L'équipe national d'Angleterre.

Gareth Southgate a visité la nouvelle exposition du Football Museum

https://twitter.com/England/status/1190173722625368066

Gareth Southgate a visité la nouvelle exposition Football Museum , qui célèbre l’ histoire des Three Lions , et il a reçu son propre maillot.

LES NOMBRES MAGIQUES

http://www.thefa.com/news/2019/10/31/08/34/england-players-legacy-numbers

Un flocage collector pour le 1000e match officiel de l'Angleterre

Lors de la 9e journée des éliminatoires de l'Euro 2020 contre le Monténégro, l'Angleterre disputera son 1000e match officiel. À cette occasion, les Anglais joueront avec un maillot sur lequel figurera un numéro d'héritage propre à chacun.

Le 30 novembre 1872, l'Angleterre affronte l'Écosse pour son premier match officiel (0-0). 147 ans plus tard, les Anglais joueront le jeudi 14 novembre le 1000e match de leur histoire face au Monténégro dans le cadre des éliminatoires de l'Euro 2020. Pour marquer le coup, la Fédération anglaise a décidé de rendre hommage aux joueurs qui ont porté la tunique des Three Lions de 1872 à aujourd'hui avec un « legacy number » (numéro d'héritage). En tout, 1244 numéros ont ainsi été attribués. Ils vont du 1 de Robert Baker au 1244 de Tyrone Mings, qui a fêté sa première sélection le 14 octobre dernier face à la Bulgarie. Les joueurs qui seront sur la pelouse face au Monténégro auront ainsi le privilège d'avoir sur leurs maillots, en dessous du blason, ce fameux numéro qui leur est propre.

À l'avenir, ces numéros vont être conservés mais ils seront imprimés à l'intérieur du col afin de respecter le règlement de l'UEFA concernant les maillots de foot.

La Fédération anglaise sort le grand jeu

Tous les anciens capitaines de l'équipe nationale d'Angleterre, les internationaux de plus de 50 sélections et les vainqueurs de la Coupe du monde de 1966 ont été invités à assister au match. Ils se verront remettre leur propre numéro d'héritage par le président de la FA, Greg Clarke.

DOSSIER. EN QUÊTE DE RENOUVEAU, L’ÉQUIPE D’ANGLETERRE RÊVE DE PRESTIGE

Le 30 juillet 1966, Geoff Hurst a inscrit le but le plus célèbre de l’histoire du football anglais. On ne sait toujours pas si le ballon a réellement franchi la ligne, mais peu importe. Ce fameux « but de Wembley » a conduit l’Angleterre vers son premier titre de champion du monde. Depuis cette victoire, les Anglais demeurent désespérément en quête d’un nouveau trophée majeur. Cependant, l’arrivée de Gareth Southgate au poste de sélectionneur a fait renaître l’espoir chez les Three Lions. Demi-finaliste de la Coupe du monde 2018 et troisième de la Ligue des nations 2019, l’équipe d’Angleterre semble enfin capable de triompher à nouveau dans une grande compétition. Peuvent-ils réellement y croire ? Éléments de réponse.

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Une génération dorée très décevante dans les années 2000
Sélectionné à 57 reprises entre 1995 et 2004, Gareth Southgate a côtoyé une pléiade de stars en équipe d’Angleterre. À l’Euro 2004, où il était réserviste, le onze était le suivant: David James, Gary Neville, John Terry, Sol Campbell, Ashley Cole, Steven Gerrard, Paul Scholes, Frank Lampard, David Beckham, Michael Owen et Wayne Rooney. Sur le papier, c’est tout simplement monstrueux. À la Coupe du monde 2006, Paul Robinson et Rio Ferdinand ont remplacé David James et Sol Campbell parmi les titulaires. Paul Scholes n’était plus là, mais Joe Cole était sur le terrain.

Par deux fois, cette génération dorée a été éliminée en quart de finale par le Portugal de Luis Figo et de Cristiano Ronaldo. Alors, certes, le Portugal était très fort. Oui, d’autres sélections avaient des joueurs de classe mondiale. Mais quand même, l’Angleterre sait qu’elle aurait dû faire mieux. Cet échec doit servir d’avertissement à la génération actuelle. En football, avoir des stars, c’est bien. Savoir jouer en équipe, c’est mieux.

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Une équipe d’Angleterre composée de joueurs rivaux en club
Outre des problèmes de système de jeu, l’équipe d’Angleterre manquait surtout de cohésion dans les années 2000. Tous les titulaires étaient ou avaient été leaders à Arsenal, Chelsea, Liverpool, Manchester United ou Tottenham. Étant donné la forte rivalité entre ces clubs, on ne peut pas vraiment dire que les joueurs étaient les meilleurs amis du monde. En 2017, Ferdinand, Gerrard et Lampard ont confirmé que l’ambiance était particulière en sélection. Ils ne se détestaient pas, mais ne partageaient presque rien ensemble.

Est-ce réellement une bonne excuse ? Après tout, la finale de la Coupe du monde 2010 a opposé des Néerlandais qui ne se supportaient pas et des Espagnols pouvant être sous tension à cause de la rivalité entre le Real Madrid et le FC Barcelone. Il est donc possible d’avoir un collectif solidaire, malgré des problèmes entre coéquipiers. Aujourd’hui, la sélection anglaise est toujours composée de joueurs rivaux en club. Pour espérer remporter une grande compétition, elle devra absolument surmonter cet obstacle.

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Des performances en compétition de plus en plus satisfaisantes
En 2016, lorsque Gareth Southgate devient sélectionneur de l’Angleterre à la place de Sam Allardyce, il se retrouve à la tête d’une équipe qui a touché le fond après les fiascos de la Coupe du monde 2014 (élimination en phase de poule) et de l’Euro 2016 (élimination en huitièmes de finale par l’Islande). Cependant, sous ses ordres, la sélection anglaise progresse rapidement et atteint, à la surprise générale, les demi-finales de la Coupe du monde 2018. La dernière fois que l’Angleterre avait atteint le dernier carré d’une grande compétition, c’était à l’Euro 1996. À domicile, les Anglais avaient alors été éliminés par l’Allemagne, après un tir au but manqué par… Gareth Southgate !

La performance anglaise au Mondial 2018 a permis aux supporters de croire à nouveau en leur équipe. Southgate est devenu une véritable icône outre-Manche. Il a même désormais un chant à sa gloire. Depuis la Coupe du monde, les Anglais ont confirmé leur progression avec une troisième place lors de la Ligue de nations 2019.

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Une tactique de jeu parfaitement maîtrisée par les joueurs
Même si Gareth Southgate arbore toujours un style vestimentaire so British, son style de jeu n’a rien à voir avec le légendaire kick and rush anglais. Au contraire, à l’instar des meilleurs coachs de Premier League que sont Pep Guardiola, Jürgen Klopp et Mauricio Pochettino, Southgate prône un football positif. Son objectif est de tenir le ballon et de contrôler le jeu. Il demande donc à ses joueurs de casser les lignes adverses grâce à des passes courtes, tout en restant en mouvement pour occuper l’espace sur le terrain. Au début de son mandat de sélectionneur, il optait pour un dispositif tactique en 3-5-2. C’est de cette manière que l’Angleterre a atteint les demi-finales de la Coupe du monde 2018.

Cependant, Southgate a progressivement fait évoluer son schéma pour un 4-3-3 flexible en 4-5-1 selon les phases de jeu. Grâce ce changement, l’équipe d’Angleterre a notamment obtenu, en 2018, une victoire de prestige en Espagne (2-3). Impressionnants lors des qualifications à l’Euro 2020, les Anglais viennent toutefois d’être battus par la République tchèque (2-1). C’est la première défaite des Three Lions en qualification depuis 10 ans. Attention à l’excès de confiance.

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Un sélectionneur moderne aux influences multiples
Gareth Southgate est un sélectionneur créatif et innovant. Plutôt que d’utiliser des recettes classiques, il va chercher son inspiration dans d’autres sports pour construire ses succès. Pour travailler l’aspect mental de son équipe, il s’est tourné vers le rugby en engageant Gilbert Enoka et Owen Eastwood, deux spécialistes ayant collaboré avec les All Blacks. Le premier est un coach mental présent pour souder le collectif, tandis que le second est un consultant qui aide les joueurs à comprendre l’importance de porter le maillot anglais.

Southgate s’est également inspiré du football américain, en empruntant les méthodes de communication de la NFL. Ainsi, il a su créer un climat plus détendu autour de son équipe, avec beaucoup moins de pression médiatique. Au niveau tactique, le sélectionneur anglais a utilisé des concepts issus du basket-ball. Pour travailler les coups de pied arrêtés, il a notamment analysé la façon dont les joueurs de NBA arrivent à trouver de l’espace à proximité du panier. Ce n’est pas un hasard si l’équipe d’Angleterre a inscrit 9 buts sur coups de pied arrêtés lors de la Coupe du monde 2018.

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Une nouvelle génération de joueurs aux ambitions élevées
Ancien sélectionneur des espoirs, Gareth Southgate a choisi de s’appuyer sur un groupe jeune afin de composer son équipe d’Angleterre. Ainsi, il n’a pas hésité à prendre des décisions fortes, comme la titularisation de Jordan Pickford dans les buts à la place de Joe Hart. Sous ses ordres, Harry Kane et Jordan Henderson ont remplacé Wayne Ronney et James Milner comme leaders, tandis qu’Harry Maguire s’est révélé comme le véritable patron de la défense.

Au sein de l’équipe, on retrouve également plusieurs jeunes prodiges déjà titulaires dans les plus grands clubs européens. On peut notamment citer que Dele Alli à Tottenham, Marcus Rashford à Manchester United, Jadon Sancho au Borussia Dortmund ou Trent Alexander-Arnorld à Liverpool. Et puis, que dire de Raheem Sterling et Kyle Walker, devenus incontournables en sélection après avoir complètement changé de dimension à Manchester City. Le reste du groupe est composé d’habitués, tels que Ross Barkley, Eric Dier, Jesse Lingard, John Stones ou Kieran Trippier. Aujourd’hui, l’Angleterre possède donc une équipe soudée et ambitieuse qui commence à avoir un vécu très intéressant.

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Un vivier de jeunes talents anglais prêts à éclore
À côté des internationaux confirmés, l’Angleterre possède un vivier de nouveaux talents prêts à éclore. Cette génération est emmenée par les joueurs de Chelsea que sont Mason Mount, Fikayo Tomori, Ruben Loftus-Cheek, Callum Hudson-Odoi et bien évidemment le phénomène Tammy Abraham. D’autres jeunes Anglais, tels que Declan Rice, Ben Chilwell ou Joe Gomez commencent également à se faire une place en sélection. Par ailleurs, n’oublions pas que l’Angleterre a remporté la Coupe du monde des moins de 20 ans et l’Euro des moins de 19 ans en 2017. Il est donc légitime d’avoir beaucoup d’espoir pour les années à venir.

Cependant, il faudra trouver une solution pour donner du temps de jeu à la nouvelle génération qui arrive. En effet, même s’il y a des exceptions comme Tottenham ou désormais Chelsea, les clubs de Premier League ne sont pas réputés pour faire confiance à des joueurs inexpérimentés. Des opportunités existent à l’étranger, mais les Anglais s’exportent généralement peu. Ainsi, le cas de Jadon Sancho, qui a quitté l’Angleterre à 17 ans pour percer en Allemagne, reste encore assez rare.

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Un grand capitaine nommé Harry Kane
Deux fois meilleur buteur de Premier League, Harry Kane est une véritable machine à scorer. En 2017-2018, l’attaquant anglais a réalisé sa saison la plus prolifique, en inscrivant 41 buts avec Tottenham. En 2018-2019, malgré plusieurs blessures, il réussit à marquer 24 buts en club et dispute la finale de la Ligue des champions pour la première fois de sa carrière. Sous le maillot anglais, il a inscrit 28 buts en 43 sélections et a terminé meilleur buteur de la Coupe du monde 2018. Avec de telles statistiques, Harry Kane est légitimement considéré comme un des meilleurs attaquants du monde.

Le 14 octobre 2019, il réalise un match de grande classe contre la Bulgarie, avec trois passes décisives et un but. Cette performance permet de rappeler qu’HurryKane, comme on le surnomme, est un attaquant complet. Efficace des deux pieds, doué de la tête et doté d’une excellente vision de jeu, il est aussi bon passeur que buteur. Très mobile, il est capable de jouer en appui ou en soutien pour participer à la construction du jeu de son équipe. Leader exemplaire, son engagement et son investissement sur le terrain sont sans relâche. C’est donc logiquement que Gareth Southgate en a fait son homme-clé et son capitaine. Pour espérer soulever un trophée, il est évident que l’Angleterre aura besoin d’un grand Harry Kane.

Après trois années de travail, l’équipe d’Angleterre façonnée par Gareth Southgate paraît très compétitive. Est-elle prête à triompher ? Seul l’avenir nous le dira. Néanmoins, emmenée par Harry Kane, cette génération a le potentiel pour réaliser de belles choses. S’ils se qualifient pour l’Euro 2020, les Three Lions arriveront avec un statut d’outsider. Mais avec une finale à Wembley, les Anglais peuvent se mettre à rêver.

https://www.austade.fr/football/dossier-en-quete-de-renouveau-lequipe-dangleterre-reve-de-prestige/

Southgate sélectionne 27 joueurs pour le 1000ème match des Three Lions

L'Angleterre termine les éliminatoires de l'Euro 2020 contre le Monténégro (14 novembre) et le Kosovo (17 novembre).

Les Three Lions, leaders du groupe A avec trois points de plus que la République Tchèque et une marge de quatre unités sur le Kosovo, rappellent Alex Oxlade-Chamberlain (Liverpool) et Callum Hudson-Odoi (Chelsea). En revanche, Aaron Wan-Bissaka (Manchester United) et Dele Alli (Tottenham) restent sur la touche.

Les Anglais peuvent assurer leur qualification pour l'Euro 2020 dès le 14 novembre face au Montenegro.

Gareth Southgate a dévoilé une liste de 27 joueurs pour ces deux derniers matchs de qualification. Jeudi prochain, Wembley accueillera le Montenegro pour ce qui sera le 1000ème match officiel de l'équipe nationale anglaise. Voici la liste des joueurs retenus :

#1170 Jordan Henderson (Liverpool)
#1181 Alex Oxlade-Chamberlain (Liverpool)
#1190 Raheem Sterling (Manchester City)
#1196 Ross Barkley (Chelsea)
#1202 John Stones (Manchester City)
#1204 Fabian Delph (Everton)
#1207 Harry Kane (Tottenham Hotspur)
#1213 Danny Rose (Tottenham Hotspur)
#1215 Marcus Rashford (Manchester United)
#1216 Tom Heaton (Aston Villa)
#1222 Kieran Trippier (Atletico Madrid)
#1223 Harry Maguire (Manchester United)
#1224 Harry Winks (Tottenham Hotspur)
#1225 Jordan Pickford (Everton)
#1227 Tammy Abraham (Chelsea)
#1228 Joe Gomez (Liverpool)
#1233 Trent Alexander-Arnold (Liverpool)
#1234 Nick Pope (Burnley)
#1235 Ben Chilwell (Leicester City)
#1236 Jadon Sancho (Borussia Dortmund)
#1239 Callum Wilson (AFC Bournemouth)
#1241 Declan Rice (West Ham United)
#1242 Callum Hudson-Odoi (Chelsea)
#1243 Mason Mount (Chelsea)
#1244 Tyrone Mings (Aston Villa)
James Maddison (Leciester City)
Fikayo Tomori (Chelsea)

EN ANGLETERRE, LES FOOTBALLEUSES PRÊTES À REMPLIR WEMBLEY ET ÉTABLIR UN NOUVEAU RECORD


L'équipe d'Angleterre accueillera l'Allemagne ce samedi pour un match amical qui devrait réunir 90.000 spectateurs dans l'antre londonienne.

Remplir Wembley et ses 90.000 places, c'est le tour de force que les Anglaises s'apprêtent à opérer samedi en amical contre l'Allemagne, preuve de la passion croissante pour le football féminin dans le pays-hôte de l'Euro 2021, déterminé à surfer sur l'effet Coupe du monde. Les «Lionesses» de Phil Neville vont griffer deux records domestiques dans le stade de Londres : celui de la finale des Jeux olympiques 2012 entre les Etats-Unis et le Japon (80.203 spectateurs) et, pour un match de la sélection anglaise, celui de 2014 contre l'Allemagne (45.619), déjà. Le succès de l'affiche de samedi ne tient pas qu'au casting, entre les demi-finalistes du dernier Mondial et la Mannschaft de la star Dzsenifer Marozsán. Il témoigne d'un appétit grandissant pour le ballon rond au féminin, comme en témoigne l'audience croissante du championnat local.

L'ouverture de la saison en Women's Super League (WSL) a ainsi attiré 62.000 supporters au total, alors qu'une audience cumulée de 92.000 personnes avait été recensée lors des 110 matches de la saison précédente. «West Ham contre Tottenham, on a fait 25.000 spectateurs au London Stadium, et ce n'est pas le premier contre le deuxième», fait remarquer auprès de l'AFP l'internationale française Kenza Dali, recrutée par les Hammers en juillet. Et l'ancienne milieu de Lyon et Paris d'ajouter : «l'équipe nationale anglaise véhicule une très belle image, ça aide encore plus». Les chiffres lui donnent raison. Le parcours des Anglaises en Coupe du monde, l'été dernier en France, a donné un coup de fouet à la pratique : 850.000 femmes de 16 ans ou plus se sont mises au foot depuis la fin du tournoi, d'après la Fédération anglaise (FA).

11 millions de téléspectateurs devant Angleterre-Etats-Unis
«La croissance que nous avons connue est la traduction de notre slogan See it, play it (Regardez-le, jouez-y, NDLR), qui est au cœur de notre philosophie pour encourager la pratique à tout âge», affirme Louise Gear, chargée du développement de la pratique féminine à la FA. La demi-finale perdue contre les futures championnes américaines (2-1) début juillet a généré en Angleterre une audience estimée à 11 millions de téléspectateurs. «Avec les Lionesses, nous avons la chance d'avoir un groupe formidable avec des modèles qui évoluent au plus haut niveau, qui inspire les femmes de tout âge pour avoir la confiance nécessaire pour s'essayer au football, que ce soit pour la forme physique, la compétition ou pour s'amuser», poursuit Mme Gear.

La FA s'active désormais pour convertir cet engouement en phénomène durable, à un an et demi du Championnat d'Europe prévu sur ses terres. Une campagne menée avec Disney a ainsi été lancée dans 1.200 écoles primaires pour inciter les petites filles à jouer. Autre initiative: le «Women's Football Weekend» invite les supporteurs à assister à une rencontre féminine pendant la trêve internationale, où le championnat masculin est à l'arrêt. La première édition aura lieu la semaine prochaine et doit être reconduite chaque année. D'un point de vue économique, les clubs anglais ont également le vent en poupe.

Souvent adossés aux poids-lourds de la Premier League (les sections féminines de Manchester United et Tottenham ont été promues en première division, par exemple), les clubs devraient rapidement voir leurs surfaces financières s'élargir. Les droits télé du championnat, dont la banque Barclays est le sponsor-titre, ont été vendus à l'étranger et vont venir alimenter le budget d'Arsenal et consorts. Reste que les moyens et l'optimisme en vogue du côté anglais ne prémunissent pas contre les désillusions, notamment sportives. Depuis son joli parcours au Mondial, les partenaires de Lucy Bronze ont enchaîné quatre matches sans en gagner un seul. A Wembley, il ne faudra pas trembler.

Presque un nouveau record d'affluence pour un match féminin: 77.768 spectateurs à Wembley

La rencontre internationale entre l'Angleterre et l'Allemagne a vu 77.768 spectateurs prendre place à Wembley samedi, ce qui ne constitue cependant pas un record en Europe pour un match de de football féminin.

Avec 90.000 tickets vendus, la partie était pourtant sold-out, mais les chiffres officiels ont recensé un peu moins de 80.000 spectateurs dans les tribunes, c'est moins que le record de 80.203 spectateurs en finale des Jeux Olympiques de 2012, à Londres aussi, à Wembley. Le record du monde est de 90.185 pour un match de Coupe du monde aux Etats-Unis en 1999. La partie s'est soldée par une victoire allemande (1-2). C'est un record d'assistance cependant en Angleterre.

RTL

Phil Neville tance ses joueuses

Phil Neville, le sélectionneur de l'équipe féminine d'Angleterre, a appelé ses joueuses à un sursaut après leur défaite en amical face à l'Allemagne (1-2) samedi. Les Lionesses n'ont gagné qu'un seul de leurs sept derniers matches.

Quatrième de la dernière Coupe du monde, l'Angleterre traverse actuellement une période compliquée. Les joueuses de Phil Neville n'arrivent plus (ou presque) à gagner. Samedi soir, les Lionesses se sont encore inclinées (1-2) face à l'Allemagne malgré le soutien des 77 768 spectateurs réunis à Wembley pour les encourager.

Neville n'a pas hésité à pointer du doigt les défaillances de son équipe estimant que celle-ci a « régressé » depuis la Coupe du monde. « On ne va pas se cacher, une victoire en sept matches, c'est totalement inacceptable, s'est agacé Neville. On peut parler des retombées des grosses émotions ressenties, de la fatigue, de tout ce qu'il s'est passé durant la Coupe du monde. Mais nous sommes en novembre et cela devient des excuses et nous n'avons pas d'excuse. »

« Les résultats n'ont pas été assez bons, ce qui signifie que je ne l'ai pas été assez »

Phil Neville
Pour autant, le coach ne met pas toute la responsabilité sur ses joueuses et prend aussi sa part. « C'est moi qui choisis l'équipe, a-t-il rappelé. C'est moi qui mets en place la tactique et qui les entraîne, qui leur parle et communique avec elles. Les résultats n'ont pas été assez bons, ce qui signifie que je ne l'ai pas été assez. Nous devons faire quelque chose à ce sujet très rapidement. »

Les Anglaises auront l'occasion de se rattraper dès mardi contre la République tchèque qu'elles affrontent en amical.

Phil Neville : « 77 000 personnes, c'est un record »

Raheem Sterling écarté de la sélection anglaise après une altercation avec Joe Gomez

L’attaquant de Manchester City était encore tendu après la défaite de son club face à Liverpool, où évolue Joe Gomez, dimanche soir.

L’Angleterre affrontera le Monténégro ce jeudi en match de qualification pour l’Euro 2020 sans Raheem Sterling. Le sélectionneur national Gareth Southgate a décidé d’écarter l’attaquant suite à une altercation avec un coéquipier.

La presse britannique rapporte en effet que Sterling a tenté de saisir par le cou Joe Gomez ce lundi au centre d’entraînement de la sélection anglaise. Les deux joueurs ont dû être séparés par leurs coéquipiers. Cette confrontation physique est survenue au lendemain du choc entre Manchester City, club de Sterling, et de Liverpool, où évolue Gomez. Sur la pelouse d’Anfield, les deux Anglais s’étaient déjà accrochés lors de la victoire 3-1 des Reds.

« Nous avons pris la décision de ne pas sélectionner Raheem pour le match contre le Monténégro jeudi », explique Gareth Southgate dans un communiqué publié par la fédération anglaise. « L’un des plus grands défis, l’une des plus grandes forces pour nous, c’est d’être capables de séparer les rivalités de clubs et l’équipe nationale. Malheureusement, les émotions du match d’hier (dimanche) étaient encore vives. Mon sentiment est que la décision qui a été prise est la bonne pour l’équipe. Maintenant que la décision a été prise avec l’accord de l’équipe entière, c’est important que nous soutenions les joueurs et nous concentrions sur jeudi soir. »

Ce mardi, Sterling a pris la parole sur les réseaux sociaux. « Tout le monde sait ce que ce match signifie pour moi. Joe et moi avons échangé des mots, nous avons mis les choses au clair et sommes passés à autre chose. Nous évoluons dans un sport où les émotions sont vives, et j’admets que mes émotions ont pris le dessus », explique le joueur de City. « C’est quelque chose qui a duré 5-10 secondes, c’est fait, passons à autre chose et n’y portons pas plus d’importance. »

https://www.sudinfo.be/id151116/article/2019-11-12/raheem-sterling-ecarte-de-la-selection-anglaise-apres-une-altercation-avec-joe

LES DESSOUS DE L’EMBROUILLE STERLING-GOMEZ

Les médias anglais, dont Sky Sports, révèlent les coulisses de l’accrochage qui a éclaté entre Raheem Sterling et Joe Gomez, lundi soir, provoquant l’éviction du premier. Jordan Henderson aurait joué le pacificateur par téléphone.

L’affaire fait grand bruit outre-Manche. Depuis lundi soir, l’altercation entre Raheem Sterling et Joe Gomez au centre d’entraînement de la sélection anglaise occupe une grande part de l’actualité. Après l’accrochage entre les deux joueurs dimanche à l’occasion du choc entre Liverpool et Manchester City (3-1), la tension est montée d’un cran quelques heures plus tard, le lendemain.

"Tu penses que t’es un bonhomme, maintenant?"
Selon Sky Sports, Gomez est le premier joueur de Liverpool à avoir rejoint la sélection. Il riait avec un groupe de coéquipiers quand Sterling serait rentré dans le réfectoire. Il aurait alors lâché au défenseur des Reds: "Tu penses que t’es un bonhomme, maintenant?". Les joueurs auraient ri de plus belle, pensant à une plaisanterie de l'attaquant de Manchester City. Mais ce dernier se serait ensuite approché de Gomez en essayant de l’attraper par le cou. Ce qui aurait provoqué la colère de Gomez et contraint leurs coéquipiers à les séparer avant de quitter la cantine.

Jordan Henderson, qui n’avait pas encore rejoint St Geroge’s Park à ce moment, aurait été appelé par un membre du staff de Liverpool pour jouer le pacificateur. Il se serait entretenu par téléphone avec les deux protagonistes, placés dans une chambre. L’appel aurait duré 25 minutes et se serait conclu par les excuses de Sterling envers Gomez. Ancien joueur de Liverpool, Sterling a joué avec Henderson chez les Reds (mais pas avec Gomez qui a rejoint le club au moment de son départ pour Manchester City en 2015).

Gomez apparaît avec une balafre à l'entraînement

Pour Sterling et Gomez, le problème serait réglé, comme l’a assuré l’ailier de Manchester City dans un message sur Instagram. Gomez aurait même demandé à Gareth Southgate de ne pas exclure son coéquipier de la sélection. Celui-ci a simplement été écarté et ne jouera pas contre le Monténégro, jeudi. Il a repris l’entraînement avec le groupe ce mardi et pourrait jouer lundi contre le Kosovo. Gomez était également présent et les médias anglais ont même remarqué une petite balafre sue la pommette droite. Sans savoir s’il s’agit d’une stigmate de son altercation avec Sterling.

Gareth Southgate éteint la polémique Sterling

Le duel entre Liverpool et Manchester City s’est poursuivi en sélection. Hier soir, on a appris que Raheem Sterling avait été écarté de la sélection anglaise pour le match face au Monténégro. Le joueur des Skyblues aurait eu un accrochage avec Joe Gomez qu’il aurait attrapé par le cou. Sur les réseaux sociaux, Sterling a fait son mea culpa. Attendu en conférence de presse ce mardi, Gareth Southgate savait qu’il serait questionné sur le sujet. Il a commencé par expliquer : « Je suis face à une très jeune équipe. Nous sommes dans un sport où les émotions sont souvent vives. Raheem a expliqué la nuit dernière dans un post que ses émotions avaient pris le dessus durant un bref moment. Ces choses arrivent dans le football. Vous devez trouver le moyen d’avancer. Cela demande du temps et que les émotions se calment. Nous avons d’excellents anciens qui jouent un rôle important pour rassembler tout le monde. Vous avez besoin de voir un groupe où les gens sont prêts à aller de l’avant. Ma priorité est toujours le bien-être de tous mes joueurs, tous. Ensuite, vous avez une décision à prendre. Vous devez décider s’il reste quelque chose à faire. C’était ma décision pour Raheem. Que cela soit public ou non, cela l’aurait été mercredi ou jeudi. Je préférais m’en occuper maintenant ».

Relancé sur les détails de cet incident, il a confié : « Ce n’est pas à moi de parler des détails de l’incident. A la fin, je dois toujours trouver la meilleure solution pour le groupe et la manière dont nous devons travailler pour aller de l’avant. C’est une ligne très difficile. Vous devez toujours être juste. J’ai pris la décision et je pense que c’était approprié. Raheem est un joueur important pour nous mais j’ai pensé que c’était la meilleure décision (...) Je ne suis pas prêt à entrer dans les détails. Il y a suffisamment d’opinions ou de discussions. Nous n’avons pas besoin d’en rajouter. J’ai dit qu’il me semblait nécessaire de le dire mais nous devons regarder le plus possible devant nous (...) J’ai discuté avec tout mon staff et les leaders du groupe. Mais au final, je suis le manager et je prends la décision. Chaque joueur a l’opportunité de parler avec moi s’il le veut. Mon point de vue est que tout le monde voulait aller de l’avant. Il est important d’être aussi juste que possible dans toutes les décisions que je prends, qu’il s’agisse d’un joueur senior ou d’un joueur junior. La décision a été prise de ne pas compter Raheem pour le match de jeudi et c’est la fin du problème pour moi. La priorité pour moi est de garder le groupe ensemble si possible et comme les émotions se sont calmées hier, c’était clairement une possibilité. Je suis très impressionné par les joueurs, par la manière dont ils ont travaillé ensemble ».

SOUTHGATE ASSUME LA SANCTION CONTRE STERLING APRÈS SA RIXE AVEC GOMEZ

Gareth Southgate est revenu sur l'incident entre Raheem Sterling et Joe Gomez lundi soir chez les Three Lions, au lendemain de la défaite de Manchester City à Liverpool (3-1). Le sélectionneur anglais assume d'avoir écarté l'ailier des Skyblues après cette altercation et se dit confiant pour obtenir un résultat sans lui contre le Monténégro.

Gareth Southgate droit dans ses bottes. Le sélectionneur de l'équipe nationale d'Angleterre a justifié sa décision d'écarter Raheem Sterling du groupe pour le match éliminatoire pour l'Euro 2020 contre le Monténégro (coup d'envoi jeudi à 20h45). La faute à une altercation physique provoquée par l'ailier de Manchester City avec Joe Gomez, le défenseur de Liverpool, quelques jours après la défaite 3-1 des Skyblues à Anfield.

"Je dois d'abord, et avant tout, faire ce qui est bon pour le pays et l'équipe, tout en essayant de faire attention aux joueurs", a souligné Gareth Southgate, dans des propos relayés par Sky Sports. "Quand vous êtes un leader ou un manager, tout le monde a une opinion sur les décisions que vous prenez. Seulement ceux qui ont été dans cette position connaissent vraiment les tenants et les aboutissants de chaque décision prise. Tout le monde a un regard différent", a-t-il ajouté.

Les deux joueurs se reparlent

Conscient de se passer d'un "joueur incroyable" dans une "forme exceptionnelle", le technicien britannique estime néanmoins que le reste de l'équipe est en mesure de faire un résultat contre le Monténégro: "Nous avons une très bonne équipe demain, nous sommes ravis de voir les joueurs jouer, quelle que soit l'équipe que nous retenons. Nous choisissons toujours une équipe qui peut exciter la foule et offrir une performance pleine."

Harry Maguire, également en conférence de presse, s'est aussi exprimé sur cette polémique qui déraye la chronique outre-Manche. Le défenseur de Manchester United a assuré que la hache de guerre était bien enterrée entre Raheem Sterling et Joe Gomez: "Nous sommes allés de l'avant. Ils se parlent maintenant, donc c'est bien pour l'équipe de passer à autre chose", assure-t-il.

1000e match de l'Angleterre mais un sélectionneur unique : ah si Southgate était Premier Ministre...

QUALIFICATIONS EURO 2020 - Jeudi, face au Monténégro, l'Angleterre va disputer 1000e match officiel devenant la première nation dans ce cas-là. Le tout dans un contexte abrasif avec un pays divisé autour du Brexit. Dans ces temps troubles, Gareth Southgate incarne un sélectionneur à contre-courant, rassembleur et tranquille en temps de tempête selon notre chroniqueur, Philippe Auclair.
999 matches, 3172 buts marqués - par l'un ou l'autre camp -, et un seul véritable trophée, la World Cup de 1966 : voilà, résumée en deux lignes, l'histoire de la sélection anglaise qui, jeudi soir à Wembley, face au Monténégro, fêtera donc sa 1000ème, devenant ainsi la première nation à atteindre ce cap. Ce qui est la moindre des choses quand on sait que la première rencontre internationale officielle à se jouer hors du territoire britannique fut organisée presque trente ans après que l'Angleterre avait ouvert le bal en faisant match nul contre l'Ecosse à Glasgow, le 30 novembre 1872 (*).


Gareth Southgate aurait sans doute préféré un avant-match plus apaisé que ce à quoi on eut droit, à savoir une vive altercation entre Raheem Sterling et Joe Gomez, lesquels s'étaient retrouvés à St George's Park, la base de toutes les sélections anglaises de football, 24 heures après la victoire 3-1 de Liverpool sur Man City. On se souvient que les deux joueurs s'étaient échangés quelque vérités dans les dernières minutes de la rencontre ; Sterling, qui n'avait pas décoléré depuis, saisit l'occasion de reprendre le débat avec le défenseur des Reds, si farouchement qu'il fallut le maîtriser et l'éloigner de Gomez, auquel il rend pourtant dix-huit centimètres.

Les tabloïds n'ont rien à se mettre sous la dent
Son manager, tenté de renvoyer l'attaquant de City dans ses foyers, choisit finalement de se montrer magnanime. Sterling avait fait son acte de contrition en public, se servant de ce confessionnal du 21ème siècle qu'est Instagram. Jordan Henderson, qui s'était lié d'amitié avec Sterling lorsque celui-ci était le troisième larron du trio SSS des Reds (les deux autres étant Suarez et Sturridge), plaida avec succès la cause de son ancien coéquipier, qui sera donc mis au piquet pour ce qui devrait être une formalité contre le Monténégro (battu 5-1 chez lui lors du match aller) mais réintégrera le groupe pour de bon pour la rencontre suivante, un déplacement plus délicat au Kosovo. Rien de bien méchant, on doit ajouter, si ce n'est que l'image renvoyée par les Three Lions de Southgate a subi une écorchure, comme celle qu'on pouvait voir sur le visage de Gomez à l'entraînement de mardi matin.

Quand il s'agit de l'Angleterre et de son équipe de football, le petit pois caché sous le matelas de la princesse acquiert vite la dimension et la dureté d'une boule de bowling. Tout frémissement devient tremblement de terre, l'ouragan souffle dans la tasse de thé. C'est que les tabloïds anglais sont frustrés. Ils n'ont presque rien eu à se mettre sous la dent depuis que Southgate remplaça Sam Allardyce. Condamner les cris de singe entendus dans un stade bulgare, c'est à la portée de tout le monde. C'est un scandale sans en être un. Mais comme le digne Gareth a géré la controverse en virtuose, fustigeant racisme et racistes tout en se gardant bien de donner des leçons à qui que ce soit, eh bien, nous voilà revenus à l'ordinaire.

Southgate le rassembleur détonne dans le Brexit ambiant
Un ordinaire qui, cela dit, dans le climat actuel, ne l'est en rien. On respire un air empoisonné outre-Manche de nos jours, d'intolérance, de violence verbale, de déraison, qui ne va pas devenir plus sain à l'approche des élections législatives du 12 décembre. La grande majorité de la population en est consternée, mais de remède, aucun en vue, tant la scène politique s'est radicalisée autour de ce maudit Brexit. Southgate le rassembleur détone dans ce décor de film-catastrophe.

Son patriotisme ne peut être mis en doute, un patriotisme qu'il porte avec beaucoup de simplicité et sans complexes, qu'il fussent de supériorité ou de son contraire. Il prêche la modération mais ne craint pas de dire des vérités qui dérangent, sans hausser la voix. Il renvoie une image de dignité et de droiture qui n'a rien de compassé. Il est respectueux des médias, mais attentif à ne pas copiner avec les faiseurs et casseurs de réputation.

Et son équipe ne se débrouille pas si mal que cela, tout compte fait. Demi-finaliste du Mondial, demi-finaliste de la Ligue des Nations (après avoir battu l'Espagne chez elle et pris quatre points sur six à la Croatie), assurée à 99,99% de participer à un Euro 2020 dont les demi-finales et la finale se joueront à Wembiey, elle a réappris à gagner. Elle est jeune. Elle reflète la diversité de la population britannique. Elle n'est pas parfaite - ah, ce milieu de terrain qui n'en est toujours pas un -, ce qui ne l'empêche pas de manquer d'ambition, y compris dans le jeu.

Ah, si seulement Gareth pouvait être Premier Ministre...

(*) L'Argentine humilia l'Uruguay 6-0 à Montevideo le 20 juillet 1902. Un match organisé un an plus tôt entre les mêmes adversaires est décrit par certains historiens comme le premier match international s'étant joué hors des Iles Britanniques; mais celui-ci n'avait pas été organisé par les fédérations, et ne compte pas comme match 'officiel'.

ÉLIMINATOIRES EURO 2020

L’Angleterre dans le mille

Contre le Montenegro (20h45), les Three Lions disputeront leur 1000 e match international

1872-2019 : l’équipe à la Rose va fêter son millénaire ce jeudi à l’occasion de sa probable qualification pour l’Euro 2020.

999 rencontres pour l’Angleterre, entre splendide isolement, supériorité dédaigneuse, puis complexe d’infériorité et ouverture sur le monde. Quatre étapes contrastées des « Three Lions », dont le match nº1, qui est aussi la première confrontation internationale de l’histoire remonte au 30 novembre 1872 à Glasgow face à l’Ecosse (0-0).

999 rencontres, avec surtout celle de la consécration, arrivée le 30 juillet 1966 avec la conquête de la Coupe du monde ! Au bout d’une des rares journées ensoleillées de cette World Cup. Une des rares joies de la sélection.

premier accroc face à... la Belgique

Ce succès unique avait été construit autour du talent de Bobby Charlton, centre-avant transformé en joueur universel, en soutien de la paire Hunt-Hurst, et autour de l’intransigeance défensive de Bobby Moore. Oui, la défense. Alf Ramsey, le sélectionneur, avait indigné l’opinion publique avec sa révolution tactique ; comme les désignations des deux premiers sélectionneurs « off-shore », le Suédois Eriksson et l’Italien Capello, dans la suite d’une Premier League globale, dans ce troisième millénaire, avaient défrayé la chronique… Ramsey avait liquidé les ailiers, fierté des Anglais, au profit de milieux supplémentaires et renforcé le compartiment arrière, faiblesse notoire du « système » (le WM) mis au point au milieu des années ’20 par Herbert Chapman avec Arsenal, en parfait contre-pied de la « méthode » (WW). Un système parfait pour mettre en valeur les qualités des joueurs anglais : l’impact physique et le rythme. Idéal aussi pour se singulariser du reste de l’Europe, les « maîtres » du football ne sortant que rarement, jusqu’aux années ’50 du moins, de leurs îles et de leur « Home Championship », un tournoi interbritannique avec l’Ecosse, le pays de Galles et l’Irlande, pour mesurer une supériorité qu’ils jugeaient incontestable, malgré un premier accroc historique en 1923 à Anvers, 2-2 face à la Belgique, et une première défaite en 1927 à Madrid, 4-3 contre l’Espagne et son portier légendaire, Ricardo Zamora. Mais ces résultats inédits, contre des équipes non britanniques s’entend, n’incitèrent pas les Anglais à participer aux trois premières Coupes du monde (1930, 34, 38).

En 1934, emmenés par un tout jeune Stanley Matthews (19 ans à l’époque), ceux-ci se « contentèrent » de battre les champions sortants italiens et affirmer par là leur suprématie planétaire…

Rancunière, la Coupe « Jules Rimet » a attendu l’Angleterre au tournant. Enfin décidée à prendre part à un Mondial (celui de 1950), son « superiority complex » fut définitivement abattu par Joe Gaetjens, le centre-avant de fortune haïtien, d’origine belgo-allemande, que les Etats-Unis avaient recruté dans un restaurant de New York pour monter une équipe de bric et de broc. Depuis cette défaite (1-0) de Belo Horizonte, l’Angleterre n’a plus jamais évolué en bleu…

Trois ans plus tard, ce fut son « home record » que les magiciens magyars ont piétiné à Wembley (3-6). Le début d’une longue remise en question jusqu’à la révolution glorieuse de Ramsey en 1966, suivie néanmoins d’années et d’années de frustration. Comme la rocambolesque élimination en quarts de finale à Mexico (1970) face à l’Allemagne (la revanche de 1966) sans le regretté Gordon Banks, victime d’une gastro, et auteur, en phase de groupes, de « l’arrêt du siècle » devant Pelé !

maudits tirs au but

En 1986, encore au Mexique, et à nouveau en quarts, une sélection anglaise compétitive et emmenée par un talentueux buteur, Gary Lineker, avait dû capituler devant la fourberie et l’art de Maradona, concentrés en 240 secondes.

Parce que l’histoire aime repasser les plats, en 1998, l’Angleterre succomberait (en huitièmes cette fois) de nouveau face à l’Argentine. Des « Three Lions » réduits à 10 après l’expulsion d’un joueur très prometteur : David Beckham… Une Angleterre éliminée aux tirs au but ce jour-là à Saint-Etienne, comme trop souvent dans les phases finales…

EN CHIFFRES

19
Le nombre de sélectionneurs différents depuis… 1947. Avant cette date, c’est l’International Selection Committee qui composait l’équipe.

56,9
Le pourcentage de victoires de l’Angleterre (568 en 999 matches) qui a concédé 190 défaites et 241 partages.

1.204
La différence de buts positives de la sélection anglaise : 2.188 buts marqués, 984 buts encaissés.

33
Le nombre de matches disputés face à la Belgique. Le bilan anglais face aux Diables : 21 victoires, 7 partages, 5 défaites ; 110 buts marqués, 41 buts encaissés.

15
Le pourcentage de victoires

(4 en 26 duels) face au Brésil,

le pire adversaire des Anglais.

78
Parmi les 143 clubs qui ont envoyé au moins un joueur en sélection anglaise, c’est Tottenham qui en a fourni le plus (78) devant Liverpool (74) et Aston Villa (74).

405
Le nombre de clean sheets réalisées par l’Angleterre, soit près d’une tous les deux matches.

1.244
Le nombre de joueurs sélectionnés dans l’histoire de la sélection.

125
Avec 125 matches disputés, Peter Shilton trône tout en haut des joueurs les plus capés devant Wayne Rooney (120) et David Beckham (115).

53
Deuxième joueur le plus capé, Wayne Rooney est le meilleur buteur de la sélection avec 53 réalisations devant Bobby Charlton (49) et Gary Lineker (48).

La NG

L'Angleterre première nation à atteindre les 1000 rencontres officielles

Le moment sera historique. A 20h45 heure belge, 19h45 à Wembley, l’Angleterre débutera la 1.000e rencontre officielle de son histoire. Évidemment, les Three Lions seront les premiers à franchir cette barre à la fois symbolique et hors-normes.

Des joueurs de légende (de Charlton à Beckham en passant par Gascoigne et Banks), des matchs entrés dans l’histoire (qui a oublié la fameuse main de Dieu signé Maradona ?), mais une déception quasi éternelle, chantée par The Lightning Seeds en 96’ et devenu l’hymne officieux des Three Lions. "We still believe", chante ironiquement le groupe originaire de Liverpool. De quoi rappeler le palmarès quasi vierge d’une nation pourtant à l’origine de ce sport.

Tout a commencé un jour de novembre 1872. Le 30, très exactement. Premier adversaire et premier match officiel face aux voisins écossais, qui deviendront les sparring partners privilégiés des Anglais au fil des ans. Dans son histoire, l’Angleterre a tout vécu, affrontant même l’Allemagne nazie à Berlin (victoire 3-6), en 1938. Une autre époque.

Des victoires, il y en a eu, oui. Beaucoup. Surtout aux débuts, lorsque l’Angleterre refusait encore de participer aux trois premières Coupes du monde, un peu par arrogance. Preuve ? A l’issue du Mondial 1934, une victoire lors d’un match... amical face aux Italiens fraichement sacrés avait suffi aux Anglais pour s’autoproclamer "meilleure équipe du monde". Arrogance, on vous disait...

Mais en près de 150 ans de matches, il y a surtout eu des désillusions. Une seule victoire mondiale (1966, sur ses terres), presque comme un chant du cygne pour un pays qui n’a disputé qu’une finale en 90 ans de compétitions internationales. Largement insuffisant.

Ce jeudi soir, l’équipe de 'Sa Majesté' deviendra donc la première à franchir la barre mythique des 1.000 rencontres officielles, face à l’une des plus jeunes nations au monde (le Monténégro). Mais pas question de gâcher cette sortie, comme l’a affirmé le sélectionneur, Gareth Southgate : "On a toujours pointé l’importance du blason aux joueurs. Nous ne sommes qu’une part de cette histoire. Tant de joueurs ont écrit l’histoire avant nous et beaucoup passeront après… C’est important de respecter ce maillot".

Une fois le billet pour l’EURO validé, l’Angleterre pourra, une fois de plus, faire rêver ses supporters, qui y croient toujours dur comme fer malgré un unique succès dans une histoire bientôt millénaire. "We still believe", chantera-t-on sûrement cet été, dans les pubs de Liverpool et d’ailleurs.

RTBF

Le père de Joe Gomez n’en veut pas à Raheem Sterling

Fin de la polémique Joe Gomez-Raheem Sterling ? Lors du match entre Liverpool et Manchester City (3-1), Joe Gomez et Raheem Sterling ont eu une altercation et celle-ci s’est poursuivie lors du rassemblement des Three Lions en début de semaine. Si l’attaquant de City a été écarté pour le match face au Monténégro, il a également présenté ses excuses à son coéquipier en sélection. Le père du joueur de Liverpool, Augustus Gomez, est revenu sur cette affaire et n’en veut pas à Sterling.

« Il ne s’y attendait pas, c’est arrivé. Il s’est entraîné aujourd’hui, il va bien, à part les égratignures sur son visage. Il va vraiment bien. Je lui ai parlé, j’ai parlé à son agent, laissez-le juste être heureux et souriant, a confié Augustus Gomez au Daily Mirror. Les jeunes sont très ambitieux et très désireux de gagner pour leur équipe et c’est ce qui s’est passé. Ce n’est pas la faute de Raheem. Les fans l’agitaient et il s’est énervé à cause de sa frustration. Nous comprenons tous cela. C’est le football, nous sommes des êtres humains. »

L’Angleterre humilie le Monténégro et se qualifie pour l’Euro 2020 lors de son 1000e match (7-0, vidéos)

https://www.sudinfo.be/id151672/article/2019-11-14/langleterre-humilie-le-montenegro-et-se-qualifie-pour-leuro-2020-lors-de-son

England: 1 Jordan Pickford, 2 Trent Alexander-Arnold, 3 Ben Chilwell, 4 Harry Winks, 5 John Stones, 6 Harry Maguire, 7 Jadon Sancho, 8 Alex Oxlade-Chamberlain, 9 Harry Kane (c ), 10 Mason Mount, 11 Marcus Rashford.

Substitutes: 19 James Maddison for Oxlade-Chamberlain 56, 22 Tammy Abraham for Kane 57, 15 Joe Gomez for Mount 70

Substitutes not used: 13 Nick Pope, 12 Kieran Trippier, 14 Danny Rose, 16 Tyrone Mings, 17 Fikayo Tomori, 18 Declan Rice, 20 Callum Hudson-Odoi, 21 Callum Wilson

Manager: Gareth Southgate

Goals: Alex Oxlade-Chamberlain 11, Harry Kane 18, 24, 37 Marcus Rashford 30, Aleksandar Sofranac (OG) 66, Tammy Abraham 84

Cautions: Marcus Rashford

Joe Gomez sifflé par les supporters anglais, Raheem Sterling prend sa défense: «Il n’a rien fait de mal» (vidéo)

https://www.sudinfo.be/id151699/article/2019-11-15/joe-gomez-siffle-par-les-supporters-anglais-raheem-sterling-prend-sa-defense-il

Euro-2020: l'Angleterre a montré les crocs, elle devra sortir les griffes

Ayant inscrit 33 buts en sept matches de qualification, l'Angleterre a croqué jeudi le modeste Monténégro (7-0) et décroché son billet pour l'Euro-2020, mais des doutes subsistent sur la défense des "Three Lions" qui vont devoir prouver qu'ils savent aussi sortir les griffes derrière.

Jeudi soir, l'équipe de Gareth Southgate n'avait besoin que d'un point face aux Monténégrins pour composter son ticket pour la phase finale.

Mais pour honorer le 1000e match de la sélection - première équipe nationale à atteindre cette marque -, les Anglais en ont passé sept à la lanterne rouge du groupe... Après en avoir déjà mis six à la Bulgarie chez elle, cinq au Monténégro à Podgorica, cinq aux Tchèques à Wembley et autant aux Kosovars à Southampton...

Avec 34 buts inscrits depuis début 2019, les Anglais ont d'ores et déjà connu leur année la plus prolifique depuis 1982. Mais lors de cette année de Coupe du Monde, ils avaient eu 15 matches pour atteindre ce total, contre neuf depuis le 1er janvier.

Et il serait surprenant que ce chiffre ne gonfle pas encore dimanche à Pristina dimanche, face à un Kosovo troisième du groupe et déjà hors course dans ces éliminatoires (mais qualifié pour les barrages).

- Kane/Sterling, duo redoutable -

La paire composée d'Harry Kane - 11 buts en 7 matches, dont un triplé contre le Monténégro - et de Raheem Sterling (8 buts en 6 matches) a été d'une efficacité redoutable.

Le buteur-remiseur de Tottenham et le feu follet de Manchester City sont très complémentaires et avec Marcus Rashford (Manchester United), Jadon Sancho (Dortmund), ou les deux attaquants de Chelsea Tammy Abraham et Callum Hudson-Odoï, l'Angleterre est extrêmement bien pourvue dans ce secteur.

Toutefois, si la sélection veut fouler la pelouse de Wembley le 12 juillet prochain, date de la finale à domicile et objectif avoué de l'Angleterre, il ne faudra surtout pas se leurrer sur le niveau de l'opposition qu'elle a eu à affronter jusqu'ici, ni sur ses limites.

Le milieu de terrain reste largement perfectible, surtout dans sa créativité, même si l'arrivée récente en sélection de Mason Mount (Chelsea), à juste 20 ans, ou de James Maddison, le maître à jouer de Leicester, actuel dauphin de Liverpool, offre des pistes.

En revanche, le match en République tchèque, lors de leur seule défaite de ces éliminatoires (2-1) ou même la réception du Kosovo (5-3) ont à nouveau affiché de manière criante les limites de la défense, même face à des équipes très moyennes.

- Qui avec Maguire dans l'axe ? -

Parmi les rares certitudes dans cette ligne, il y a Trent Alexander-Arnold, indiscutable sur le flanc droit, même si le jeu de la sélection nationale se prête moins bien à ses envolées que celui de Liverpool.

Et dans l'axe, Harry Maguire semble à peu près le pilier autour duquel construire l'axe, mais aucun joueur ne semble s'imposer comme complément, John Stones n'ayant pas progressé comme espéré, alors que Fikayo Tomori manque encore (21 ans) d'expérience.

Les autres choix viendraient de clubs de second rang, qu'il s'agisse de Tyrone Mings (Aston Villa), Michael Keane (Everton), voire même Lewis Dunk (Brighton) ou James Tarkowski (Burnley), qui ont déjà gravité autour de la sélection.

Quant au gardien, en dépit de la saison décevante d'Everton (15e), l'Angleterre semble condamnée à rester fidèle à Jordan Pickford, davantage un choix par défaut que par conviction.

Les matches de préparation qui s'annoncent devront impérativement servir à résoudre ces problèmes face à des adversaires bien plus consistants que lors des éliminatoires, sous peine de voir les Anglais retomber de leur petit nuage.

RTL

hattrick pour Kane

Ben Chilwell joueur du match

Les Anglais Henderson et Gomez forfaits contre le Kosovo

Les internationaux anglais de Liverpool Joe Gomez et Jordan Henderson vont manquer la rencontre de l'Angleterre au Kovovo dimanche, dernier match de qualification pour l'Euro 2020, en raison respectivement d'une blessure à un genou et d'un virus, a annoncé la fédération anglaise.

La sélection aux Trois lions est déjà qualifiée et assurée de terminer à la première place du groupe A avant cette ultime rencontre des éliminatoires. Le défenseur Gomez, 22 ans, a "reçu un choc au genou à l'entraînement vendredi et n'a pas suffisamment récupéré" pour être de la partie, a indiqué la fédération dans un communiqué. Le milieu de terrain Henderson, 29 ans, est lui arrivé au rassemblement avec une infection virale "qui n'a pas complètement disparu", a précisé la fédération. Les deux joueurs ont été renvoyés dans leur club. Gomez a vécu une semaine mouvementée entre la victoire de Liverpool contre Manchester City (3-1) dimanche dernier en Premier League et ce pépin physique qui l'empêche de prendre part à la rencontre à Pristina. Lundi, au centre d'entraînement de la sélection anglaise, le défenseur des Reds avait eu une altercation avec l'attaquant de City Raheem Sterling. L'incident avait conduit le sélectionneur Gareth Southgate à écarter Sterling pour le match de qualification jeudi contre le Monténégro (7-0) à Wembley, où les "Three Lions" ont validé leur billet pour l'Euro. Entré à la 70e minute, Gomez avait essuyé des huées de la part des spectateurs.

La DH

VAN DIJK À LA RESCOUSSE DE GOMEZ

Suite aux sifflets de Wembley contre Joe Gomez, son partenaire en club Virgil van Dijk a pris la défense de son jeune coéquipier.

C'est l'affaire du moment en Angleterre. Quelques jours avant un rassemblement international, la Premier League a été marquée par la victoire de Liverpool face à Manchester City, un match déjà capital pour le titre. Au cours de la rencontre, Raheem Sterling et Joe Gomez s'étaient chauffés sur la pelouse, l'incident ayant vite été clos.

Seulement convoqués avec les Three Lions tous les deux, les joueurs ont remis ça, entraînant l'exclusion de Sterling de la sélection pour ce rassemblement. L'attaquant s'est ensuite excusé sur les réseaux sociaux, et a voulu minimiser l'évènement. Mais le public anglais lui garde une rancune tenace envers Gomez.

"L'affaire est réglée"

Ainsi Wembley a copieusement sifflé le défenseur présent, lors de la large victoire des Anglais sur le Monténégro (7-0). Des incidents qui ont fait réagir son coéquipier Virgil van Dijk, présent avec les Pays-Bas. "C'est décevant, l'affaire est réglée. Je pense que tout le monde devrait arrêter de parler de ça car les choses se sont passées, et ont été réglées." explique le défenseur des Reds à Sky Sports appelant les supporters à "laisser tranquille" Gomez.

"Bienvenue et respect" : les Kosovars fiers d'affronter les Anglais

https://fr.besoccer.com/info/bienvenue-et-respect-les-kosovars-fiers-d-affronter-les-freres-anglais-745690

England: 1 Nick Pope, 2 Trent Alexander-Arnold, 3 Ben Chilwell, 4 Declan Rice, 5 Harry Maguire, 6 Tyrone Mings, 7 Raheem Sterling, 8 Alex Oxlade-Chamberlain, 9 Harry Kane (C), 10 Harry Winks, 11 Callum Hudson-Odoi.

Substitutes: 20 Marcus Rashford for Hudson-Odoi 59, 17 Mason Mount for Oxlade-Chamberlain 73, 16 Fikayo Tomori for Alexander-Arnold 84

Substitutes not used: 12 Kieran Trippier, 13 Jordaon Pickford, 14 Danny Rose, 15 John Stones, , 18 James Maddison, 19 Jadon Sancho, 21 Callum Wilson, 22 Tammy Abraham, 23 Dean Henderson.

Head coach: Gareth Southgate

Goals: Harry Winks 32, Harry Kane 79, Marcus Rashford 83, Mason Mount 90+1

Qualifications Euro 2020: déjà qualifiée, l’Angleterre termine par une large victoire au Kosovo (0-4, vidéos)

https://www.sudinfo.be/id152010/article/2019-11-17/qualifications-euro-2020-deja-qualifiee-langleterre-termine-par-une-large

L'Angleterre poursuit son évolution et fait figure d'outsider pour le prochain Euro

L'Angleterre vient de boucler la fin de ses qualifications pour l'Euro 2020 en se jouant du Kosovo ( 4-0 ). S'agirait-il de l'adversaire le plus coriace des Diables Rouges l'été prochain?

Meilleure attaque des qualifications pour l'Euro 2020 avec 37 buts, l'Angleterre fait partie des favoris pour le prochain Euro. Gareth Southgate s'est exprimé, après le match face au Kosovo, sur la forme actuelle de son équipe.

"Je pense que nous sommes largement plus avancés dans notre préparation qu'au même moment avant la Coupe du Monde en Russie. Nous devons maintenir ce niveau de performance cet été et procéder aux améliorations requises. L'équipe a l'espoir et la confiance."

Au sujet des détracteurs jugeant l'opposition peu féroce Southgate répond : " Bien sûr, l'opposition n'a pas toujours été très forte, mais nous avons dû jouer des matchs de Nations League au milieu de tout ça ". Nations League, lors de laquelle l'Angleterre a terminé première d'un groupe composé de l'Espagne et de la Croattie avant d'être éliminé par les Pays-Bas en demi-finale. Les Anglais ont tout de même réussi à décrocher la troisième place en triomphant face aux Suisses aux tirs au but.

Les Diables Rouges avaient battu l'Angleterre deux fois lors de la dernière Coupe du Monde. Ils avaient remporté leur match de groupe face aux Three Lions 1-0 sur un but de Januzaj. Les deux équipes s'étaient à nouveau rencontrées lors du match pour la troisième place. Bis repetita avec une nouvelle victoire de la Belgique 2-0 avec des buts d'Eden Hazard et de Thomas Meunier. Qu'en sera-t-il lors du prochain Euro?



Walfoot

ALEX OXLADE-CHAMBERLAIN EST « PARFAIT » POUR GARETH SOUTHGATE

https://www.football365.fr/angleterre-alex-oxlade-chamberlain-parfait-gareth-southgate-9563275.html

De superbes images venues du Kosovo: les supporters ont réservé un accueil émouvant aux joueurs anglais (vidéos)

https://www.rtl.be/sport/football/euro-2020/de-superbes-images-venues-du-kosovo-les-supporters-ont-reserve-un-accueil-emouvant-aux-joueurs-anglais-videos--1174611.aspx

L'avenir de Southgate incertain ?

Gareth Southgate réalise du très bon travail depuis son intronisation.
Le 30 novembre 2016, Gareth Southgate prenait la place de Sam Allardyce. Depuis, les Three Lions ont terminé à la quatrième place du dernier Mondial et se sont qualifiés très facilement pour le prochain Euro. En 37 matchs disputés, Southgate a gagné 24 fois pour 5 nuls et 8 défaites (dont deux contre la Belgique). Malgré ce bilan flatteur, le sélectionneur anglais n'est pas certain de rester après l'Euro même si son contrat court jusqu'en 2022.

Pour Sky Sports, il a déclaré: " Cela dépendra beaucoup de l'Euro l’été prochain. Quand vous avez une semaine comme celle que vous avez eue, vous avez l’impression que les gens peuvent tomber amoureux de vous. Mais quand ils commencent à ne plus vous aimer, cela peut commencer à affecter l’équipe. Donc, je suis réaliste sur la rapidité avec laquelle la roue peut tourner, mais nous avons toujours planifié à court, moyen et long terme au cours des huit dernières années."

Des déclarations sages à l'image de l'Anglais de 49 ans.

La DH

CHELSEA, FOURNISSEUR OFFICIEL DES THREE LIONS

L'académie de Chelsea a sorti de nombreux talents depuis quelques saisons.

Plusieurs ont intégré la sélection nationale par la suite.

Sur ces deux dernières années, pas moins de 21 joueurs ont découvert la sélection anglaise. Des jeunes pousses pour la plupart à l'image de Ben Chilwell, Jadon Sancho ou encore James Maddison. Mais une particularité étonne en Angleterre : sur ces 21 joueurs, 9 sont issus du centre de formation de Chelsea. Une statistique qui démontre une fois de plus que l'académie des Blues fait des merveilles, à l'image de cette saison avec l'explosion de jeunes tels que Mason Mount (18 matchs, 4 buts et 2 passes décisives toutes compétitions confondues), Tammy Abraham (18 matchs, 11 buts et 4 passes décisives toutes compétitions confondues) ou encore Fikayo Tomori (14 matchs, 1 but et 1 passe décisive toutes compétitions confondues).

À noter que le latéral droit des Blues Reece James (19 ans) pourrait être le prochain sélectionné par Garry Southgate.

Harry Winks joueur du match Kosovo - Angleterre

Gareth Southgate était présent samedi au match Manchester City Chelsea

Les deux sélectionneurs ensemble lors du matchs Man City Chelsea

Gareth Southgate en visite avec les volontaires pour l'euro 2020 à Wembley.

Visit the home of the Three Lions

https://twitter.com/England/status/1200437259033403392