtés d’autres Russes interpellés après les violences. Il a été transféré «dans un centre de rétention», a annoncé l’Association des supporters dans un communiqué à Moscou. «Il fait partie des Russes qui vont être expulsés», a confirmé localement à l’AFP une source proche du dossier. Contactée, la préfecture de région n’a pas souhaité s’exprimer.
Malgré les soucis de sécurité, les autorités ne restent donc pas indifférentes face à ce qu’il se passe même si elles ont du mal à pouvoir tout gérer et éviter tout débordement...
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Re: Hooliganisme
Organisés, soutenus par Moscou et motivés»: qui sont les hooligans d’Europe de l’est?
Le début de l’Euro 2016 a été marqué par des affrontements violents entre hooligans anglais, russes et polonais. Pour Jean-Michel De Waele, professeur à l’Université libre de Bruxelles, ces échauffourées étaient prévisibles: «C’était l’occasion rêvée pour les casseurs de l’est de prouver leur supériorité.» Décryptage d’un phénomène en pleine mutation.
Depuis une semaine, la Coupe d’Euro vit au rythme des matches... et des bagarres entre supporters. Tantôt très violents, comme ce fut le cas sur le Vieux-Port de Marseille en marge du match Angleterre-Russie, tantôt mieux maîtrisés par les policiers français, ces affrontements mettent en lumière le hooliganisme européen. Un phénomène de société qui a beaucoup depuis quelques années, comme l’explique Jean-Michel De Waele, co-auteur de l’ouvrage «Soutenir l’équipe nationale: enjeux politiques et identitaires».
Jean-Michel De Waele, quel regard portez-vous sur les affrontements qui ont lieu en France depuis le début de l’Euro?
Pour être franc, je suis étonné! Je suis étonné de voir à quel point les gens, les autorités et les médias sont étonnés de ces affrontements. En football, si les résultats des matches sont imprévisibles, il est beaucoup plus facile de prévoir les agissements des supporters les plus radicaux. Dans le cas le plus marquant jusqu’à présent, celui qui concerne les débordements liés au match Angleterre-Russie, il était évident que les hooligans russes allaient vouloir se frotter aux Anglais. C’était d’ailleurs annoncé sur les réseaux sociaux.
Pourquoi était-ce si prévisible?
Parce que des affrontements de ce genre sont monnaie courante dans la plupart des pays d’Europe de l’est. Que ce soit en Roumanie, en Pologne, en Bulgarie ou encore en Russie, les faits divers liés au hooliganisme font très souvent la une des journaux. Les bagarres, qui sont parfois mortelles, dans les stades et autour des stades ne sont pas rares là-bas.
À la base, le hooliganisme est surtout britannique, non?
Oui, mais le phénomène n’est plus très à la mode outre-Manche. Il faut dire que les autorités ont pris de nombreuses mesures pour l’endiguer. La sécurité dans les stades de Premier League (D1) et de Championship (D2) a été renforcée par exemple. Et puis, les sanctions envers les supporters les plus agressifs sont très importantes aujourd’hui. De là à dire que le hooliganisme a disparu en Angleterre, ce n’est pas vrai non plus... Le phénomène s’est surtout déplacé dans des plus petits clubs, en D3 ou D4. Par contre, on peut dire qu’il n’y a plus vraiment de renouvellement du hooliganisme. On l’a bien vu à Marseille: les Anglais qui se battent aux abords des stades sont des personnes vieillissantes qui sont tellement éméchées que leur pratique tient plus de la bagarre de café qu’autre chose. Ça n’a absolument plus rien à voir avec les jeunes bandes organisées qu’on retrouve en Europe de l’est.
Des «Ultras» mais peu de hooligans en Belgique
Selon Jean-Michel De Waele, la Belgique est relativement épargnée par le phénomène du hooliganisme. S’il existe bien «quelques centaines de casseurs» dans notre pays, ce n’est rien par rapport à d’autres pays européens.
«Chez nous, le hooliganisme ne concerne qu’une minorité de supporters et le phénomène est bien géré par les pouvoirs publics, estime le professeur de l’ULB. Les «Ultras» qu’on rencontre dans les stades, ces fans parmi les plus fervents, n’ont rien à voir avec tout ça.»
Qui sont justement ces nouveaux «fighters»?
Ce sont majoritairement des jeunes qui ont entre 20 et 30 ans et qui passent beaucoup de temps à s’entraîner au combat. Très souvent, ils se regroupent dans une structure de type paramilitaire, ce qui fait qu’ils sont très bien organisés et que les autorités françaises ont beaucoup de mal à les attraper lors des affrontements.
Ces groupes sont-ils actifs depuis longtemps?
Le phénomène n’est pas vraiment neuf. En fait, il faut remonter à la chute du Mur de Berlin pour comprendre la naissance du hooliganisme en Europe de l’est. À cette époque, les Russes, les Roumains ou encore les Polonais ont voulu copier ce qu’ils estimaient être des pratiques de jeunes Occidentaux. S’ils se sont rapidement imposés, c’est parce qu’ils évoluaient, et évoluent toujours, dans des états qui sont nettement plus faibles et qui ont des moyens beaucoup moins importants qu’en Europe occidentale. Bref, là où nos pays ont endigué le phénomène, celui-ci a pris de l’ampleur dans l’Europe post-communiste.
Leurs motivations sont-elles aussi très différentes?
La crise sociale, la crise économique ou encore leur volonté d’asseoir une identité forte sont autant de raisons qui motivent la pratique des hooligans venus de l’est. Dans le cas des jeunes Russes par exemple, leur combat va plus loin: ils veulent défendre les valeurs très conservatrices et masculines dans lesquelles ils ont été élevés. Ce sont des nationalistes en puissance qui veulent prouver par tous les moyens que leur pays est le plus puissant et que ses habitants sont les plus virils. D’où leur animosité envers les Anglais. Pour eux, battre les premiers hooligans est une façon de dire que la Russie est éternelle.
Pourquoi Moscou cherche-t-il à défendre ces casseurs?
Parce que le régime en a besoin. En Russie par exemple, ces groupes sont tellement structurés et organisés qu’ils sont parfois utilisés pour pouvoir «remettre de l’ordre» dans certaines manifestations qui peuvent déplaire aux autorités, comme c’est le cas avec les gay pride. Et le régime de Poutine n’est pas le seul à soutenir ces casseurs puisqu’ils sont parfois recrutés par la mafia. Bref, leurs connexions sont très importantes.
S’ils sont si dangereux, comment sont-ils parvenus à arriver jusqu’en France?
C’est toute la question... Alors, on peut toujours revenir sur le rôle des autorités russes et anglaises qui n’ont pas contrôlé leurs hooligans et qui leur ont permis de sortir du territoire, mais on peut aussi s’interroger sur le choix de faire jouer ce match un samedi soir à 21h00, à la fin d’une journée très arrosée. Le même match programmé en semaine à 15h00 aurait été moins dangereux puisque la consommation d’alcool aurait déjà été moindre. Après, il est clair que donner des leçons a posteriori est toujours plus facile. Sans doute que la police française était beaucoup plus préoccupée par la menace terroriste, et c’est compréhensible. Il faut voir en termes de moyens ce qui était possible.
D’autres affrontements aussi importants sont-ils encore possibles?
Oui et non. Je pense que le plus gros est passé. Les autorités françaises ont sans doute pris conscience du phénomène et ont pris des mesures en conséquence. Après , il faudra voir les équipes qui vont se qualifier.
Le Mondial russe en 2018, «très dangereux pour les Africains»
À deux ans de «son» Mondial, en 2018, la Russie inquiète. Pour Jean-Michel De Waele, la forte présence de «fighters» dans ce pays aurait dû dissuader la FIFA de s’y rendre.
«Par définition, un Mondial regroupe plein de nationalités, relève le professeur bruxellois. Bien que la police russe puisse être très bien organisée et que les Occidentaux, dont les Belges, n’ont pas grand-chose à craindre là-bas, je crains que ce ne soit pas le cas pour les supporters africains ou d’origine arabe. Pour ces derniers, ils risquent de se faire attaquer par de nombreux hooligans.»
Vers l'avenir
Le début de l’Euro 2016 a été marqué par des affrontements violents entre hooligans anglais, russes et polonais. Pour Jean-Michel De Waele, professeur à l’Université libre de Bruxelles, ces échauffourées étaient prévisibles: «C’était l’occasion rêvée pour les casseurs de l’est de prouver leur supériorité.» Décryptage d’un phénomène en pleine mutation.
Depuis une semaine, la Coupe d’Euro vit au rythme des matches... et des bagarres entre supporters. Tantôt très violents, comme ce fut le cas sur le Vieux-Port de Marseille en marge du match Angleterre-Russie, tantôt mieux maîtrisés par les policiers français, ces affrontements mettent en lumière le hooliganisme européen. Un phénomène de société qui a beaucoup depuis quelques années, comme l’explique Jean-Michel De Waele, co-auteur de l’ouvrage «Soutenir l’équipe nationale: enjeux politiques et identitaires».
Jean-Michel De Waele, quel regard portez-vous sur les affrontements qui ont lieu en France depuis le début de l’Euro?
Pour être franc, je suis étonné! Je suis étonné de voir à quel point les gens, les autorités et les médias sont étonnés de ces affrontements. En football, si les résultats des matches sont imprévisibles, il est beaucoup plus facile de prévoir les agissements des supporters les plus radicaux. Dans le cas le plus marquant jusqu’à présent, celui qui concerne les débordements liés au match Angleterre-Russie, il était évident que les hooligans russes allaient vouloir se frotter aux Anglais. C’était d’ailleurs annoncé sur les réseaux sociaux.
Pourquoi était-ce si prévisible?
Parce que des affrontements de ce genre sont monnaie courante dans la plupart des pays d’Europe de l’est. Que ce soit en Roumanie, en Pologne, en Bulgarie ou encore en Russie, les faits divers liés au hooliganisme font très souvent la une des journaux. Les bagarres, qui sont parfois mortelles, dans les stades et autour des stades ne sont pas rares là-bas.
À la base, le hooliganisme est surtout britannique, non?
Oui, mais le phénomène n’est plus très à la mode outre-Manche. Il faut dire que les autorités ont pris de nombreuses mesures pour l’endiguer. La sécurité dans les stades de Premier League (D1) et de Championship (D2) a été renforcée par exemple. Et puis, les sanctions envers les supporters les plus agressifs sont très importantes aujourd’hui. De là à dire que le hooliganisme a disparu en Angleterre, ce n’est pas vrai non plus... Le phénomène s’est surtout déplacé dans des plus petits clubs, en D3 ou D4. Par contre, on peut dire qu’il n’y a plus vraiment de renouvellement du hooliganisme. On l’a bien vu à Marseille: les Anglais qui se battent aux abords des stades sont des personnes vieillissantes qui sont tellement éméchées que leur pratique tient plus de la bagarre de café qu’autre chose. Ça n’a absolument plus rien à voir avec les jeunes bandes organisées qu’on retrouve en Europe de l’est.
Des «Ultras» mais peu de hooligans en Belgique
Selon Jean-Michel De Waele, la Belgique est relativement épargnée par le phénomène du hooliganisme. S’il existe bien «quelques centaines de casseurs» dans notre pays, ce n’est rien par rapport à d’autres pays européens.
«Chez nous, le hooliganisme ne concerne qu’une minorité de supporters et le phénomène est bien géré par les pouvoirs publics, estime le professeur de l’ULB. Les «Ultras» qu’on rencontre dans les stades, ces fans parmi les plus fervents, n’ont rien à voir avec tout ça.»
Qui sont justement ces nouveaux «fighters»?
Ce sont majoritairement des jeunes qui ont entre 20 et 30 ans et qui passent beaucoup de temps à s’entraîner au combat. Très souvent, ils se regroupent dans une structure de type paramilitaire, ce qui fait qu’ils sont très bien organisés et que les autorités françaises ont beaucoup de mal à les attraper lors des affrontements.
Ces groupes sont-ils actifs depuis longtemps?
Le phénomène n’est pas vraiment neuf. En fait, il faut remonter à la chute du Mur de Berlin pour comprendre la naissance du hooliganisme en Europe de l’est. À cette époque, les Russes, les Roumains ou encore les Polonais ont voulu copier ce qu’ils estimaient être des pratiques de jeunes Occidentaux. S’ils se sont rapidement imposés, c’est parce qu’ils évoluaient, et évoluent toujours, dans des états qui sont nettement plus faibles et qui ont des moyens beaucoup moins importants qu’en Europe occidentale. Bref, là où nos pays ont endigué le phénomène, celui-ci a pris de l’ampleur dans l’Europe post-communiste.
Leurs motivations sont-elles aussi très différentes?
La crise sociale, la crise économique ou encore leur volonté d’asseoir une identité forte sont autant de raisons qui motivent la pratique des hooligans venus de l’est. Dans le cas des jeunes Russes par exemple, leur combat va plus loin: ils veulent défendre les valeurs très conservatrices et masculines dans lesquelles ils ont été élevés. Ce sont des nationalistes en puissance qui veulent prouver par tous les moyens que leur pays est le plus puissant et que ses habitants sont les plus virils. D’où leur animosité envers les Anglais. Pour eux, battre les premiers hooligans est une façon de dire que la Russie est éternelle.
Pourquoi Moscou cherche-t-il à défendre ces casseurs?
Parce que le régime en a besoin. En Russie par exemple, ces groupes sont tellement structurés et organisés qu’ils sont parfois utilisés pour pouvoir «remettre de l’ordre» dans certaines manifestations qui peuvent déplaire aux autorités, comme c’est le cas avec les gay pride. Et le régime de Poutine n’est pas le seul à soutenir ces casseurs puisqu’ils sont parfois recrutés par la mafia. Bref, leurs connexions sont très importantes.
S’ils sont si dangereux, comment sont-ils parvenus à arriver jusqu’en France?
C’est toute la question... Alors, on peut toujours revenir sur le rôle des autorités russes et anglaises qui n’ont pas contrôlé leurs hooligans et qui leur ont permis de sortir du territoire, mais on peut aussi s’interroger sur le choix de faire jouer ce match un samedi soir à 21h00, à la fin d’une journée très arrosée. Le même match programmé en semaine à 15h00 aurait été moins dangereux puisque la consommation d’alcool aurait déjà été moindre. Après, il est clair que donner des leçons a posteriori est toujours plus facile. Sans doute que la police française était beaucoup plus préoccupée par la menace terroriste, et c’est compréhensible. Il faut voir en termes de moyens ce qui était possible.
D’autres affrontements aussi importants sont-ils encore possibles?
Oui et non. Je pense que le plus gros est passé. Les autorités françaises ont sans doute pris conscience du phénomène et ont pris des mesures en conséquence. Après , il faudra voir les équipes qui vont se qualifier.
Le Mondial russe en 2018, «très dangereux pour les Africains»
À deux ans de «son» Mondial, en 2018, la Russie inquiète. Pour Jean-Michel De Waele, la forte présence de «fighters» dans ce pays aurait dû dissuader la FIFA de s’y rendre.
«Par définition, un Mondial regroupe plein de nationalités, relève le professeur bruxellois. Bien que la police russe puisse être très bien organisée et que les Occidentaux, dont les Belges, n’ont pas grand-chose à craindre là-bas, je crains que ce ne soit pas le cas pour les supporters africains ou d’origine arabe. Pour ces derniers, ils risquent de se faire attaquer par de nombreux hooligans.»
Vers l'avenir
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Re: Hooliganisme
six hooligans russes interpellés en Allemagne après des agressions
Six hooligans russes, de retour de Marseille (sud de la France) avec en poche des billets de l’Euro-2016 de football, ont été arrêtés après avoir agressé des touristes espagnols et blessé l’un d’entre eux à Cologne, dans l’ouest de l’Allemagne, a annoncé la police vendredi.
Les policiers ont retrouvé dans les effets personnels de ces hommes, âgés de 26 à 30 ans, des billets pour le match de la Russie contre l’Angleterre, samedi dernier à Marseille, émaillé de violences entre supporters, et pour celui contre la Slovaquie, mercredi à Lille. Ils ont également découvert du matériel permettant de se déguiser « typique des hooligans » et des protège-dents.
La police allemande va prendre contact dans la journée avec les autorités françaises pour tenter de déterminer si ces six Russes ont participé aux heurts à Marseille.
Jeudi à Marseille, trois supporters russes ont été condamnés à des peines d’un à deux ans de prison ferme pour ces violences qui ont fait au total 35 blessés, en majorité britanniques. Vingt autres, dont le sulfureux responsable ultranationaliste Alexandre Chpryguine, vont être expulsés du territoire français.
Les six Russes arrêtés à Cologne, présentés comme alcoolisés, s’en sont pris « de manière extrêmement agressive et brutale » à trois Espagnols, deux touristes et leur accompagnatrice, selon un communiqué de la police.
Les Russes ont « frappé et donné des coups de pied » aux Espagnols dont l’un a été blessé au nez, selon un porte-parole de la police de Cologne cité par l’agence DPA.
Les touristes espagnols avaient auparavant distribué des autocollants sur le parvis de la cathédrale de Cologne, a indiqué la police sans donner davantage de précisions sur la cause des agressions.
La police avait dans un premier temps annoncé l’interpellation de cinq Russes, précisant qu’un autre avait réussi à lui échapper.
Mais ce sixième homme, âgé de 30 ans, a finalement été arrêté plus tard à l’aéroport de Cologne-Bonn où il s’apprêtait à prendre un vol pour Ibiza (Espagne). Les cinq autres devaient aussi prendre un vol depuis cet aéroport ce vendredi.
Selon leur itinéraire reconstitué par la police, les hooligans ont pris un vol Moscou-Marseille le 10 juin, la veille du match Angleterre-Russie, puis le 16 juin, au lendemain de Russie-Slovaquie, ont pris le train de Bruxelles à Cologne.
La NG
Six hooligans russes, de retour de Marseille (sud de la France) avec en poche des billets de l’Euro-2016 de football, ont été arrêtés après avoir agressé des touristes espagnols et blessé l’un d’entre eux à Cologne, dans l’ouest de l’Allemagne, a annoncé la police vendredi.
Les policiers ont retrouvé dans les effets personnels de ces hommes, âgés de 26 à 30 ans, des billets pour le match de la Russie contre l’Angleterre, samedi dernier à Marseille, émaillé de violences entre supporters, et pour celui contre la Slovaquie, mercredi à Lille. Ils ont également découvert du matériel permettant de se déguiser « typique des hooligans » et des protège-dents.
La police allemande va prendre contact dans la journée avec les autorités françaises pour tenter de déterminer si ces six Russes ont participé aux heurts à Marseille.
Jeudi à Marseille, trois supporters russes ont été condamnés à des peines d’un à deux ans de prison ferme pour ces violences qui ont fait au total 35 blessés, en majorité britanniques. Vingt autres, dont le sulfureux responsable ultranationaliste Alexandre Chpryguine, vont être expulsés du territoire français.
Les six Russes arrêtés à Cologne, présentés comme alcoolisés, s’en sont pris « de manière extrêmement agressive et brutale » à trois Espagnols, deux touristes et leur accompagnatrice, selon un communiqué de la police.
Les Russes ont « frappé et donné des coups de pied » aux Espagnols dont l’un a été blessé au nez, selon un porte-parole de la police de Cologne cité par l’agence DPA.
Les touristes espagnols avaient auparavant distribué des autocollants sur le parvis de la cathédrale de Cologne, a indiqué la police sans donner davantage de précisions sur la cause des agressions.
La police avait dans un premier temps annoncé l’interpellation de cinq Russes, précisant qu’un autre avait réussi à lui échapper.
Mais ce sixième homme, âgé de 30 ans, a finalement été arrêté plus tard à l’aéroport de Cologne-Bonn où il s’apprêtait à prendre un vol pour Ibiza (Espagne). Les cinq autres devaient aussi prendre un vol depuis cet aéroport ce vendredi.
Selon leur itinéraire reconstitué par la police, les hooligans ont pris un vol Moscou-Marseille le 10 juin, la veille du match Angleterre-Russie, puis le 16 juin, au lendemain de Russie-Slovaquie, ont pris le train de Bruxelles à Cologne.
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Re: Hooliganisme
Des hooligans belges témoignent: ils viennent provoquer les supporters de l'Euro "juste pour combattre"
Le témoignage terrifiant rapporté par le quotidien britannique Daily Mail confirme la venue de nombreux hooligans à Lille et Lens, en pleine période de l’Euro.
Quatre Belges ont été arrêtés à Lille parmi les vingt-six personnes interpellées par la police française dans la nuit de jeudi à vendredi, à Lille, après le maatch entre l’Angleterre et le pays de Galles. Le quotidien britannique Daily Mail a recueilli le témoignage de seize de leurs « amis » qui sont aussi venus en France pour une seule chose : se battre.
Vingt hooligans belges ont en effet traversé la frontière pour participer à des combats avec d’autrs personnes venues de Grande-Bretagne, du pays de Galles ou encore d’Ecosse. L’un de ces hooligans raconte au Daily Mail : « Nous venons de toute la Belgique, avec des supporters de plusieurs équipes », explique-t-il. « Nous ne sommes pas venus pour les matches. On s’en fout de cela. Nous voulons juste provoquer les choses. Nous voulons juste combattre ».
Il se confirme donc que ces débordements ont bien été prévus par ces hooligans qui souhaitaient plutôt mettre les villes françaises sens dessus dessous durant l’Euro, plutôt que supporter leur nation...
http://www.lanouvellegazette.be/1601637/article/2016-06-17/des-hooligans-belges-temoignent-ils-viennent-provoquer-les-supporters-de-l-euro
Le témoignage terrifiant rapporté par le quotidien britannique Daily Mail confirme la venue de nombreux hooligans à Lille et Lens, en pleine période de l’Euro.
Quatre Belges ont été arrêtés à Lille parmi les vingt-six personnes interpellées par la police française dans la nuit de jeudi à vendredi, à Lille, après le maatch entre l’Angleterre et le pays de Galles. Le quotidien britannique Daily Mail a recueilli le témoignage de seize de leurs « amis » qui sont aussi venus en France pour une seule chose : se battre.
Vingt hooligans belges ont en effet traversé la frontière pour participer à des combats avec d’autrs personnes venues de Grande-Bretagne, du pays de Galles ou encore d’Ecosse. L’un de ces hooligans raconte au Daily Mail : « Nous venons de toute la Belgique, avec des supporters de plusieurs équipes », explique-t-il. « Nous ne sommes pas venus pour les matches. On s’en fout de cela. Nous voulons juste provoquer les choses. Nous voulons juste combattre ».
Il se confirme donc que ces débordements ont bien été prévus par ces hooligans qui souhaitaient plutôt mettre les villes françaises sens dessus dessous durant l’Euro, plutôt que supporter leur nation...
http://www.lanouvellegazette.be/1601637/article/2016-06-17/des-hooligans-belges-temoignent-ils-viennent-provoquer-les-supporters-de-l-euro
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Re: Hooliganisme
Euro-2016: la sombre routine des violences de supporters
http://www.rtl.be/sport/football/football-etranger/euro-2016-la-sombre-routine-des-violences-de-supporters-827702.aspx
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Re: Hooliganisme
Attention, les 100 pires hooligans belges débarquent à Nice !
Créé après les attentats, ce groupe a choisi Nice pour venir se défouler.
Vu que le stade de Nice est plus petit que ceux de Bordeaux et surtout de Lyon, les supporters belges seront un peu moins nombreux qu’aux premiers matches. 9.000 Belges sont attendus. Mais attention, parmi eux, il y aurait entre 100 et 150 hooligans des Casuals United Belgium .
Les qui ? Le Casuals United Belgium est un groupe assez nouveau et pas encore très connu. Il a été créé au lendemain des attentats de Bruxelles. Ce sont eux qui - le 27 mars - avaient pris d’assaut la Bourse à Bruxelles lors de l’hommage aux victimes.
Le Casuals United regroupe quelque 200 hooligans, qui représentent les grands clubs belges. Ceux d’Anderlecht et de l’Antwerp sont à la base de l’initiative, mais entre-temps, ils ont été rejoints par des membres du Standard, de Bruges, de Charleroi et même de... La Louvière.
Même s’ils ont fortement été critiqués pour leur attitude agressive, le 27 mars, leurs intentions initiales sont bonnes : ils veulent lutter contre le terrorisme. Leur valeur principale est l’ultra-nationalisme. Le racisme n’est en aucun cas un de leurs motifs. D’ailleurs, plusieurs des 200 membres sont d’origine africaine ou maghrébine.
Depuis le tirage au sort, au mois de décembre 2015, les Casuals United Belgium sont attirés par ce match à Nice. Tout comme Marseille, Nice est considéré comme une ville de hooligans. Ces 100 hooligans - dont la majorité est sous des interdictions de stade en Belgique - n’assisteront pas tous au match, mais paraderont en ville, à la recherche d’adversaires potentiels.
Même si le hooliganisme existe en Suède, il est peu probable que des confrontations auront lieu avec des hooligans scandinaves. Ce sont surtout les Français et peut-être les Anglais qui pourraient être d’adversaires potentiels. Les heurts à Marseille et à Lens - où plusieurs Belges étaient présents - ont fait rêver nos hooligans.
Très bizarrement, les Casuals United Belgium ne se battent pas entre eux. Pourtant, quand ils représentent les couleurs de leurs clubs, les bagarreurs organisent des combats à des endroits secrets, comme des parkings ou des bois. Mais dès qu’ils sont Casuals United, ils sont amis.
Le succès de l’équipe nationale a un effet boule de neige sur les Casuals United Belgium, qui se considèrent comme les hooligans des Diables. Le noyau dur devient de plus en plus grand, même si la majorité d’entre eux ne peuvent pas assister à des matches des Diables au stade Roi Baudouin, vu leur interdiction de stade.
La police belge n’accompagnera pas les hooligans à Nice. Ce sera aux forces de l’ordre françaises d’être attentives. Les policiers belges ne sont que dix en France : six d’entre eux résident dans les villes où logent nos supporters, deux restent à Paris et deux accompagnent les Diables Rouges.
La DH
Créé après les attentats, ce groupe a choisi Nice pour venir se défouler.
Vu que le stade de Nice est plus petit que ceux de Bordeaux et surtout de Lyon, les supporters belges seront un peu moins nombreux qu’aux premiers matches. 9.000 Belges sont attendus. Mais attention, parmi eux, il y aurait entre 100 et 150 hooligans des Casuals United Belgium .
Les qui ? Le Casuals United Belgium est un groupe assez nouveau et pas encore très connu. Il a été créé au lendemain des attentats de Bruxelles. Ce sont eux qui - le 27 mars - avaient pris d’assaut la Bourse à Bruxelles lors de l’hommage aux victimes.
Le Casuals United regroupe quelque 200 hooligans, qui représentent les grands clubs belges. Ceux d’Anderlecht et de l’Antwerp sont à la base de l’initiative, mais entre-temps, ils ont été rejoints par des membres du Standard, de Bruges, de Charleroi et même de... La Louvière.
Même s’ils ont fortement été critiqués pour leur attitude agressive, le 27 mars, leurs intentions initiales sont bonnes : ils veulent lutter contre le terrorisme. Leur valeur principale est l’ultra-nationalisme. Le racisme n’est en aucun cas un de leurs motifs. D’ailleurs, plusieurs des 200 membres sont d’origine africaine ou maghrébine.
Depuis le tirage au sort, au mois de décembre 2015, les Casuals United Belgium sont attirés par ce match à Nice. Tout comme Marseille, Nice est considéré comme une ville de hooligans. Ces 100 hooligans - dont la majorité est sous des interdictions de stade en Belgique - n’assisteront pas tous au match, mais paraderont en ville, à la recherche d’adversaires potentiels.
Même si le hooliganisme existe en Suède, il est peu probable que des confrontations auront lieu avec des hooligans scandinaves. Ce sont surtout les Français et peut-être les Anglais qui pourraient être d’adversaires potentiels. Les heurts à Marseille et à Lens - où plusieurs Belges étaient présents - ont fait rêver nos hooligans.
Très bizarrement, les Casuals United Belgium ne se battent pas entre eux. Pourtant, quand ils représentent les couleurs de leurs clubs, les bagarreurs organisent des combats à des endroits secrets, comme des parkings ou des bois. Mais dès qu’ils sont Casuals United, ils sont amis.
Le succès de l’équipe nationale a un effet boule de neige sur les Casuals United Belgium, qui se considèrent comme les hooligans des Diables. Le noyau dur devient de plus en plus grand, même si la majorité d’entre eux ne peuvent pas assister à des matches des Diables au stade Roi Baudouin, vu leur interdiction de stade.
La police belge n’accompagnera pas les hooligans à Nice. Ce sera aux forces de l’ordre françaises d’être attentives. Les policiers belges ne sont que dix en France : six d’entre eux résident dans les villes où logent nos supporters, deux restent à Paris et deux accompagnent les Diables Rouges.
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Re: Hooliganisme
ces sur qu'il n'y en a pas bcp qui vont allez voire le match ....ont me proposait une place le week-end passé 140 euros + avion 250 + changement de nom sur le ticket 2 x 60 + nuit d’hôtel 60 = 570 euros et j'ai pas encore et alors tsé quoi hein reste en Belgique et le regarde devant la tv avec une bonne jupiler
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