C.L ANDERLECHT - PSG - ANDERLECHT

Un fight XXL se prépare en marge d’Anderlecht-PSG

Publié Vendredi 18 Octobre 2013 à 12h17 Dans : PSG, Ligue des Champions, Coupe d'Europe.

Depuis son retour en Ligue des Champions, le PSG a connu des déplacements européens assez délicats en ce qui concerne le comportement de ses supporters, même si cela a toujours été en marge des rencontres. A Porto, des incidents avaient éclaté dans la ville, tandis que le club parisien avait tout fait pour décourager ses fans d’aller à Kiev, annulant même celui à Zagreb la saison passée. Pour le déplacement à Bruxelles de mercredi prochain, on craint le pire à tous les niveaux. Un voyage officiel et encadré a été organisé par le club parisien, et ce pour la première fois en Ligue des Champions depuis le changement de direction. Ce sera le seul autorisé pour les supporters parisiens qui veulent voir le match contre Anderlecht.

Mais étant donnée la proximité avec la capitale belge, les déplacements en masse seront inévitables et de nombreux « fights » auraient déjà été convenus après la frontière entre les supporters des deux camps. Les forces de police belge sont sur le qui-vive pour ce qui ressemble aussi à un règlement de comptes européen entre différentes franges de supporters. Les dernières tendances délivrées par la police bruxelloise font état d’une entente entre les anciens de la tribune Boulogne du PSG avec ceux du Legia Varsovie, pour affronter les supporters d’Anderlecht associés à ceux de l’Ajax Amsterdam. Tout ce « beau » monde se retrouverait en périphérie de Bruxelles pour un affrontement qui n’aura plus grand-chose à voir avec le football, mais n’aidera pas le PSG à se débarrasser de la mauvaise image que ses supporters les plus radicaux peuvent laisser.

ET JE NE VOUS RA COMPTE PAS POUR LE DÉPLACEMENT A PARIS.....     

Combien seront-ils ? 200 ? 300 ? Difficile de connaître le nombre de supporteurs historiques du PSG qui ont décidé de se rendre à Bruxelles mercredi à l’occasion du match de Ligue des champions contre Anderlecht. Ces durs, considérés par les autorités françaises et belges comme des hooligans, n’auraient loupé ce rendez-vous sous aucun prétexte.



Un dispositif policier exceptionnel

« On se prépare pour ce déplacement depuis le tirage au sort, confirme Thierry*, banquier à la ville et ex de la tribune Boulogne dans les années 1980 et 1990. Tous les anciens, qui ne viennent plus au Parc, seront là. »

Le contentieux date de 1992

Alors même qu’ils n’assisteront pas au match pour la plupart, ils débarqueront pourtant dans la capitale belge dès demain. « Pour boire des bières et nous battre contre les ultras d’Anderlecht, explique Stéphane, peintre en bâtiment et ami de Thierry. On a programmé un « fight » (NDLR : un affrontement à mains nues). Les Belges sont réglos habituellement. » Depuis plusieurs décennies, un fort antagonisme existe entre les anciens de la tribune Boulogne du Parc des Princes et leurs homologues d’Anderlecht, les Brussels Casuals Service (BCS). « Il date du 8e de finale aller de Coupe UEFA disputé le 24 novembre 1992 au Parc des Princes, explique le commissaire Antoine Boutonnet, patron de la Division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH). Il y avait eu de graves incidents et pas mal de blessés. Nous redoutons donc des bagarres entre radicaux des deux clubs. » Vingt ans après, les tensions restent vives.

Et la tâche des polices des deux pays s’annonce délicate. En effet, chaque camp devrait être rejoint et épaulé par des hooligans étrangers. Ceux d’Anderlecht par les Néerlandais de l’Ajax Amsterdam et de Twente et ceux du PSG par des Polonais (Legia Varsovie), des Serbes, voire des Russes comme lors du déplacement à Bratislava en Ligue Europa le 20 novembre 2011.

Anderlecht De nombreuses bagarres seraient prévues entre "supporters" du club de la capitale française et "tifosis" mauves en marge de la rencontre de Champions League de mercredi.

Depuis le début de son parcours en C1, le Paris-St-Germain s'est distingué sur le terrain mais également en dehors. La faute à des supporters plutôt turbulents (c'est un euphémisme) qui n'hésitent pas à donner de la voix mais -surtout- à en découdre avec le camp adverse.

Le site foot01.com rappelle que des incidents avaient eu lieu à Porto. Pour calmer les ardeurs de certains hooligans, la nouvelle direction du club francilien a décidé d'encadrer le voyage de ses supporters jusqu'à Bruxelles. Voyage organisé qui sera le seul autorisé pour les Parisiens désirant assister à la rencontre de mercredi.

D'après foot01.com, de nombreuses bagarres auraient été organisées entre les groupes de supporters les plus radicaux des deux camps.

D'après la police, il s'agirait de règlements de comptes européens en fonction des collusions entre groupes de supporters du Vieux Continent. Les Ultras d'Anderlecht sont associés à ceux de l'Ajax Amsterdam alors que les anciens de la tribune Bologne du Parc des Princes se sont entichés des aficionados du Legia Varsovie.

Les rixes devraient se dérouler en périphérie bruxelloise.

Une vidéo prémonitoire ?

Sur Youtube, il est également possible de trouver des vidéos des "exploits" de quelques agités du bocal.

Par exemple, ci-dessous, vous pourrez voir une fight assez violente entre des hooligans du Losc face à d'autres du PSG en 2012. Alors, prémonitoire ?
http://www.dhnet.be/sports/football/division1/anderlecht/anderlecht-psg-ca-va-cogner-5264440535703abc1e2ca9fa#media_1

Champions League - Anderlecht - PSG engendrera une haute surveillance policière mardi, mercredi et jeudi

Rédaction en ligne
Mis en ligne il y a 7 heures

Le bourgmestre de la commune d’Anderlecht Eric Tomas a annoncé lundi avoir pris des mesures de sécurité renforcées sur tout le territoire de sa commune en vue du match Anderlecht-PSG considéré comme «à haut risque», à la suite d’informations reçues par la zone de police de Bruxelles-Midi concernant les noyaux durs des deux clubs. Ces informations ont été obtenues dans le cadre de la collaboration entre les services de police belges et français.

Par voie d’arrêté, le bourgmestre a autorisé les forces de police à procéder à des arrestations administratives en cas de regroupements de supporters ne disposant pas d’un ticket valable pour le match, ou étant interdits de stade.

Selon le bourgmestre, chargé des services d’ordre, «l’objectif est de garantir la sécurité des habitants et des supporters ’normaux’ et de nous focaliser sur les fauteurs de troubles avant, pendant, et après le match».

bilbao








Des mesures spéciales ont été mises en place. Durant trois jours, la police d’Anderlecht pourra procéder à des arrestations administratives. Une décision prise par le bourgmestre PS de la commune, Eric Tomas.

La raison de la prise de cet arrêté communal est très simple. Les supporters des deux camps sont connus pour leur violence, et de nombreuses rumeurs font état de bagarres planifiées. Les deux groupes recevraient même l’appui de groupes de hooligans d’autres clubs avec qui ils ont des affinités. Des membres de l’Ajax viendraient ainsi rejoindre les mauves pour en découdre avec des Parisiens soutenus par les hooligans du Legia Varsovie, selon nos confrères du quotidien régional Le Parisien qui revient également sur les origines de la tension. « Il date du 8e de finale aller de Coupe UEFA disputé le 24 novembre 1992 au Parc des Princes, explique le commissaire Antoine Boutonnet, patron de la Division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH). Il y avait eu de graves incidents et pas mal de blessés. Nous redoutons donc des bagarres entre radicaux des deux clubs », relate le quotidien français.

Les hooligans mauves ont des antécédents.

Si les Anderlechtois ne laissent pas toujours un souvenir impérissable sur le terrain leur de leurs joutes européennes, certains de leurs « supporters », laissent derrière eux une image désastreuse dans les différentes villes d’Europe.

Lyon en 2009, Bilbao en 2010, Malaga la saison passée ou plus récemment Lisbonne face au Benfica. À chaque fois, des supporters belges ont été contrait de passer par la case « police » avant de revenir en Belgique.

Les Parisiens ne sont pas en reste. Si leurs tribunes ont été remaniées, l’ancien noyau dur, dont la plupart des membres sont aujourd’hui interdits de stade, continue à suivre l’équipe.

Pour éviter que les membres des deux camps puissent se rencontrer, plus de 300 policiers seront mobilisés pour ce match. Ils escorteront les 400 supporters parisiens en possession d'un ticket de Paris à Bruxelles. Un hélicoptère surveillera également le parcours.

Anderlecht/PSG: la bagarre de l'année ce mercredi à Bruxelles?



La rencontre de Ligue des Champions entre Anderlecht et le PSG s’annonce mouvementée à plus d’un titre. Sur le terrain, le match risque d’être très animé vu l’écart de niveau entre les deux formations. En dehors de l’enceinte bruxelloise, la tension sera également palpable. On peut même s’attendre à la bagarre de l’année.



Le public parisien est réputé pour être l’un des plus « difficiles » en Europe. La preuve avec les incidents à Porto la saison passée. Une marée parisienne avait attaqué des fans portugais. Ces derniers avaient répondu par la violence. Ce qui avait donné lieu à des scènes incensées. Ce mercredi, les Parisiens se déplaceront encore en nombre. Voilà qui promet ! Un voyage officiel et encadré a d’ailleurs été organisé par le club parisien, nous apprend le site foot01 , et ce pour la première fois en Ligue des champions depuis le changement de direction. Ce sera, d’après le site 100 % foot, le seul autorisé pour les supporters parisiens qui veulent voir le match à Bruxelles. D’autres sources annoncent l’arrivée de nombreux interdits de stade. Pour regarder le match ? Impossible vu qu’ils ne pourront pas assister à la rencontre. Dès lors, que viendraient-ils faire à part provoquer les Bruxellois ?

mardi 22h
Plusieurs hooligans interpellés à la veille d'Anderlecht-PSG

Belgique Le match de Ligue des champions de mercredi entre Anderlecht et le Paris SG est considéré à très hauts risques par les autorités belges et françaises.

Plusieurs hooligans présumés ont été interpellés mardi à Bruxelles à la veille du match de Ligue des champions entre Anderlecht et le Paris SG, qualifié de duel "à hauts risques" par les autorités, a-t-on appris de source policière.

Selon un officier de police chargé de la sécurité de ce match, trois personnes en provenance de Paris ont été interpellées à la gare du Midi à Bruxelles, peu après leur descente de train alors qu'elles étaient en possession de gants de boxe parés de métal.

Ces trois hommes de nationalité française avaient été repérés dans le Thalys à destination de Bruxelles par des policiers français qui ont informé leurs collègues belges. Ces derniers ont procédé à des arrestations administratives.

Trois autres hommes, des Polonais en provenance de Cracovie via un train venu d'Allemagne, ont également été arrêtés à Bruxelles, selon le site internet du journal Het Laatste Nieuws indiquant qu'ils étaient munis de couteaux de boucher. D'après la même source, d'autres interpellation ont eu lieu aux abords du stade donnant lieu à une arrestation administrative.

Le match de Ligue des champions de mercredi entre Anderlecht et le Paris SG est considéré à très hauts risques par les autorités belges et françaises, par crainte d'affrontements entre hooligans des deux camps.

"C'est en effet probablement le match le plus dangereux de l'année. Et nous allons assurer une protection maximale de la population et des biens", a déclaré Eric Thomas, le bourgmestre (maire) d'Anderlecht, l'une des communes de Bruxelles.

Le contentieux entre hooligans des deux clubs remonte au 24 novembre 1992, à l'occasion d'un huitième de finale aller de Coupe UEFA au Parc des Princes. A l'époque, une grosse bagarre avait fait de nombreux blessés.

Mis à jour le mercredi 23 octobre 2013 à 15h08
Anderlecht-PSG: déjà 76 hooligans arrêtés


Les soixante supporters français du PSG feraient partie du noyau dur des holligans français.

Déjà 76 hooligans ont été arrêtés administrativement en Région bruxelloise à quelques heures du match de football Anderlecht-PSG, programmé mercredi soir, a indiqué mercredi la zone de police Midi. Soixante supporters français du PSG ont été arrêtés dans la nuit de mardi à mercredi à Ixelles.

Selon des policiers français présents à Bruxelles pour épauler leurs homologues belges, il s'agissait du noyau dur. Les soixante supporters français du PSG ont été interpellés dans des bars aux alentours de la place Flagey, à Ixelles. Tous sont déjà connus des services de police français et la majorité d'entre eux sont interdits de stade. La police de la zone Midi estime que de nombreuses bagarres ont pu être évitées mardi soir grâce à ce coup de filet.

Sept supporters anderlechtois bien connus des services de police ont également pu être interceptés à Zellik.

Mardi soir, la police locale faisait état de trois supporters polonais du PSG trouvés en possession de deux couteaux de boucher non loin de la gare du Midi. La police fédérale a quant à elle procédé à l'arrestation de six supporters français dont trois découverts en possession de gants renforcés de plaquettes métalliques et de protège-dents.


Le bourgmestre d'Anderlecht satisfait de l'arrestation de 76 hooligans

Le bourgmestre de la commune d'Anderlecht Eric Tomas s'est déclaré très satisfait de l'arrestation des 76 supporters du PSG et RSCA. Selon lui, ces arrestations ont, pour l'heure, démontré l'efficacité du dispositif de sécurité mis en place en vue du match PSG-Anderlecht de la Ligue des champions. "La coordination avec les autres zones de police a bien fonctionné mardi. L'application de l'arrêté pris lundi, et qui sera valable jusqu'à jeudi, a permis de procéder aux arrestations administratives de 76 supporters interdits de stade ou connus comme étant des hooligans", a indiqué Eric Tomas. "Parmi eux se trouvaient 69 supporters du PSG et 7 d'Anderlecht. Ces arrestations ont été répercutées dans les médias français et auront un effet dissuasif."

Qui sont vraiment ces suiveurs d’Anderlecht ?

Ils sont environ 300, 350, ont en moyenne la trentaine et présentent une passion commune : la défense des couleurs du Sporting d’Anderlecht.

Eux, ce sont les membres du Brussels Casual Service (BCS), la firm d’hooligans qui escorte les Mauves. Ils n’ont pas de signes distinctifs si ce n’est pour certains quelques tatouages du BCS bien dissimulés, et arborent volontairement un style casual pour passer inaperçus.

Les plus anciens sont tombés dans la marmite du hooliganisme dans les années 80, 90 quand les hordes de supporters anglais ont déferlé sur Bruxelles.

"Le O-Side (ancêtre du BCS) s’est créé par souci de se défendre face à cet envahissement de Tottenham, d’Aston Villa et Nottingham que les anciens appellent d’ailleurs la trilogie. Il y avait un peu cette image de peïs qui mangeaient des frites et mettaient des coups de boule", nous avait expliqué Marc (prénom d’emprunt) en mars dernier dans Les Sports.

À l’origine de la création du BCS dans les années 90, ce quadra propre sur lui navigue dans un milieu social plutôt aisé. Il est la preuve que les hooligans, loin des clichés véhiculés, ne sont pas écervelés et viennent de toutes les strates de la société. "Chez nous, il y a une règle : pas de politique. Pour le reste, nous n’avons aucun problème linguistique ou racial, on a des Marocains, des blacks ou des métis."

Étudiants, ouvriers ou cadres, certains sont plus ou moins sensibles aux performances du Sporting.

"Au départ, tout a commencé par le foot", précise Simon, qui approche la cinquantaine et qui est l’un des plus anciens du groupe. "On y allait d’abord pour voir Anderlecht gagner et on ne supportait pas que les autres fassent les malins."

"Moi, perso, c’était 95 % bagarre, 5 % foot. J’ai jamais été un grand fan, je sais qu’on a gagné des titres mais je ne sais pas combien exactement, idem pour les Coupes d’Europe", avoue Marc qui concède avoir "appris à avoir cette culture de la violence qui était en moi (lui). Cette graine a éclos et elle est à 200 % en moi. Être hooligan, c’est plus qu’un hobby, c’est un style de vie".

et voila les info pour conclure ce match aller....rendez vous dans 15 jours    

Anderlecht-PSG: la police contrarie les plans des hooligans

Mathieu Ladevèze Publié le jeudi 24 octobre 2013 à 05h38 - Mis à jour le jeudi 24 octobre 2013 à 13h01




Football 76 Parisiens ont pu être interpellés place Flagey.

Le jeu de piste entre la police et les hooligans a finalement tourné en faveur de la première. Mardi soir, les hooligans du BCS avaient effectivement rendez-vous avec leurs "amis" parisiens du côté de Zellik, dans un champ de patates près d’un pont d’autoroute. Mais la dizaine d’Anderlechtois interpellés vers 22 h à deux pas ainsi que la grosse prise de la place Flagey (76 Parisiens) ont eu raison des velléités pugilistiques des deux camps. "Lorsque l’on a appris que les Parisiens ont été interpellés, on a tout annulé", commente André (prénom d’emprunt), un ancien du BCS, également marqué à la culotte par la police depuis deux jours.

"Un gars du BCS était avec eux place Flagey et attendait le signal afin de les guider vers le lieu de la fight", poursuit-il. L’arrestation des Parisiens n’a néanmoins pas éteint leur enthousiasme. Un autre rendez-vous a été pris le lendemain après-midi, en territoire anderlechtois. "On avait déniché un café capable d’accueillir 300 personnes. On fermait volets et rideaux et on était tranquilles", poursuit-il. "Les Parisiens étaient prévenus, on n’avait plus qu’à les attendre… Mais c’était assez compliqué. Les policiers contrôlaient tout : en rue, dans le métro, etc."

Partie remise ? "Il aurait peut-être pu y avoir un ultime rendez-vous sur l’autoroute de Paris mais je pense que c’est mort", regrette André. On confirme… "On se rattrapera à Paris lors du match retour."

Le commissaire anderlechtois Philippe Boucar ne dit pas autre chose. "Ils se sentiront frustrés de ne pas avoir réussi à organiser leur fight. Il y a donc de grandes chances qu’ils fassent tout pour y parvenir dans quinze jours."

A bonne source , nous pouvons écrire que des rendez-vous sont déjà pris, la veille du match notamment. "C’est la technique habituelle. On descend sur Paris la veille pour la fight. On remonte sur Bruxelles et on monte tranquillement dans le bus pour aller voir le match…"

Dissuasif ?

Même si elle se garde bien de tout triomphalisme, la police savoure sa prise. "On a gagné la première mi-temps", avance le commissaire Philippe Boucar, tout de même inquiet d’avoir dû laisser sortir les 76 Parisiens quelques heures avant le match. Pour définitivement se rassurer, deux cars spécialement équipés pour transporter les détenus ont pris les Parisiens en charge jusqu’à la place Flagey. Ils sont remontés dans leurs voitures direction Paris. Les récalcitrants étaient quant à eux suivis de près par la police…

Hier, Anderlecht grouillait également de policiers. Dissuasif. Mais pas seulement. Dans l’après-midi, plusieurs dizaines de personnes ont été interpellées, dont huit Parisiens. En tout, 87 personnes ont été interpellées depuis mardi. Les Anderlechtois figuraient tous sur le fameux livret de la police. "Ce livret répertorie toutes les personnes interdites de stade et celles pas interdites mais connues de la justice. Chaque équipe peut ainsi vérifier si la personne contrôlée est réglo."

Ce n’était pas le cas de Gentile. Ce jeune homme bien connu des services anderlechtois a été attrapé alors qu’il déambulait quasi en face de l’entrée du stade Constant Vanden Stock vers 15h30. Après quelques mots doux à la police, le jeune homme passera la soirée en cellule, à l’instar des dizaines d’autres personnes interpellées aux quatre coins d’Anderlecht ce jour de match.